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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

Le 11

Publié le 20 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Photo et Vidéo

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Je vous le donne en mille : en tapant « 7193 » sur Google un internaute est arrivé chez moi. J’ai beau réfléchir, je ne vois aucun rapport entre 7193 et mon blog. Cher internaute, la prochaine fois, composez le 11 : ça marchera peut-être aussi ?

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Sur la brèche

Publié le 19 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2011 L'encre dans la peau

 

Armadas immobiles

Au regard de métal

Et qui ne parlent pas

Qui ne te parlent pas

 

Fil d’acier l’horizon

Te fait froid dans le dos

Mais tu ne souffles mot

Tu ne dis plus un mot

 

Les glaives rengainés

Suspendent leur menace

Mais ils flairent ton sang

Charognards et rapaces

 

Avale ta salive

Et défends-toi du vide

Les armées immobiles

Partiront avant toi.

 

Armadas immobiles

Au regard de métal

Et qui ne parlent pas

Qui ne te parlent pas

 

Fil d’acier l’horizon

Te fait froid dans le dos

Mais tu ne souffles mot

Tu ne dis plus un mot

 

Les glaives rengainés

Suspendent leur menace

Mais ils flairent ton sang

Charognards et rapaces

 

Avale ta salive

Et défends-toi du vide

Les armées immobiles

Partiront avant toi.

 

    

     © 2011, TS

   
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Vois, par mes yeux, la beauté des choses

Publié le 16 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Mémoires Vivre après Lui

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Pour faire suite à l'article Ephata ci-dessous : je me rappelle qu'à la mort de mon ami en novembre de l'année dernière me portait une inspiration mystique sans précédent. Je sortais avant le lever du soleil, par des températures glaciales, capter des lumières rares et des émanations rougeâtres presque fantasmagoriques. A l'intérieur de l'église je n'éprouvais que révolte et ressentiment mais quand j'ai pris en photo la Vierge à l'Enfant (photo ci-dessus) j'ai ressenti une extraordinaire paix intérieure. C'est comme si j'avais communié avec l'Esprit saint qui nous promet l'éternité. Je n'avais plus peur de la mort, et je sentais mon ami décédé tout près de moi, dans la lumière et l'air invisible.

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Ephata

Publié le 15 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Récits Petits mystères au quotidien

Ce que je vais raconter s'est produit quelques jours avant Pâques de cette année.

Un soir que je me promène je tombe en arrêt devant les carreaux orange d'une petite maison, qu'éclairent les dernières clartés du jour. C'est si beau que je le vois déjà en photo. Seul problème : moi qui ne me déplace jamais sans mon APN, ce soir je ne l'ai pas. Alors je fonce chez moi parce que le compte à rebours a commencé : le jour décline, et dans moins de dix minutes il fera trop sombre pour que je puisse réaliser la photo de mes rêves. Chez moi j'attrape mon cher Polaroïd vieux de six ans, je ferme la porte... et je me fais aborder par des voisins qui se sont mis en tête de me raconter leur vie. Que faire ? - Nous engageons la conversation. Le temps passe et je me répète avec regret : "C'est fichu pour la photo". Aussitôt que mes voisins me libèrent, je cours vers ma fenêtre orange... mais la lumière a baissé, on n'y voit plus rien. Je remets l'appareil dans la sacoche en me promettant de revenir le lendemain.

Je m'en retourne chez moi sans me presser. Au bord de la place, une voiture grise entreprend de manoeuvrer. Lorsque je prends conscience qu'il y a quelque chose sur le toit de la voiture il est déjà trop tard. Elle a démarré. "Bon c'est une boîte de kleenex" me dis-je tranquillement. Les gens oublient souvent ce genre de choses sur le toit de leur voiture. Et je la regarde s'éloigner en attendant que tombe par terre la boîte de kleenex. Ce qui ne manque pas de se produire. Mais avec un bruit sourd que n'auraient pas fait des mouchoirs. Le coeur battant je comprends alors qu'il s'agit d'un livre. Je le ramasse. Effectivement : c'est un gros volume dans sa boîte en carton. Je l'en sors pour voir le titre et l'auteur.

Ephata

 

Le Missel De La Vie Chrétienne

 

Tout de suite je fais de grands signes à l'automobiliste. Mais il est définitivement trop loin.

"Il va se rendre compte qu'il l'a perdu. Il va revenir" me dis-je en me souvenant que c'était une voiture grise. Et je me mets à tourner sur la place en espérant son retour. Je tourne peut-être un quart d'heure. Mais il ne revient pas. Je rentre sans avoir pris ma photo et avec un livre qui ne m'appartient pas.

