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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

Enferme-moi avec les fous

Publié le 24 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poubelle

I

 

Faut-il être

ce que l’autre

fait de nous.

~

 TS

 

 

 

I I

 

 Faut-il être

 ce que l'autre

attend de nous.

~

TS

 

 

 

III

 

Faut-il être

ce que l'autre

a dit de nous.

~

TS

 

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A l'époque où j'étais...

Publié le 22 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

Moi je connais par cœur les anacréontiques

Pour les avoir écrites à l’époque où j’étais …

 

Mes amours interdites ont traversé les siècles

Elles me donnent autant de raisons de pleurer

Qu’il y a deux mille ans leurs amours interdites

Ont inspiré Sapho mais exilé Alcée

 

Ça fait bien trop longtemps que j’ai cassé ma lyre

Des rythmes assourdissants courtisent mes effrois 

Mais il y a des temples avec des cariatides

Et des théâtres antiques où je me sens chez moi

 

Catacombes et cryptes écoutez ma complainte

Imprimez dans vos murs mes craintives empreintes

Je suis de ce temps-là des anacréontiques

Nous les avons écrites et nous passons la main.

 

     (c) 2010 Crisis, TS

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Vingt siècles de croyance et toi

Publié le 20 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poubelle

 

J’ai le nom d’un apôtre et j’ai le nom d’un traître Mon idole païenne, est-on ce qu’on veut être …

 

Thaddée

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La crypte (visuel)

Publié le 18 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Textuel Visuel

avatar écrivains nous sommes 2

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Les amants universels

Publié le 18 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

Montmerle-sur-Saone--le-Quai-de-Saone.jpg  http://www.communes.com/ – Ville de Montmerle-sur-Saône 01090, Ain, Rhône-Alpes, France – Cartes postales anciennes de Montmerle-sur-Saône

 

Tous les deux au tombeau côte à côte et sereins

Sous le soleil qui brille ou la lune qui luit

On lit ces mots gravés sur la plaque au burin

Elle et Lui.

© 2010 Crisis TS

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L'Ordre Noir et nous

Publié le 17 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

 

Les nuits ne comptent pas

Sur nos cadrans solaires

Et l’horloge arrêtée

Nous a laissé du temps

D’écarlates tentures

Repoussent la lumière

Loin des alcôves nues

Qui murmurent ton nom

L’existence est un tertre

Où se meurt la clarté

Des lointaines étoiles

Et des astres inconnus

  Les voilages du ciel

  Tout alourdis d’opale

  Entrouvrent par instants

  Les ténèbres têtues

 Quand le matin pâlit

 Sous l’outrage des heures

 Et que s’éteint la lampe

 A la fin de la nuit

  J’en appelle aux faveurs

  Des bougies consumées

  Qui me conduisent seules

  Au supplice d’aimer

  Je ne supporte pas

  La lumière du jour

  Qui nous livre au blasphème

  Des envieux des jaloux

  Mais tu veux le soleil

  Et c’est là ton Credo

   … Je renie l’Ordre Noir

  Pour ouvrir les rideaux.

    © 2010 Crisis, TS

 

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Captivité Dernier Acte

Publié le 15 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

 

 

Captivité 1er Acte

Captivité Acte II

 

 

J’aurais voulu te voir une dernière fois que tu me reconnaisses et que tu m’encourages

Sur les routes qui fondent même à l’ombre des arbres si je marchais autant c’était toujours vers toi j’ai marché tant et tant que la raison me lâche

J’ai trop poussé aux ronces mes forces calcinées.

J’ai l’air dingue je sais

Mais je ne le suis pas.

Tout ce qui nous rabaisse et ce qui nous dépasse a l’art de nous grandir et de nous fortifier. Nous les faibles nous sommes : des forteresses armées.

Le cloître et l’écritoire ont su me l’enseigner.

Tu vois je n’avoue pas je ne veux pas le dire et me retranche encore dans l’écriture cryptée mais j’ai l’esprit tranquille celui qui me ressemble saura me décoder.

Sur la place publique on vend à la criée des chefs-d’œuvre classiques et de grands manuscrits. J’écris avec mes tripes et dans l’obscurité correspondance intime des lettres terre-à-terre.

Et sans destinataire.

Le cloître et l’écritoire ont su me l’enseigner.

© 2010 Crisis, TS

 

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Les ondes migratoires

Publié le 14 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis


«Les ténèbres insondables
Imprégnées de mystère
M’aideront à me taire
Qu’elles me gardent longtemps.»

