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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

"Elle... lui... du virtuel au réel... une passion avortée" [Fr. Massin]

Publié le 16 Mars 2013 par Thaddée's dans Lecture Au coin du feu

Elle-.-lui-.-Francoise-Massin.jpgMon Dieu que ce livre est beau... C'est un bouleversement. J'ai maintenant la blessure de cette femme au fond du coeur.

 

L'auteur de ce récit, Françoise Massin, ne souhaite pas qu'on découpe son texte pour en livrer des extraits donc je m'abstiendrai d'en copier des passages ici. Il va falloir me croire sur parole : c'est un des plus beaux livres que j'ai lus.

 

Résumé de l'ouvrage - Une passion naît entre une femme et un homme le 21 juin 2007, jour de la Fête de la Musique. Ils échangeront 800 mails (600 émaneront d'elle et 200 seront rédigés par lui) elle écrit surtout la nuit, jusqu'au 27 juillet 2007. Une folle passion naîtra. Leur rencontre durera trois jours. Mais lui était en fait un borderline. La chute sera terrible. Le récit reprend stricto sensu une partie des échanges d'écriture de chacun. Mais c'est une autre personne qui raconte l'histoire de cette femme et de cet homme à un ami. Tout ce qui est entre guillemets est la réalité de ce qui a été écrit et échangé.

 

Biographie de Françoise Massin - Ancienne avocat de vocation tardive ayant exercé auparavant d'autres métiers avant de reprendre des études. Mère de deux enfants. Vivant seule. Passionnée de musique, de chant et d'art en général.

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Nouvel Overblog : en bref, lexique et questions

Publié le 16 Mars 2013 par Thaddée's dans Les blogs et moi

Voilà quelques jours que je ne vous ai pas servi mon rituel petit couplet sur la nouvelle plate-forme. Hop, c'est reparti pour un tour. Déjà bonjour à toutes et tous, merci pour tous vos commentaires d'hier que je n'ai validés qu'aujourd'hui (honte à moi) mais à ma décharge il me faut vous avouer que je me débattais pour essayer de comprendre le fonctionnement de Google+ et que je traînais encore du côté du forum, histoire de glaner ici et là quelque petit morceau d'info complémentaire à me mettre sous la dent.

 

Mise à jour - Premiers chose. Modernisons-nous : on ne dit plus Migration mais Mise à jour. C'est par cette nouvelle expression qu'Overblog a répondu à mon tweet : "Bonjour, la mise à jour n'est pas encore possible (les 1ers tests ont été effectués avec succès, donc d'ici quelques semaines". Il faut croire que "migration" était un mot trop fort de nature à paniquer le pauvre peuple de paléo-obiens que nous sommes. Ceci dit, ça ne change pas grand chose à l'affaire : il s'agit toujours de transfert, de migration, de déménagement sur une plate-forme complètement différente de celle-ci.

Question - "D'ici quelques semaines" étant le refrain qui nous berce depuis le mois de Juin 2012, dans combien de temps sera réellement effective la migration pour tous ? - A ce jour, personne n'en sait rien.

 

Consentement - Deuxième chose. Il était dit par Overblog que les premiers transferts (pardon : les premières mises à jour) se feraient sur la base du volontariat. Je rectifie : les premières mises à jours se font sur la base du consentement, puisque c'est Overblog qui propose à certains blogueurs de migrer, blogueurs qui donnent leur accord ou pas.

Nous sommes bien quelques uns à nous être porté volontaires pour migrer : Jean Bellamy, le Kiosque aux canards, moi... Certains n'ont pas obtenu de réponse ; perso, j'ai reçu une réponse négative.

Question - Comment sont sélectionnés les blogs susceptibles d'être migrés ? - A ce jour, personne n'en sait rien.

 

FAQ - En vrac, quelques réponses aux questions qu'on se pose souvent :

  • Oui, nous pourrons migrer avec notre thème (design) actuel
  • Oui, nos abonnés à la Newsletter nous suivent sur la nouvelle plate-forme, il ne leur sera pas nécessaire de se réinscrire à nos blogs
  • Non, le partage avec les réseaux sociaux n'est pas obligatoire sur la nouvelle plate-forme : il suffit de décocher les cases correspondantes
  • Non, le forum n'est plus accessible dès lors qu'on a migré son blog sur la nouvelle plate-forme, à moins d'avoir un autre blog qui reste pour l'instant sur la plate-forme actuelle. J'en conviens, c'est un gros souci pour les blogueurs de la nouvelle plate-forme qui ne savent plus où poser leurs questions pour résoudre leurs problèmes

Si vous avez d'autres questions (pas trop techniques ! ) n'hésitez pas à me les poser : j'essaierai d'y répondre du mieux possible. Merci de votre attention.

