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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

Vieillir ou mourir

Publié le 21 Juin 2013 par Thaddée dans Poésie 2013 Catharsis

 

Par Thaddée © 21 juin 2013, Catharsis

 

Tu ne veux plus vieillir

La vieillesse est privée

D'avenir et de rêves.

 

C'est une fleur de lys

Cet outrage suprême

Qui te dégoûte d'être.

 

Regarde vers l'Ouest

Les crues les cataclysmes

Les rues les murs les toits

Crouler si loin de toi


Ces milliers de victimes

Effarées de leur sort

Remercier le ciel

D'être vivantes encore.

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Le bateau rouge

Publié le 19 Juin 2013 par Thaddée dans Photo et Vidéo

DSCI0067.JPGC'est bientôt la fin de la série des photos prises au mois de mars dernier. Ici, un bateau photographié en fin de journée. J'ai une passion pour les bateaux, et ce que j'aime à Sète c'est qu'ils sont partout ... même au bout des rues. C'est un spectacle stupéfiant en même temps qu'incroyablement apaisant. Quelques minutes plus tard les mouettes seront au rendez-vous, planant au-dessus des chalutiers, perchées sur les lampadaires. Ces fins d'après-midi à Sète, je ne sais pourquoi, ont quelque chose de poignant. Au mois de mai aussi, j'ai ressenti la même chose : envie de rester, de dormir ici, au milieu des bateaux, et de me réveiller avec l'odeur de la mer.

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Savoir vieillir, François Fabié (recueil Ronces et lierres)

Publié le 19 Juin 2013 par Thaddée dans Lecture Au coin du feu

françois fabiéJe n'ai pas trop l'habitude, sur ce blog, de publier la poésie "des autres". La littérature étrangère et française regorge de tant d'auteurs et de tant d'oeuvres poétiques ... Pour avoir lu ce poème chez quelqu'un, aujourd'hui, je fais exception à la règle. Il s'agit du poème "Savoir vieillir" écrit par François Fabié, extrait de son recueil "Ronces et lierres". François Fabié, poète régionaliste* français, est né le 3 novembre 1846 au Moulin de Roupeyrac à Durenque dans l'Aveyron ; il est mort le 18 juillet 1928 à La Valette-du-Var dans le Var.

* En littérature, le régionalisme désigne le regard particulier porté par un auteur sur les paysages, les moeurs, les habitudes d'une région.
Exemples d'écrivains régionalistes : George Sand (1804-1876), Frédéric Mistral (1830-1914), Henri Pourrat (1887-1959).

 

.............................

 

Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire,
Tout haut, non pas pour voir protester les amis,
Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
Ce que la veille encore on se croyait permis.

Avec sincérité, dès que l'aube se lève,
Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour.
À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve
Et lui dire tout bas un adieu sans retour.

Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes,
Et nourrir son esprit d'un solide savoir ;
Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes
Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.

Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,
Craindre d'être importun, sans devenir sauvage,
Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.

Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
Prier et faire un peu de bien autour de soi,
Sans négliger son corps, parer surtout son âme,
Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi,

Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,
Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,
Pour que les tout petits ne versent pas de larmes
Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.

 

Il existe une autre variante pour la fin de ce poème :

 

Sans négliger son corps, parer surtout son âme,
Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi,

Puis un beau soir, discrètement souffler la flamme
De sa lampe, et mourir parce que c’est la loi.

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La mer à l'assaut du théâtre de la mer

Publié le 18 Juin 2013 par Thaddée dans Photo et Vidéo

DSCI0062

C'était au mois de mars de cette année, par gros temps. Au mois de mai j'ai fait bien d'autres photos du théâtre de la mer. A voir prochainement sur le blog Papier de Verre, toujours en attente de sa mise à jour. Rien ne presse. Ce soir j'ai une pensée pour tous ceux qui habitent dans l'Ouest de la France et qui sont inondés. A ceux dont les vignes, la maison, la voiture, sont sinistrées par les orages de grêle. Ici sur la région lyonnaise très-très chaud d'un seul coup. A partir de demain, baisse des températures. Bonne soirée à ceux qui passent par ici.

