Ce matin, retour sur le chantier que javais commencé à photographier il y a quinze jours. Entre temps ... la crève, les attentats de Paris, les soucis familiaux ... ont interrompu le projet que je m'étais fixé, à savoir aller tous les dimanche, en l'absence des ouvriers, prendre connaissance de l'avancée des travaux.
J'ai toujours aimé les chantiers, avec une prédilection pour les chantiers de démolition. Les terrains vagues, eux, m'hypnotisent depuis ma plus tendre jeunesse. Un frisson me parcourt devant ces vastes étendues semées de graviers, de cailloux, d'herbes sauvages ; j'éprouve la même chose devant l'espace immense de la mer.
Il était prévu qu'il neige aujourd'hui, mais c'est un temps mouillé qui m'accueille à la sortie. Finalement je ne crois pas que nous aurons de la neige en plaine en début de semaine. Par contre il fait très froid, et nous nous sentons démunis après tous ces jours de douceur. Hier, soufflait un vent du Nord glacial. C'était l'hiver avant l'hiver. Un vrai temps de février.
Voilà quelques vues du décor tarabiscoté de ce chantier qui, en quinze jours, a beaucoup avancé. On voit s'ébaucher les portes et les fenêtres, et se monter les murs. Ossature hérissée de ferraille, l'immeuble commence à révéler ce à quoi il ressemblera d'ici un mois.
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Naissance d'un immeuble (1) - Papier de Verre
J'essaierai de passer tous les dimanches, quand les ouvriers ne sont pas là, voir l'avancée des travaux. Le problème c'est que souvent les chantiers sont cachés par des palissades. Ici, des car...
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