En me rendant ce matin au Jardin de La Bonne Maison je savais à quoi m'attendre. En effet Odile Masquelier m'avait prévenue ...
Oui, venez vite demain, hélas il n’y a plus de tulipes !
Certaines roses ont aussi déjà terminé leur floraison !
Voilà ce que c'est de n'avoir pu y retourner au mois d'avril. En compensation je vous invite à découvrir ou revoir ces trois photos prises l'année dernière en avril ▼.
Point de muguet en ce 1er mai, mais quelques dizaines de fleurs de toutes les couleurs. Sous la pluie s'il vous plaît. J'aimerais ajouter : pour ne pas changer ... Températures élevées ces quinze derniers jours. Refroidissement soudain. Vêtements d'hiver et d'été s'entassent sur le dossier des chaises. On ne sait plus sur quel pied danser. Alors si vous le voulez bien nous allons danser au jardin.
Dès mon arrivée j'apprends que je n'ai pas loupé que les tulipes et les premières roses mais aussi les pivoines, ratiboisées par le vent. Il ne reste donc pas grand-chose à voir, d'autant plus que la lumière est fort mauvaise. Odile Masquelier étant occupée avec un groupe de visiteurs je pars en solitaire à travers les allées.
Les fleurs, tout alourdies de gouttes de pluie, tout ébouriffées, peut-être en voie de fanaison déjà. C'est peut-être là qu'elles sont le plus émouvantes ...
C'est un jardin sauvage, avec des épines et de la boue. Il faut penser à bien se chausser pour ne pas se tordre les chevilles, et ne pas craindre de se faire mouiller par les feuillages. Les allées sont pour certaines tellement étroites qu'il faut se frayer un passage à travers les tiges aussi envahissantes que des lianes.
Sur le moment, ce matin, je me suis posé la question de savoir si le jardin, en ce tout début du mois de mai, et surtout par ce temps, valait le déplacement. Au vu des photos je me dis que j'ai quand bien fait d'aller y faire mon petit tour, même si Pivoines, Tulipes et premières Roses sont passées de saison. Les Iris arrivent. D'ici quelques jours, La Bonne Maison devrait être éclatante de beauté comme l'année dernière.
Ce que j'ai appris à force d'y retourner, c'est que le jardin n'a pas le même visage d'une année sur l'autre, et que chaque visite est une découverte.