J'ai réfléchi, ça m'arrive ;-) Cela fait quelque temps déjà que je vais à La Bonne Maison. Je la suis au fil des saisons, et même au fil des mois. Alors plutôt que de vous assaisonner de photos vues et revues, je me suis dit que j'allais effectuer une sélection plus rigoureuse de mes clichés pour ne vous proposer que des inédits, parmi les plus réussis. C'est ainsi que sur 145 photos prises hier matin, je n'en garderai que 50, histoire de ne pas vous lasser. Les trois articles que je devais mettre en ligne se résumeront à un seul : celui-ci.
Une fontaine pétrifiante du chemin de Fontanières, dont le nom vient de ses fontaines, à moitié rasée à la demande des automobilistes obligés de ralentir dans la rue très étroite. J'y vois les traits d'une figure primitive, soucieuse, et blessée par ce qu'on lui a fait subir.
Fabuleuses clochettes roses
Les iris déclinent leurs camaïeus pastel
Il y a une Fête de l'iris à Oullins, tous les mois de mai ; cette année elle a eu lieu les 13 et 14 mai. Mais je n'ai jamais vu autant d'iris qu'hier matin au Jardin de La Bonne Maison.
Quand j'étais enfant, je me demandais de quelle matière étaient faites les fleurs. Quand je les observe aujourd'hui, je me le demande encore. Serions-nous des prodiges, nous serions encore bien loin de pouvoir créer de telles beautés ; tout juste serions-nous capables d'en produire de pâles copies ...
C'est la première fois qu'elle se montre, la tortue d'Odile Masquelier dans le petit bassin, l'autre bassin étant celui des têtards et des bébés salamandres. Sortie de son hibernation, elle se chauffe au soleil. Très confiante et familière elle n'essaiera pas de plonger tandis que je lui parle. A peine bouge-t-elle un peu la tête pour se différencier de ses deux comparses en céramique qui sont grandeur nature et que l'on pourrait aisément prendre pour des vraies.
Une plante aux feuilles chou comme tout
Comme un jardin suspendu
Du mauve ...
... au violet
Il y a dans cette photo quelque chose d'indicible qui m'évoque la douceur de certains moments de mon enfance
La hutte aux oiseaux, du moins j'imagine, à moins qu'elle ne soit purement décorative
A l'entrée du jardin
Tellement érodée qu'on y devine à peine la tête d'un cheval
La chouette tout près de la sortie, à quelques pas de la tête de cheval
Le mois de mai est exceptionnel au Jardin de La Bonne Maison m'avait dit Odile Masquelier. Ma promenade d'hier matin n'a pas démenti ses propos. J'espère que vous aussi, vous avez apprécié la sortie et que vous êtes d'accord avec moi : moins de photos, parmi les plus réussies, rendent mieux que trois fois plus de photos de moindre qualité. Passez toutes et tous une bonne journée, à bientôt.