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Ma joie de vivre, Denise Legrix (Partie2)

Publié le 16 Juin 2013 par Thaddée dans Lecture Au coin du feu

 

La preuve vivante de la suprématie de l'esprit sur la matière

 

denise-legrix-3.pngDans la seconde partie de son livre "Ma joie de vivre", Denise Legrix s'éloigne de sa vie personnelle pour se rapprocher des autres et de Dieu. En 1960, le jury du Prix Albert Schweitzer est présidé par Jean Rostand, et les délibérations ont lieu à Paris au Palais d'Orsay. Le Prix Albert Schweitzer lui est décerné pour son premier livre "Née comme ça". S'ensuit une tournée de conférences qui la conduiront aux États-Unis pour y recevoir le Prix Lane Bryant du dévouement. Jour après jour, s'appuyant sur son expérience personnelle, elle réfléchit aux moyens, pour tous, de dépasser et de surmonter un handicap de quelque nature et de quelque origine qu'il soit, de naissance comme c'est son cas, ou causé par une maladie, un accident, ou la guerre. C'est la première personne à dire qu'il ne faut pas appeler "handicapé" une personne ayant un handicap : car "être handicapé" désigne un état définitif ; alors que "avoir un handicap" sous-entend que la situation peut évoluer non seulement à force d'efforts et de volonté, mais aussi grâce à de l'aide extérieure, et surtout grâce à l'amour.

"Je suis certaine que la pire erreur consiste à laisser la personne avec un handicap dans son état, et la rendre en quelque sorte "différente" par notre "indifférence". Il faut que, dans la société, elle se considère et soit considérée comme tout individu responsable de lui-même et devant les autres. Il ne faut pas qu'on le place sur une voie de garage, en disant : "Il n'y a rien à faire ..." Il y a toujours quelque chose à tenter ! Ne serait-ce que de donner le plus grand des biens qui est la dignité."

Elle n'aura de cesse jusqu'à sa mort en 2010 de faire entendre son vibrant plaidoyer pour le respect de la vie. Ainsi se trouve-t-elle en 1962 directement impliquée dans les débats qui font fureur dans le cadre du procès de Liège : une maman a tué sa petite fille qui est née sans bras. A cette époque-là, un somnifère passant pour être inoffensif, la thalidomide, et prescrit aux femmes enceintes est responsable de malformations des membres supérieurs chez les nouveaux-nés. Denise Legrix sera invitée par son éditeur à prendre part à une conférence de presse évoquant l'affaire.

"Qu'ai-je dit ? Que j'étais née, moi, dans une famille où l'on m'avait acceptée au même titre que mes deux aînés, enfants normaux ... Que je n'avais jamais eu l'impression d'être un fardeau pour mes parents, au contraire ... Qu'en m'aimant, on m'avait appris à aimer. Qu'un être qui se sent aimé tente de se rendre utile à ceux qui l'aiment et, du même coup, développe au maximum toutes ses capacités ... "

"Je proclame, j'affirme que je suis heureuse de vivre ! "

Vivre, joie de vivre, aimer la vie : c'est son leit-motiv. Elle n'en démordra pas jusqu'à son dernier souffle.

"J'aime la vie.

Or, on ne vit bien que dans l'effort. Perdre le goût de l'effort, c'est perdre la joie de vivre. Il y a des gens qui réussissent dans la vie.

Mais la seule réussite n'est pas celle de l'argent, ni de la domination.

La seule réussite est celle de la vie intérieure.

Certaines vies réussies sont des vies obscures. Des vies de pauvreté. Des vies ignorées.

A chacun la réussite qu'il mérite.

Et dans ce formidable élan de vie qui fait d'elle ce qu'elle est Denise multiplie les rencontres avec non seulement des personnes ayant un handicap, mais aussi des délinquants, des détenus, des petits enfants de la rue, des drogués ... même une minette qu'elle fera sienne jusqu'au jour où : "Mais un matin, j'ouvris les volets, croyant l'avoir entendue, hélas nous ne l'avons jamais revue. Nous avons cherché sur la route, les allées, partout.

"Adieu Minette".

