Que sont vos forces vives et votre envie de vivre dans cet univers vain qui tourne en rond sans fin

D'existence insipide en rêves impossibles vous cherchez l'échappée mais il n'y en a pas

De santé défaillante et sans un sou vaillant vous ne faites qu'attendre un mieux très arbitraire

Et les jours se succèdent aggravant le mal-être où tristesse et colère vous ont privé d'espoir

N'est-il que l'animal et son instinct primaire à donner des aubades à sa mère la Terre

Mais quand on est humain qu'on est seul qu'on va mal on peut toujours courir après son idéal

Vous rêviez étant jeune d'écrire tant de livres qu'un lecteur de sa vie n'aurait pu tous les lire

De sillonner le monde en sautant d'île en île pour mieux faire la nique aux océans profonds

Des barques échouées c'eût été votre empire avec un pêcheur nu couché contre vos flancs

Mais c'est de mal en pis que va le quotidien qui n'a plus rien à voir avec ces pieux refrains

Alors vous rédigez au dos d'un vieux planning avec force ratures un semblant de poème

Vous le mettez au net sur l'écran de l'ordi pour le donner à lire à vos lointains amis

Qui s'exclameront tous "vraiment c'est magnifique ! " alors qu'il ne vaut pas la moitié d'un cachou

Mais c'est là qu'est la vie dans ce puissant Credo qui transforme le crade en terriblement beau.

     © 05.09.12 Credo, TS

La newsletter standard Overblog (Kiwi) est maintenant opérationnelle - sur le blog de Bruno - aide-blog -

C'est une grande nouvelle, puisque bon nombre d'entre nous l'espérait sans plus y compter. Il faut vous dire que je suis toujours en train de farfouiller sur le forum et les blogs d'aide à l'affût des dernières nouveautés concernant notre future plate-forme. L'Éditeur de Texte sur OB Kiwi, rappelez-vous, posait problème. Il était par trop minimal. Et pour obtenir une mise en page à peu près correcte eh bien, il fallait utiliser un service externe, comme le logiciel Windows Live Writer par exemple. Désormais ce ne sera plus nécessaire : l'Éditeur de Texte OB Kiwi nous offre presque toutes les fonctionnalités d'un Éditeur performant : choix de la Police, choix de la Taille, Couleur du Texte, Retrait, Alignement à gauche, Centrage, Alignement à droite, Justification. Création de Tableaux, nombre de lignes et de colonnes illimité.

Nouvel article Convertir en section HTML

D'autres fonctionnalités devraient être ajoutées prochainement, peut-être des modules supplémentaires, et d'autres thèmes bien sûr.

Par ailleurs j'ai appris que la migration ne devrait plus tarder, sachant que cette migration ne concernera dans un premier temps que les volontaires. A ceux qui ne souhaitent pas migrer tout de suite il reste de longs mois pour se décider. On ne transfère pas en un seul jour des centaines de milliers de blogs.

Voilà pour l'essentiel. Et je n'y vois que des raisons d'être rassurés sur notre avenir : Overblog a tenu compte des desiderata de ses utilisateurs. Par contre, il ne faudra pas compter sur les Newsletters et les Communautés. Ni sur les Albums Photo.

Ci-dessous le poème improvisé par Mistic à la lecture du mien Abîmes de l'âme. Une belle rencontre dans l'écriture : quand l'ego solitaire se trouve un écho.

Les abîmes de l'âme

Insondables sans fond

Abysses de nos drames

Où se rient nos démons...

Des ailes de lumière

Pour en sortir un jour

Plus un vent de colère

Et une once d'amour...

© 07.02.13 Mistic

Détail de la fresque Madone et les saints (Madonna degli Otto) par Filippino Lippi (circa XVe siècle), Galerie des Offices.

Pour moi bien sûr il coulait de source que les photos avaient été prises à Sainte-Foy ce matin mais un commentaire du Maître de Frimousse m'a laissé entrevoir que certains pouvaient se poser des questions. Alors oui, les photos sont toutes fraîches de ce matin, et elles ont été prises à Sainte-Foy-lès-Lyon.

Ici nous sommes sur l'esplanade de Lichfield, derrière l'église du Bourg, et nous apercevons au loin, au centre, la tour du Crédit Lyonnais qu'on appelle ici le Crayon.

Dommage qu'on aperçoive dans ce beau paysage d'hiver, bien blanc mais verdi par l'humidité, le toit d'une voiture. A noter que les automobiles sont un véritable fléau dans la région lyonnaise où nous souffrons d'épisodes fréquents de pollution dite "à particules fines".

Retour sur l'esplanade de Lichfield avec vue sur la Confluence

Ne la cherchez pas, elle se cache derrière l'arbre.

