Tout d'abord, je souhaiterais mettre mon blog à l'honneur, ce n'est pas si souvent. Aujourd'hui il a 8 ans ! ... Enfin, officiellement. Parce que son histoire est un tantinet plus retorse. En réalité il a été créé au mois de mai 2007, quand Orange commençait à censurer tous les blogs. J'ai dû y publier mon premier article au mois de septembre 2007. Il aura donc 10 ans au mois de mai de cette année. Sauf que je l'ai supprimé en 2009 pour le recréer à la même adresse (papier de verre) quelques semaines plus tard. A ta santé, le blog Papier de Verre ! ... Et maintenant si vous le voulez bien ...
Poursuivons notre promenade au Jardin de La Bonne Maison
A quelques pas de l'allée des narcisses que vous avez pu voir dans mon précédent article, le mixed-border se réveille lentement. D'ici quelques jours, exploseront toutes sortes de couleurs.
La bordure mixte, bordure mélangée ou mixed-border est un type de plate-bande d'origine anglaise, caractérisée par le fait que toutes les plantes doivent se mêler, tout en restant visibles, aucune plante ne devant en concurrencer une autre. Les plantes sont donc juxtaposées en harmonisant les couleurs mais pas forcément le port. C'est un massif assez libre dans sa composition, sans régularité, composé essentiellement de fleurs qui sont placées en groupes dans et autour d'arbustes et de plantes couvre-sol.
Petites tulipes ▲▼ ... Et moi qui pensais qu'il n'en existait qu'une sorte, les tulipes d'Amsterdam !
La chouette ▲▼ installée à La Bonne Maison après le décès de l'ami qui en possédait deux
Celui-ci est mon arbre préféré, vous l'aurez compris en voyant le nombre de photos que j'en ai pris. C'est aussi le préféré des visiteurs japonais, Japonais qui ont l'amour des arbres de petite taille et des arbres miniaturisés (bonsaïs). Sur les premières photos on aperçoit Odile Masquelier, soit près de l'arbre, soit derrière en train de cueillir ou d'arracher quelque chose à son pied. Je ne me souviens pas de son nom ; je le redemanderai à Odile Masquelier ou aux jardiniers lors de ma prochaine visite (d'ici quinze jours - trois semaines).
Une photo prise à l'arrachée, sans réel cadrage. Odile Masquelier me parlait, je lui prêtais une oreille tout en prêtant un oeil au bassin. A vouloir faire plusieurs choses en même temps ...
En deux heures j'ai le temps de faire au moins trois fois le tour du jardin, au pas de promenade bien sûr, en m'arrêtant souvent. Il est donc normal que je prenne en photo les mêmes coins plusieurs fois de suite, sous des angles un peu différents les uns des autres. Un jour un couple étranger est resté de 9 heures du matin jusqu'à 8 heures du soir. Par un temps bien aussi gris que celui que j'avais samedi, est venu un photographe. Un vrai, pas comme moi. Il a pris UNE SEULE photo : celle du jardin sous un arc-en-ciel. Sa visite a fait l'objet d'un reportage à la télé.
Si le jardin venaient à disparaître, disparaîtraient les fleurs, les plantes, les arbustes, les arbres, la tortue, les crapauds, la grenouille, les têtards, les bébés salamandres, les hérissons, les mésanges et tous les oiseaux, les abeilles et tous les insectes qui font leur travail d'auxiliaire. Si le jardin venait à disparaître, que deviendraient les poteries, les statues, les colonnes, la vasque, les très vieux bancs de pierre, et ceux de bois que testent régulièrement Odile et les jardiniers pour éviter que les visiteurs prennent le risque de tomber ? - Odile Masquelier évoquera la question pendant sa conférence, le jeudi 6 avril 2017. Son jardin d'enfance, labellé Jardin Remarquable en 2010, et dont la collection de roses anciennes et botaniques a, depuis 2005, 2 étoiles au guide vert Michelin, n'a peut-être plus que quelques mois à vivre.