Pixabay, Images libres de droit, Sonia Grases, Barcelone, Espagne
Rêve que j'ai fait dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 mai 2016
Il y a un cirque en ville. Je n'aime pas les cirques. Surtout depuis que celui-là a annoncé à la télé le style de spectacle qu'il a concocté, soi-disant pour instruire les enfants. Ils ont expliqué à l'écran ce qu'ils allaient faire ce soir. Une simulation montre un dauphin dont ils fendent le ventre. Un dauphin bleu. C'est, disent-ils, un programme pédagogique : pour faire voir aux enfants comment c'est à l'intérieur, puisque ils ne connaissent que l'extérieur.
Nous sommes dans le salon immense. Maman est assise sur une chaise basse, elle feuillette un magazine, elle est jeune et fatiguée. Moi je fais les cent pas. Je m'élève énergiquement contre ce genre de pratique qui consiste à éventrer un animal vivant. Il faudrait se rassembler, manifester, empêcher la vivisection du dauphin.
Maman pense qu'il est trop tard pour intervenir. Elle est d'accord avec moi, c'est un acte cruel. Mais ça doit se faire en début de soirée. Ils anesthésieront le dauphin à 18 heures. Il sera endormi. Il ne sentira rien.
J'en ai la nausée. N'y a-t-il vraiment rien qu'on puisse faire pour soustraire ce pauvre animal au sort horrible qui l'attend !?
- Non, rien. Maman en a pris son parti. J'en pleurerais. "Il va vraiment falloir que je rejoigne une association de protection animale" lui dis-je. On ne sauvera pas le dauphin bleu dont on s'apprête à dérouler l'intestin sous les yeux des enfants. On en sauvera toujours d'autres. Rien n'est perdu.