Jeudi 24 octobre - Au lendemain des deux jours de pluies diluviennes qui se sont abattues sur l'Hérault, faisant trois morts et pas mal de dégâts, il y avait une fanfare à la Corniche. Un 24 octobre, personne n'a compris pourquoi. Peut-être était-ce pour fêter le calme revenu ?
Mardi 29 octobre - En ville ce matin pour tenter de régler mes problèmes administratifs (encore) je m'arrête au MIAM pour lequel l'Office du Tourisme m'a donné une entrée gratuite lors de la visite guidée des nouveaux résidents sétois. Vous le savez : je n'aime pas fréquenter les musées ; mais c'est l'occasion de découvrir un musée dont on parle beaucoup à Sète alors je m'y colle et je vous avoue que la plupart des installations m'ont laissée perplexe voire incrédule quant au fait qu'on appelle ça de l'art. Pour moi l'art c'est une belle sculpture, un beau tableau, du moins quelque chose qui provoque une émotion, une réaction. Là, rien. Jugez plutôt par vous-mêmes, et vous me direz ce que vous en pensez.
De vieux meubles dans l'esprit shabby chic
Il y a trois niveaux : le rez-de-chaussée + deux étages auxquels on accède par des escaliers de fer. L'impression de bizarrerie va croissant au fur et à mesure que je grimpe les marches. Bien entendu je vous évite le pire : le buste d'homme en papier mâché, la Vierge à l'intérieur de son échafaudage.
La partie que j'ai sans doute trouvé la plus intéressante : une collection d'emballages alimentaires vintage, très colorés, qui rappellent les bons moments de l'enfance.
Très étrange et surprenante, cette cohabitation de tableaux de style classique, d'installations contemporaines, de vitrines rétro. Finalement tout le monde y trouve son compte.
Le MIAM abrite la collection de Bernard Belluc. Ce fonds est constitué de milliers d'objets emblématiques de l'art modeste, objets aimés et collectionnés, manufacturés ou artisanaux.
Ce sont pour l'essentiel des jouets, des figurines, des gadgets et toutes sortes de "bibelots" qui participent de "l'archéologie de l'enfance" et nous touchent par leur force visuelle.
Souvent clinquants et bariolés, ils proviennent des périphéries de l'art brut, de l'art naïf ou de l'art populaire.
Des tas de fleurs en métal qui se balancent. Je n'ai pas su si le ventilateur faisait partie de l'exposition. Ce qui me rappelle toujours la scène où Colombo s'extasie devant une grille d'aération, croyant que c'est une oeuvre d'art à l'instar des autres.
La cour intérieure du MIAM fait partie du musée, on peut y aller mais des gens qui parlaient barraient le passage, il m'a fallu renoncer et ne prendre qu'une photo à travers la vitre. On y voit des personnages en métal.
Le jardin des plantes modestes est réalisé par l’artiste-botaniste Liliana Motta, un jardin particulier dans la mesure où il raconte l'histoire des plantes qui sont généralement considérées comme des « mauvaises herbes », plus gênantes qu'utiles…
Voilà pour le MIAM. Il me reste bien d'autres musées à visiter, l'Espace Georges Brassens, le Musée Paul Valéry, le Musée de la Mer ... Je vous souhaite une bonne fin de semaine et je vous dis à bientôt sur vos blogs.