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Cassez-moi, caressez-moi, mais surtout, écrivez-moi

Publié le 15 Mars 2013 par Thaddée's dans Journal d'un écrivain

S'il y a quelque chose que je détestais à l'école (hormis les maths) c'est l'analyse de texte. Franchement, ça me posait un problème d'aller disséquer un poème de Rimbaud comme on ferait d'une pauvre grenouille. Il fallait se questionner sur certains termes employés, mettre à jour leur signification cachée, balancer le rythme et les rimes, procéder à des relectures académiques au terme desquelles il ne restait du pouvoir dangereux de ces poésies qu'un pauvre corps écorché, toutes entrailles à l'air, archi-mort et sali par le viol.

Et qu'est-ce que je fais, moi, depuis quelques années ? - Je publie une partie de ma littérature sur les blogs. Autant dire que je l'expose à la dissection quotidienne et sans pitié. Je la livre, non sans réticence, aux avis divers et variés ; aux jugements pas toujours à-propos ; même aux notations implicites. Quand je donne un poème à lire c'est moi qui prête le flanc (très audacieux mais très masochiste comme attitude) aux brûlures d'ortie.

Soit qu'on ne me comprend pas : c'est ce qui peut m'arriver de mieux, le mystère dont s'enveloppe frileusement le poème reste intact.  Soit on me comprend trop, j'entends par là qu'on se préoccupe de l'état mental de l'auteur et non pas de la valeur formelle du poème. Soit on me conseille de réécrire mes poèmes en essayant d'enjoliver les choses, autant dire : proposer une version passe-partout du meilleur des mondes. Soit on passe en vitesse sur les quinze lignes de texte pour m'écrire en vitesse que c'est vraiment magnifique.

Auteur trop proche de son lectorat. Lectorat trop proche de l'auteur. Cette intimité-là gâche l'authenticité, la spontanéité du commentaire. On n'est pas lucide quand on aime. A contrario, ces critiques et ces conseils qui tuent. Ces questions butées sur mon style, mon hermétisme, mon pathos, ma tendance à tout dramatiser, mon ego susceptible et pessimiste, mon chuintement de chat écorché.

Mais alors que faire. - Renoncer à publier mes écrits sur ce blog ? Retourner à l'obscur et consciencieux gribouillage de mes pages blanches ? Rompre aussi sec avec le public qui, s'il me pose des problèmes par ses fonctions de voyeur et de juge, ne m'encourage pas moins à poursuivre mon ouvrage ?

Fermer l'écriture littéraire aux commentaires ? - Ma foi. Cela ne reviendrait-il pas à radoter tout seul dans son coin ? Franchement, à quoi sert de montrer de belles tomates sur son étal si personne n'a loisir de s'exclamer : "Mais qu'elles sont grosses ces tomates ! " ou bien : "Elles sont un peu cabossées ces tomates" ou encore : "Moi j'aime pas les tomates, je préfère les haricots verts" ou même : "Elles sont bio tes tomates ou c'est encore de la merde bourrée de pesticides ?"

Et plus je développe mon idée... plus je me rends compte que je ne peux pas me passer de vous. Alors je vous laisse la parole. Caressez-moi, cassez-moi, c'est du pareil au même. J'ai besoin qu'on me lise.

PS - Et je vais vous faire un aveu : personnellement, je ne sais pas du tout commenter la littérature des autres. J'ai toujours l'impression de m'aventurer en terrain privé. De forcer le barrage de l'intime. Et de faire ingérence en y allant de mon pauvre petit avis perso qui n'est, bien souvent, que la pâle et futile redite de ce que vous avez si bien dit.

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Un mec

Publié le 15 Mars 2013 par Thaddée's dans Poésie 2013 Catharsis

La-centauresse-et-le-faune.jpg

Centauresse et faune, groupe en bronze situé à l'entrée du parc de la Tête d'Or, Lyon - Sculpteur : Augustin Courtet (1821-1891) - Photo prise par CoolAzerty, le 10 janvier 2010, avec un Nikon D90

 

→ ♪♫♪ ←

 

Textuel sexuel / Et direct au plexus

Ta littérature / Est gargantuesque

On y subit le flux / Des excès sans complexe / Obsédés par le cul / D'hottentotes femelles

Mais je sais lire clair / Et te le dis tout net / Soi-disant un salaud / De la plus basse espèce / Des torrents entrent en crue / Dans son coeur dans sa tête

T'es rien d'autre qu'un mec / Pas même ithyphallique / Assez content de l'être / Qui écrit sa musique.