De retour chez moi je cherche dans le missel un nom, une adresse, une dédicace, qui me permettrait d'entrer en contact avec son propriétaire pour le lui rendre. Je n'y trouve qu'un marque-page qui ne me renseigne pas.

C'est un gros livre à tranche dorée. J'apprends que le missel Ephata se divise en trois volumes. Je détiens le Volume 2 : Carême, Temps pascal, Temps ordinaire 6 à 12. Il manque donc à son propriétaire un tiers de la collection. Cela représente une perte considérable.

Les jours suivants je raconte autour de moi l'histoire du Livre. Et tout le monde s'accorde à me répondre : "C'est un signe du ciel". Le dimanche, je suis en famille, et dans un état de grâce indescriptible. Et le lundi de Pâques, dans l'après-midi, je me rends à l'église remettre le Livre au prêtre.

L'église est ouverte. Elle est déserte. C'est la deuxième fois que j'y pénètre. La première fois, c'était quelques jours après la mort de mon ami. Je m'attarde à contempler les vitraux. Je prends quelques photos.

 

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Je m'assieds sur un banc. J'attends. Personne ne vient. J'ai le Livre dans la main et je me demande, vu les circonstances, si je ne dois pas le garder. Puisque il m'est tombé du ciel. Pendant vingt minutes, je déambule très lentement dans les travées, je lis sur une colonne un message de remerciement à ceux qui sont entrés quelle qu'en soit la raison. Un chant religieux accompagne en sourdine mes pas. Mais personne ne vient.

J'ai tellement attendu qu'il m'apparaît inutile d'attendre plus longtemps la venue du prêtre et je prends le chemin de la sortie. Là, sont placardées les annonces de manifestations chrétiennes. C'est là, que je découvre l'existence du peintre Patrick Marques.

 

  Toiles d'âme

 

 PS - J'ai toujours le Livre et je n'ai jamais pu prendre la photo que j'espérais. Plus jamais les vitres n'ont été orange.

 

Ubi caritas et amor, Ubi caritas Deus ibi est
(Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.)
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Que vaut tout cela ?

Publié le 14 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Suivi des Fragments

J'ai vaguement commencé à écrire trois poèmes. Rédigé un nouvel épisode de la mouche (qui manque de pep's, donc à revoir) mais c'est de toute autre chose que je voudrais vous parler ce soir. En empruntant par hasard un chemin de traverse j'ai découvert ce lien :


Que vaut tout cela ? 
Hommage à Fragments d'une vie brisée de Thaddée Sylvant

 

un-esclave-dans-une-mine.gifMon sang n'a fait qu'un tour ! et j'ai cliqué sur le lien en question pour lire l'article. Ça me touche d'autant plus qu'à ma connaissance, il s'agit là du seul article qu'un lecteur et blogueur ait écrit sur mon récit. Je ne peux qu'engager mes visiteurs à se rendre chez Orfée, sur ses Chemins de traverse. L'hommage date du mardi 25 août 2009. Archive précieuse à mes yeux. Merci.

            *****  

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Pour inaugurer le nouveau design du blog

Publié le 12 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Photo et Vidéo

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Colimaçon, Saint-Genis-Laval (69) 3 mai 2010

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Nouvelle adresse

Publié le 10 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Les blogs et moi

Dimanche 10 Juillet 2011 - Achat d'un nouveau Pack Premium. J'en ai profité pour changer de nom de domaine. Papier de Verre : poubelle. L'adresse d'ici peu sera : www.thaddeesylvant.net, ceci aux fins d'éviter qu'un petit rigolo, tenté par une usurpation d'identité, m'emprunte mon nom (Ça s'est déjà vu, bien qu'il n'y ait aucun intérêt à se faire passer pour moi vu le faible taux de fréquentation de mon blog ). Ma présente adresse : http://papier-de-verre.overblog.com/ (caduque d'ici 24/48h) vous redirigera automatiquement vers la nouvelle sans que vous ayez besoin d'actualiser vos liens et vos favoris. Merci de votre attention.

