Mercredi 9 décembre 2015 - Ne te décourage pas
En arrivant, le choc : les chalets sont noirs. Les années précédentes ils étaient rouges, verts, jaunes, bleus ! Pourquoi noirs ? - Est-le nouvelle mode ? En signe de deuil ? Auquel cas je proteste : il aurait suffi d'un ruban noir, ou du drapeau français, pour rendre hommage aux victimes du 13 novembre. Au motif que le terrorisme a pris place dans notre Histoire on ne peut pas nous faire vivre dans l'ombre de la mort jusque sur les marchés de Noël.
Le premier instant de stupeur passé, la déception prend son tour : il est trop tôt, les chalets sont fermés. Drôle d'impression, que ce village funèbre sous le ciel gris. Heureusement que les petites barrières blanches égaient ce triste paysage.
C'est plus vite fait par la fenêtre. Une scène burlesque, attendrissante, qui met un peu de baume au cœur dans cette ambiance proprement décourageante.
C'est à peine si quelques décorations nous rappellent que nous sommes à la veille des Fêtes de Noël. Pour être lugubre, c'est un marché de Noël des plus lugubres. Qu'est-ce qui vous est passé par la tête les organisateurs ?
Le vol du corbeau. Je n'ai pu m'empêcher de voir un grand oiseau noir en place et lieu de cette baraque aux volets relevés. C'est ce genre de vue qui sauve la mise parce que jusqu'ici ... c'est pas la joie.
On se croirait au 19ème siècle. J'ai malencontreusement raté la photo du "charbonnier" avec sa casquette. Un personnage hors du commun dont j'aurais tant voulu qu'il illustre ce bien sombre article.
Demain, des vues bien plus pimpantes du marché de Noël avec beaucoup de rouge. Ouf. Comme pour les mauvaises nouvelles et les bonnes : il faut toujours commencer par le mauvais et garder le meilleur pour la suite et la fin.