Quand j'ai repensé à toutes les photos que j'avais prises l'année dernière, en 2017, une seule m'est revenue à l'esprit. Pas une de Sète, ou de Nîmes, ou de Vienne, ou d'Annecy, ou de l'Île Barbe, ou du Parc de La Tête d'Or, ou du Jardin de La Bonne Maison, mais un cliché pris à travers le carreau sale d'un bus alors que j'étais en route pour la clinique du Tonkin où était hospitalisée ma maman. Et ce n'était pas en 2017 mais le 16 octobre 2016. Les photos qui nous marquent le plus ne sont donc pas forcément les plus récentes ou les plus exotiques ou les plus réussies. Il peut s'agir d'une vue tout à fait banale mais qui, à l'instant même où nous la mettons en boîte, soulève en nous une émotion particulière en éveillant des souvenirs, ou des sensations, peut-être enfouis profondément en nous. Quelque chose de notre enfance. C'est là que nous nous apercevons : que nous n'oublions rien.
Road photography - ❄❄❄ Le blog de Kiki, Félix et Thaddée ❄❄❄
Des photos pour rien, ça vous dit ? - Des clichés pris du bus à destination de la clinique où maman est hospitalisée, chaque fois qu'il s'immobilisait devant un abri bus ou un feu rouge. Le je...
http://papier-de-verre.over-blog.com/2016/10/road-photography.html
La photo est extraite de l'article datant du 16 octobre 2016, intitulé Road Photography.