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Dépôt de textes

Publié le 9 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Les blogs et moi

A ceux qui me connaissent et passeraient par ici : je n'ai plus trop envie de discuter de ma littérature. J'ai juste besoin d'écrire, sans savoir ce qu'en pensent les autres. J'ai l'air de m'enfermer comme ça mais la solitude et même l'isolement sont nécessaires à l'acte créatif (écrire "Trans" ci-dessous m'a pris 3 heures). Voilà pourquoi vous ne pouvez plus intervenir sur mon blog. Et puis j'ai mauvais caractère. Le moindre commentaire me fait bondir : "Comment !? Je fais de l'humour et on me parle de choses sérieuses ? Comment !? Je parle de choses sérieuses et on fait de l'humour ? " J'ai toujours eu un problème avec les commentaires. Ça me prend du temps de les lire, je ne sais pas trop comment y répondre (sans bondir) et je ne veux pas retomber dans la morne routine du "je te visite si tu me commentes" (trop systématique, pas assez spontané). Je préfère qu'on vienne me voir pour me lire, plutôt que par politesse et par obligation. Moi-même je ne commente plus guère les autres blogs. J'en visite un régulièrement sur lequel je n'ai jamais laissé un mot. Je sais : que si je laisse un mot je devrai en laisser deux, puis trois, puis dix, avant de tomber dans l'insipide répétition des mêmes compliments et des mêmes salutations.

Comme me disait un blogueur dans un de ses derniers commentaires (comme quoi les commentaires ne sont pas tous dérangeants) : la littérature ce n'est pas fait pour communiquer, mais pour exprimer. C'est vrai : je ne recherche plus l'échange et le débat. Je me borne à partager avec ceux qui passent les textes que j'écris. Je laisse un com à droite à gauche et ça me suffit.

En rouvrant le blog le 19 juin dernier je prévenais mes visiteurs que je revenais sans vraiment revenir ; sans vouloir bloguer au sens propre du terme. Je disais vouloir déposer ici mes textes, point final. C'est ce que je fais : ce blog n'est pas vraiment un blog ; c'est un dépôt de textes (ouvert à tous).

Il n'empêche que je garde à l'esprit chacun de ceux qui sont passés ici me saluer depuis 2007. Je me souviens de tout ce qu'on m'a écrit, et je veux remercier celles et ceux qui n'ont jamais porté de jugement sur ma façon d'être, laquelle n'a jamais eu pour but de blesser qui que ce soit.

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Trans

Publié le 9 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Poésie 2011 L'encre dans la peau

Les hommes trans mal dans leur peau  /  Sont avec tous en porte-à-faux  /  Les hommes trans sont hétéros  / Ils aiment les femmes, même un peu trop

En transes ils dansent avec eux-mêmes  /  Comme le corps avec son ombre / Les hommes trans disent "je t'aime"  /  Mais c'est possible qu'ils se trompent

Ils cherchent quelqu'un qui leur ressemble  /  Une âme soeur qui les comprenne  /  Mais être trans c'est être seul / Survis ou crève dans l'arène

Les hommes trans sont raides et froids  /  Tant ils ont mal d'être des hommes  /  C'est pas facile de dire "moi"  /  Quand le fond jure avec la forme

Les hommes trans portent la barbe  /  Les hommes trans ont la voix grave  /  Les hommes trans sont grands et forts  /  Ce sont des femmes, mais sans le corps

Les hommes trans pensent à la mort  /  Les hommes trans parlent suicide  /  Les hommes trans ne croient en rien  /  Les hommes trans se sentent vides 

Les hommes trans s'habillent en femme  /  Avec des fringues froufroutantes  /  Fardent leurs yeux d'un reflet noir  /  Et pour finir croisent les jambes

Les hommes trans sont des artistes  /  Les belles choses les attirent  /  Ils les dessinent, ils les écrivent  /  Mais ça aussi ça les rend tristes

Ils ne sont pas ce qu'ils voudraient  /  Ne veulent pas de ce qu'ils sont  /  Ce sont des hommes mais pas des vrais  / Ils en ont l'air, pas la chanson

Les hommes trans désespérés  /  Ne disent pas ce qu'il faudrait  /  Ils font du mal tout autour d'eux  /  Sans le vouloir mais sans arrêt

Mémoire et rêve se confondent  /  En une vie sans avenir  /  S'ouvrir les veines avec les ongles  /  Repousse l'heure de mourir

Les hommes trans, ils se maudissent  /  D'être des hommes qui n'en sont pas  /  D'être des femmes sans pouvoir l'être  /  De n'être femmes que dans leur tête

Alors ils prennent un bain foetal  /  Au clair de lune un peu lacté  /  Pâles noyés hermaphrodites  /  A la peau nue de nouveau-né

Les hommes trans sèchent leurs larmes / Sous leur nouvelle identité /   Sauf qu'à leurs yeux, l'intime drame /  Donne une espèce de fixité.