© 14.03.13 Catharsis TS

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L'escapade

Publié le 15 Mars 2013 par Thaddée's dans Poésie 2013 Catharsis

J'irai sous le couvert

Des gros platanes verts

Siffler une orangeade

En souriant aux gens.

 

Jour léger de balade

A cent lieues d'aujourd'hui

Retrouver ma jeunesse

Et quelque rêve enfui.

 

© 09.03.13 Catharsis, TS

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Amerrissage nocturne, l'oiseau danse

Publié le 14 Mars 2013 par Thaddée's dans Echange et Partage

amerissage--1100.jpg

Amerrissage... nocturne. Une photo de Gérard Méry. Voir l'original sur son blog en cliquant ici. La présente photographie ne peut pas être modifiée à des fins commerciales ou publicitaires, ni copiée ou reproduite sous quelque forme que ce soit sans l'autorisation du photographe.

 

Quand cette photo s'est affichée à l'écran, par extraordinaire j'étais à quelques mètres de l'ordinateur. Alors, la beauté sublime de cet oiseau m'a été révélée : cet oiseau qui touche la mer en pleine obscurité, cet oiseau est rempli par le ciel bleu !

Gérard Méry, son auteur, c'est : une photo par jour. A mon sens : un des plus grands photographes que je connaisse.

A la vue de cette mouette aux ailes éployées, d'un seul coup d'un seul m'est revenu en mémoire un des premiers poèmes que j'ai écrits. Mes plus anciennes lectrices, mes plus anciens lecteurs se souviendront certainement de L'oiseau danse.

 

L’oiseau danse

entre deux airs

comme l’eau claire

il se balance

et sur la terre

une ombre passe

à peine une ombre

une fugace

échappée d’ailes

et l’oiseau danse

il est lumière

et se balance

de la terre

elle est si noire

il est si bleu

comme le ciel

il est si beau

l’oiseau qui danse

et nous qui sommes

rivés par terre

il nous ravit

et nous rend graves
parce qu’un oiseau

c'est comme un ange

aux ailes blanches

c’est l’innocence

il a sa place

au fond du ciel

mais nous

qu’est-ce qui nous reste

à part l’enfer

oiseau qui danse

à part l’enfer

et la souffrance

nous sommes

si cruels.

 

© 2007 Crypties, TS

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Des grues au palais céleste

Publié le 14 Mars 2013 par Thaddée's dans Echange et Partage

Aujourd'hui c'est journée Partage. Je vais commencer par une photo qu'Orfée m'a envoyée le 4 de ce mois et que j'avais soigneusement conservée dans mes archives. Je l'illustre par une histoire que j'ai trouvée sur le Net.

Ensuite, une photo de Gérard viendra illustrer l'un de mes tout premiers poèmes.

Et pour finir, je mettrai en ligne un poème inspiré par une lecture que j'ai faite hier et qui n'a pas été sans me chauffer les neurones (au bon sens du terme).

Les blogs sont un espace de libre échange et d'inspiration toujours renouvelée.

orfee-grues-cendrees.jpg

Grues cendrées par Orfée, le 4 mars 2013. La présente photographie ne peut pas être modifiée à des fins commerciales ou publicitaires, ni copiée ou reproduite sous quelque forme que ce soit sans l'autorisation du photographe.

 

La tour de la Grue jaune (Chinois: ; Pinyin: Huánghè lóu), ou pavillon de la Grue jaune, est un bâtiment de grande importance pour l'histoire de l'art chinois, édifié à Wuhan, province de Hubei, dans la république populaire de Chine. Son plus haut balcon offre une belle vue du fleuve Yangtze à l'Ouest. À l'Est de la colline on peut également, pour quelques yuans, faire sonner la grande cloche du temple.

Cui Hao (en) (崔颢), un célèbre poète de la dynastie Tang, a visité la structure au début du VIIIe siècle. Son poème intitulé « La Tour de la Grue jaune » fit de la tour le bâtiment le plus célèbre de la Chine méridionale. Ce poème raconte qu'un universitaire, se tenant debout dans la tour, aperçut une grue en vol. Il lui demanda de s'atteler sur son dos et de faire une promenade. Elle le conduisit au palais céleste, et on ne le revit jamais.