 

 ∞∞∞

 

C’est toi c’est moi c’est nous

C’est nous tous qui partons

Aux quatre coins du monde

Sur une terre plate

Sur une carte verte

Étalée sur la table

Avec des croix dessus.

Nous portons notre croix

Aux quatre coins du monde

Sur la planète ronde

Et même à l’intérieur

Dans les souterrains sombres

Où s’éteignent les ombres

Les tunnels sans issue.

Nous sommes sédentaires

Un tout petit instant

Le temps d’aimer la terre

Où naissent nos enfants

Le temps d’une prière

A la mémoire de

Celui qui gît sous terre

Et gémit doucement :

« Les ténèbres insondables

 Imprégnées de mystère

 M’aideront à me taire

 Qu’elles me gardent longtemps. »

Nous traînons nos vieux os

Sur des îles désertes

Au milieu de plans d’eau

Qui sont bleus sur les cartes

Et les îles sont vertes

Mais le ciel y en a pas

Quand j’écris à ma table

 Écrire pour dire

 Que nous tous nous partons

 Que nous tous nous portons

 Notre croix sur la terre

 Aux quatre coins du monde

 Sur la planète ronde

 Et même à l’intérieur

 Dans ses artères sombres

 Où tape notre cœur

Un tout petit instant

Nous sommes sédentaires

Et le reste du temps

Nous gisons sous la terre

Les ténèbres insondables

Imprégnées de mystère

Nous apprennent à nous taire

Et nous gardent longtemps.

© 2010 Crisis, TS

 

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Vendredi treize superstition

Publié le 13 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

 

 

Écrivez-moi poste restante on verra bien si je réponds. Vendredi treize superstition.

_______


Ton sac est plein de rescapés le reste eh ben t’as balancé dans les poubelles du quartier. Des paperasses où pourrira ton nom.

Réduit à quelques planches un méchant bateau ivre on démonte on détruit ta maison les jardins terrassés qui chantaient pour les grives ont écrit leur ultime saison tu vas faire signe à qui pauvre diable en haillons.

Rappelle-moi ton nom ?

Sur les routes suantes une fumée s’élève elle échauffe ta sève et ton inspiration ça tu l’as dans la peau ta souffrance haletante et feue ta maison.

Bâtir l’avenir sur des gravats de rien qui ne servent au pire qu’à barrer ton chemin ça te fait mal aux tripes de n’avoir qu’une vie tu mérites un destin.

Tu te gazes à l’ozone tous les jours que Dieu fait pour convaincre les hommes qu’ils sont de passage une cause perdue nous fait prendre de l’âge à coup sûr elle nous tue que veux-tu que j’y fasse ?

On t’a pris ta maison le jardin terrassé ta rivière et tes livres le sillage abrasif d’un sacré bateau ivre et t’as toute la vie pour fixer l’horizon.

© 2010 Crisis, TS

 

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Captivité Acte II

Publié le 13 Août 2010 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2010 Crisis

Jeudi noir je dis juste qu’y en a marre. Festival étouffoir des étés sur l’asphalte à prier qu’une secte me repère et m’attrape et si j’ai le cafard c’est à cause de toi.

Mécanique à la casse un raphia sur la boîte un ruban qui s’enroule autour de mes doigts qu’y a-t-il dans la boîte ça peut servir à quoi ?

Les serments les cadeaux j’en ai plus que mon compte mon état de santé c’est plutôt la question mais qui s’est inquiété de m’entendre répondre que je me sentais près de ne pas tourner rond.

Mécanique à la casse une télécommande qui peut servir à quoi c’est ce que je demande à me faire marcher droit ? mais à quelle distance et pour combien de temps quand on est à la casse on y reste toujours.

Tribu sans recours qui titube anémique elle s’écroule rendue sous les fourches caudines cette trappe et ton sceptre auront tout d’une secte si tu fustiges en plus tes armées décimées.

Ne pousse pas aux ronces nos forces calcinées.

Mécanique à la casse un raphia sur la boîte un ruban qui s’enroule autour de mes doigts c’est encore un cadeau qui ne vient pas de toi les serments les cadeaux j’en ai plus que mon compte il y a dans la bête une traînée de honte quitte-moi si tu veux mais ne me trahis pas mon cœur est dans la boîte sous un ruban raphia.

© 2010 Crisis, TS

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