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La mouche part en vacances

Publié le 6 Juillet 2011 par Thaddée Sylvant dans Feuilleton Mosca la mouche

mouche qui se baigneC’est l’été. Depuis qu’elle est au ciel des mouches (et ça lui paraît être l’éternité) la mouche n’a pas pris un seul jour de vacances. Or, fabriquer des explosifs est très fatiguant. Aussi décide-t-elle de partir en vacances avec la mouche déverdie.

- Où veux-tu aller mon amour adoré cher ange de mon cœur, lui demande-t-elle.

- En enfer, répond la mouche déverdie tout de go.

« Ah » fait la mouche. Elle réfléchit. « Mais l’enfer est plein de mauvais zommes » dit-elle.

- Mais t’as dit qu’on risquait plus rien maintenant qu’on est mortes, lui rappelle la mouche déverdie.

- Alors destination l’enfer ! s’exclame joyeusement la mouche.

Mais pour quitter le territoire ne serait-ce que dix minutes il faut l’accord écrit des Hautes Instances. Alors elle et la mouche déverdie vont les voir pour leur demander l’autorisation de décoller. « On veut aller en enfer » leur annonce tout de go la mouche déverdie. Et mine de rien, les Hautes Instances sont sacrément contentes de se débarrasser à si bon compte des deux mouches terroristes qui fabriquent des explosifs et envoient des colis piégés sur le dos des araignées. Mais haute fonction oblige, elles cachent leur joie.

- Voyage d’affaires ou d’agrément ? bougonnent les Hautes Instances afin de remplir en bonne et due forme le laissez-passer des deux mouches.

La mouche déverdie se retourne vers sa compagne la mouche :

- On pourrait en profiter pour larguer quelques…

- Agrément coupe la mouche en donnant un coup de coude à la mouche déverdie.

- Vous comptez partir à quelle heure ?

- Par le vol de 07 :03, répond la mouche, pour profiter de la fraîcheur du matin.

- Question fraîcheur vous allez être servies, ricanent les Hautes Instances en écrivant la destination des deux mouches sur le laissez-passer.

ENFER

 

La mouche prend le laissez-passer et demande : « Vous croyez qu’ils vont nous laisser entrer les zommes ? »

- Des terroristes comme vous, allons, répondent les Hautes Instances d’un air goguenard, je voudrais bien voir ça qu’on vous refuse l’entrée de l’enfer.

- Finalement j’ai peur d’avoir froid, interfère la mouche déverdie, c’est que je suis une Spanish fly,  moi, j’aime avoir chaud.

Saleté de cantharide franquiste camée jusqu’aux yeux  pensent les Hautes Instances mais elles répondent avec un sourire commercial : « On peut y prendre à volonté des bains très chauds ».

- Si c’est ça l’enfer pourquoi c’est réservé qu’aux mauvais zommes ? demande la mouche déverdie.

Et la mouche sa compagne est éblouie par autant de pénétration d'esprit . « Ce sera notre voyage de noces ! s’exclame-t-elle joyeusement. Veux-tu m’épouser, soleil de ma vie ? »

- Vous n’allez pas en plus vous marier !? hurlent les Hautes Instances (si fort que ça couvre la réponse monosyllabique de la mouche déverdie). A-t-on idée de se marier juste avant de descendre en enfer !

« Ah parce qu’il faut descendre ? demande la mouche déverdie et, se tournant vers la mouche sa compagne : Tu sais piquer de nez toi ? T’as pas peur qu’on se crashe ? »

« Ben non puisque on est déjà mortes !" s’exclame joyeusement la mouche et toutes les deux sont mortes de rire en quittant le siège des Hautes Instances.

Arrivées chez elles elles font leurs bagages. « T’emportes quoi ? » demande la mouche au bout d’un moment. « Ben rien » répond la mouche déverdie en contemplant sa valise vide. « Super on voyagera léger » s’exclame joyeusement la mouche. A 07:03 pétantes elles s’envolent en rase-motte en direction du tunnel qui descend en enfer. Elles ont quand même emporté leurs valises, vides, pour les remplir de souvenirs. Et comme elles pénètrent côte à côte à l’intérieur du grand tunnel elles en voient déjà l’autre bout, tout éclairé par de la lumière qui danse. « Putain que c’est beau !!!  s’écrie toute retournée la mouche déverdie. On se croirait en Espagne sous Franco dis donc ! »

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