 

Cui Hao, (, Cuī Hào) « La Tour de la grue jaune », 《》.

 

昔人已乘黃鶴去,
此地空餘黃鶴樓。
黃鶴一去不復返,
白雲千載空悠悠。
晴川歷歷漢陽樹,
芳草萋萋鸚鵡洲。
日暮鄉關何處是?
烟波江上使人愁。

 

Ici un autre poème qui relate l'évènement écrit par Li Bai.

 

黃鶴樓送孟浩然之廣陵
故人西辭黃鶴樓,
烟花三月下揚州。
孤帆遠影碧空盡,
唯見長江天際流。

 

que l'on pourrait traduire à peu près par:

 

Mon vieil ami a fait ses adieux à l'ouest, ici à la Tour de la grue jaune,
En ce troisième mois où un nuage de saule fleurit, il va à Yangzhou.
Le voile solitaire est une ombre lointaine, au bord d'un bleu vide,
Du ciel je ne vois plus que le débit du fleuve Yangzi au lointain horizon.


La Tour de la grue jaune
est aussi un poème écrit par Mao Zedong, en 1927.
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Dis-moi à quoi tu penses

Publié le 13 Mars 2013 par Thaddée's dans Poésie 2013 Catharsis

Qu'y a-t-il dans la terre

Qui nous rappelle à l'ordre

A cinquante ans passés ?

 

Entends le chant du coq

Un nouveau jour se lève

Sera-t-il le dernier ?

 

Qui y a-t-il dans le ciel

Qui met un peu de baume

Sur nos cuisantes plaies ?

 

Les oiseaux chantent fort

On est déjà le soir

A fermer ses volets.

 

Qu'y a-t-il sur la mer

Qu'y a-t-il sur la plaine

Qui nous donne à rêver ?

 

La montagne est tragique

La campagne déserte

Le désert ensablé.

 

Il fallait vivre en ville

Il fallait travailler

C'est ce qu'on aura fait

 

Tout seuls comme des îles

Avec des vagues autour

Qui nous font vaciller.

 

Qu'y a-t-il sur la route

Un caillou des cailloux

Qui nous blessent le pied

 

Qu'y aura-t-il demain

Qui forcera le doute

Et nous fera pleurer

 

Que s'est-il passé hier

Est-ce que tu t'en souviens

L'aurais-tu oublié ?

 

Le jour de ta naissance

Il est si loin derrière

Et qu'y eut-il après.

 

© 06.03.13 Catharsis, TS

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Quatre instantanés de petites vies animales

Publié le 13 Mars 2013 par Thaddée's dans Photo et Vidéo

Comme je prépare assidûment la migration de mon blog, et que je ne sais pas encore ce que vont devenir exactement, sur la nouvelle plate-forme, les Images et les Vidéos archivées mais non publiées, j'ai décidé de remettre sur le blog les quatre vidéos de mes petits dont presque tous, malheureusement, sont morts à l'heure actuelle. Dans la troisième, on peut voir au premier plan ma perruche verte qui vit encore ; et dans la quatrième et dernière vidéo, vous l'aurez tous reconnu, c'est mon Félix alors qu'il n'avait qu'1 an et quelque.

A noter que ce matin, je me portais volontaire pour migrer mon blog vers OB Kiwi. Le staff m'a répondu : "Bonjour, la mise à jour n'est pas encore possible (les 1ers tests ont été effectués avec succès, donc d'ici quelques semaines ;))

Je ne vous cache pas ma déception. Mais comme j'ai répondu au staff, je m'en retourne ronger mon frein pendant encore quelques semaines ... Bonne soirée à tous.

 

 

 

 

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Les voix du poème, à écouter à Lyon jusqu'au 16 mars 2013

Publié le 13 Mars 2013 par Thaddée's dans Lecture Au coin du feu

printempsdepoetesbor-c62rLa 15e édition du Printemps des Poètes se tient à Lyon et l'agglomération lyonnaise du 9 au 16 mars 2013, sur le thème « Les voix du poème » 

 

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« Ainsi, j’ouvre des livres comme une certaine fureur ouvrait la bouche de l’oracle − et tes mots disent ce que je cherchais, eux qui ne l’avaient jamais dit avant que je le cherche. »


Bernard Noël, La Chute des temps

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