Dimanche 28 Août (ngày 26 tháng 7 năm Binh Thân)
Dimanche prochain, le 28 août, une grande fête bouddhiste se tiendra à la pagode Thien Minh de Sainte-Foy-lès-Lyon. Si mon lumbago ne me cloue pas chez moi je m'y rendrai en compagnie de mon amie vietnamienne. C'est la première fois que je participerai à ce genre d'événement, et cela pique d'autant plus ma curiosité que cette religion, par son pacifisme, m'attire et m'inspire de plus en plus. Ci-dessous ▼ le programme de la journée festive à laquelle on me convie si chaleureusement.
11h00 : Cérémonie officielle d’Ullambana sur la piété filiale - Récitation du Sutra d’Ullambana – Rituel de libération et d’offrande de nourriture à l’autel des défunts
12h30 : Cérémonie d’offrande à la Sangha, repas végétarien
13h30 : Enseignement
14h30 : Spectacle traditionnel en offrande à l’événement
Mais qu'est-ce précisément que la fête d'Ullambana ? - J'avoue que je n'en savais rien moi-même avant de lire le récit qui suit. Pour faire simple, Il s'agit de prier pour le salut de nos ancêtres et pour la paix, la joie et la libération de nos parents en vie ; de rendre grâce à nos parents de nous avoir mis au monde et de nous avoir élevés.
Fête d'Ullambana - Jadis, Maudgalyayana, une fois reçu l'ordination et pratiqué selon les enseignements du Bouddha, avait obtenu les six pouvoirs surnaturels. Désirant savoir où se trouvait sa mère après le décès, il utilisa la vision surnaturelle et voyait à ce moment-là sa mère condamnée dans la voie des esprits affamés. Comme elle ne pouvait rien manger ni boire, son corps était flétri et décharné. Par amour pour elle, il employait sa force surnaturelle pour lui apporter du riz, mais tragiquement, sa mère, malgré sa damnation dans un monde de souffrance n'avait pas éradiqué son esprit d'avarice. Par conséquent, à peine le bol de riz était-il reçu qu'il se transformait aussitôt en charbon ardent, impossible de manger! Ne savant pas comment sauver sa mère, et même s'il avait pratiqué et réalisé la Voie, Maudgalyayana revint alors vers le Bouddha lui solliciter une méthode. Le Bouddha indiquait que pour sauver sa mère, il aurait besoin de la source d'énergie fraîche d'amour bienveillant, de compassion, de joie et d'équanimité des Shangas des dix directions. Cette source d'énergie est accumulée en un pouvoir le plus puissant possible le jour où les Moines se retrouvent pour se dire des excuses, pour demander aux autres de leur indiquer leurs fautes et pour se pardonner. Ce jour-là est le jour de pravarana.
Le jour de pravarana symbolise la pureté et l'harmonie des Moines - l'élément vital du Bouddhisme - il s'agit du jour qui manifeste la force, la puissance de la Grande Assemblée de pratiquants. Cette grande force est née de la grande vertu, c'est-à-dire à partir de la vie vertueuse et pure, des efforts dans l'observance des préceptes, dans la pratique de la concentration, de la sagesse, de la libération et de la libération des compréhensions. Elle est la nature de la force spirituelle imposante, ou la force des mérites très majestueux et difficiles à mesurer. Cette force représente le fondement de la fête d'Ullambana car seule la force contenant suffisamment de qualité de ces mérites, qui peut nous sauver des souffrances, supprimer des karmas-actes et karmas-fruits. En d'autres termes, c'est cette grande force seule qui arrive à vaincre la puissance du karma.
Ce jour-là, les Vietnamiens préparent des papiers dorés, des offrandes de nourriture, du riz, du sel et des cadeaux pour les ancêtres et les âmes errantes des morts oubliés. Ils vont également à la pagode pour prier. Pour exprimer leur admiration et leur gratitude envers leurs mères, les Vietnamiens, bouddhistes ou non, portent une rose sur leurs habits – rouge si leurs parents sont en vie, blanche s’ils sont décédés. La rose est en effet le symbole de l’amour et du partage entre les parents et leurs enfants malgré leur statut social.
En cliquant sur le lien ci-dessus ▲ vous pourrez lire une autre version de l’histoire de l'enfant qui veut sauver sa mère de l’enfer. C'est toujours la même histoire, mais racontée d'une façon un peu différente. Il faut savoir que cette fête est l'une des plus importantes du calendrier bouddhique. C'est en quelque sorte la journée des morts, où se cultivent aussi l'amour et la ferveur des vivants pour effacer les fautes de chers disparus, en vue de leur libération.
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