La voilà : l'église du Bourg, à l'entrée de ce qu'on appelle ici le Village.

Et ici la statue de la Vierge à l'enfant dont le socle est bien abîmé depuis quelques mois, d'où les barrières protectrices censées dissuader les gens de s'en approcher. Mais je ne pense pas que d'aussi frêles barrières empêchent les délinquants, les trafiquants, d'aller "déboulonner" la Vierge pour la récupérer et la faire fondre. Ce ne serait pas une mauvaise idée qu'on garde cette Vierge à l'intérieur de l'église, et qu'on expose dehors une simple copie, qui la garantirait des dégradations et du vol. Sur le socle de cette Vierge sont inscrits les mots latins : "Posuerunt me custodem", ce qui signifie : "Ils m'ont désignée comme gardienne".

L'entrelac ou comment

Trois tombereaux de terre

Ont élu domicile

A la place d'un lac

Tu repars en arrière

Par des routes impossibles

Il y a des cabanes

Aux parois de l'abîme

Tu déchires le ciel

Qui te sert de mouchoir

Et qu'y-a-t-il derrière

Peut-on jamais savoir

Tu fais le tour du monde

En clignant les paupières

Es-tu plus avancé

Que tu n'étais hier

Tu portes dans ton ventre

Depuis l'orée des temps

Le fruit talé des fautes

Qu'un autre a pu commettre

Et s'affaisse l'atlante

En poussant un sanglot

Sous le temple éternel

Qui s'engouffre dans l'eau.

  © 03.09.12 Credo, TS

Une petite minette caressante, mais chapardeuse comme pas deux !

Tu t'enfermes avec toi sous les toits refroidis par le fier vent du Nord qui bouscule à tout va derrière ta fenêtre un très gros sapin vert aux voilures d'ancêtre.

Tu te connais si mal pourtant ce n'est pas faute de te rester fidèle par la force des choses ainsi s'attache aux corps leur ombre-silhouette privée de chair et d'os.

Tu te questionnes en vain sur les jours à venir tout ce qui te retient dans un semblant de vie c'est ton passé tout plein de troublants souvenirs qui t'inquiètent et t'attristent.

Tu ne sais pas pourquoi du jour au lendemain plus rien ne rime à rien quand les forces te quittent et que sur le cadran de toutes les horloges l'heure tourne plus vite.

Tu veux juste dormir comme le nouveau-né pouvoir fermer les yeux comme on les ferme aux morts tu veux juste rêver que la sève revient irriguer tout ton corps.

Est-il temps de renaître et de te retrouver sous de meilleurs auspices ou faut-il pour toujours rester ce que tu es sans jamais pouvoir l'être autant que tu voudrais...

Tu te casses la tête à te sentir coupable ne dépend que de toi d'être plus apte à vivre apprends donc à te battre à défaut, peux-tu croire que vraiment Dieu existe ?

Cherche-toi maintenant la chaleur et l'appui d'une main secourable et remonte du puits qui te noie lentement depuis bien trop longtemps dans ses vieilles eaux sales.

Dis ce qui te torture ou bien ne le dis pas puisque on n'est jamais sûr du mal qui nous affecte mais vois ton vieux sapin aux prises avec le vent luttant de tout son être !

     © 02.09.12 Credo, TS

Coucou les copinous des blogs, ça faisait longtemps que ze n’avais pas montré mon petit bout de nez sur les écrans alors voilà, tout à l’heure mawmaw le m’a pris en photo. Mawmaw le trouve que z’ai l’air triste. Pourtant il fait très beau (mais on annonce de la grêle). Mais le temps ça fait pas tout hein. Le baromètre du petit cœur aussi ça compte. Tout ça pour vous dire que ze suis en train de faire ma sieste et que ze miaule beaucoup dès que ze suis réveillé, alors mawmaw le s’inquiète. Sinon ze suis en bonne santé et ze suis le çat le plus zentil de la terre, c’est mawmaw qui le dit. Ze vous embrasse ♥♥♥.

     Ton corps

     Fait de carton mâché

     Qu'on oublierait dehors

     Sous les pluies diluviennes

     Tu dors

     Et ne fais que marcher

     Vers les cent mille morts

     Dont une sera tienne

     La lune

     Tu la ravis en rêve

     Tu l'étreins sur ton coeur

     Entre tes membres faibles

     La grève

     Où toute mer s'endort

     Pour reprendre ses forces

     Elle est un peu ta mère

     La fosse

     Où s'enfonce ta chair

     Et se ferment tes yeux

     C'est l'orbite où vit Dieu

     Qui remplace ton père

     Ta place

     Elle n'est plus où tu veux

     C'est dans l'ordre des choses

     Et que passe le temps

     Des futiles prières.

        © 31.08.12 Credo TS