Et tous les gens qu'elle croise reçoivent un peu de sa force. Des enfants sans mains apprennent à manger tout seuls avec sa fourchette spéciale. Des partisans de l'euthanasie se reconvertissent en faveur du droit de vivre pour tous. La voilà en Israël, à ressentir dans sa chair éprouvée la souffrance de Jésus crucifié. Partout où elle passe, elle donne de sa force et de sa joie. Les années passant, elle se fait de plus en plus simple et humble.

"Née privée de bras et de jambes, je ne suis peut-être qu'une partie de l'humain. Mais qu'importe si cette partie, précisément, est porteuse d'âme ? Qu'importe, si ce petit corps peut faire plus, grâce à ce manque, qu'il n'aurait fait dans sa plénitude matérielle ? "

"Le grand secret de l'homme, sur la terre des hommes où nous vivons, n'est-ce pas de découvrir, envers et contre tout, en nous-mêmes, les pépites d'or de l'humain afin de pouvoir partager ce trésor souterrain avec les autres."

... Et en 1970, elle donne naissance à son enfant : L'ANEEAD ; Association Nationale d'Entraide aux Enfants et Adultes Dysmaliques.

Une oeuvre, une vie. Destin exceptionnel d'une femme exceptionnelle. Exceptionnelle non parce qu'elle était privée de bras et de jambes. Mais parce qu'elle en a fait plus, avec son lourd handicap, que le commun des mortels.

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Ma joie de vivre, Denise Legrix (Partie1 )

Publié le 15 Juin 2013 par Thaddée dans Lecture Au coin du feu

Denise-Legrix.jpgDon de la nature, un tableau de Denise Legrix, peintre de la bouche

 

Née comme ça

 

Née en 1910 à Cahagnes dans le Calvados, Denise Legrix décède centenaire en 2010 à Lisieux dans le Calvados.

... Tout commence avant-hier : Tandis que je mange, mes yeux se promènent évasivement sur le titre des livres qui surchargent ma bibliothèque. Un titre qui ne me dit rien, soudain retient mon attention : "Ma joie de vivre". Tiens, me dis-je, c'est quoi ce livre, je crois bien ne l'avoir jamais lu. Pour en avoir le coeur net je prends l'ouvrage en main. Là, je me fige : sur la couverture en photo, une femme très belle avec des moignons à la place des bras.

Denise Legrix est née comme ça : sans bras ni jambes. Elle est atteinte de dysmélie : c'est un handicap physique caractérisé par la malformation, ou l'absence, des os longs des bras ou/et des jambes.

Dès son plus jeune âge, Denise n'entend pas rester le pantin qu'on fait chanter sur la table : elle travaille de toutes ses forces au gain de son autonomie. Mettant le moindre tabouret à contribution pour se déplacer toute seule sans l'aide de personne. Il en va de même avec ses repas, sa boisson, qu'elle prend par elle-même ; elle apprend à écrire ("Le papier accepte tout. Quel incomparable confident ! ") ; elle se met à la couture ... mais surtout se découvre très jeune une vocation pour la peinture. Rien ne peut venir à bout de sa volonté, de son courage et de sa ténacité. Denise Legrix se fera connaître comme étant une peintre de la bouche. Elle est aussi l'auteur d'un premier livre "Née comme ça" qui sera traduit en sept langues et qui lui vaudra en 1960 le Prix Albert Schweitzer.

Et du courage il lui en faudra pour surmonter son handicap, les terribles ragots des voisins, l'impensable cruauté des forains qui séquestrent, exhibent, exploitent "la femme-tronc".

C'est là qu'on se dit : faut-il vraiment laisser vivre un enfant dont on sait qu'il souffrira toute sa vie d'une horrible infirmité, le livrant au regard et au jugement impitoyables des autres. Denise elle-même, sitôt qu'elle est en âge de raisonner, se pose la question : "Pourquoi le bon Dieu l'avait-il fait ? (Finaud le canard boiteux) Et moi ? Étions-nous des sacrifiés ? J'entendais bien monsieur le Curé, quand il passait à la maison, répéter que j'étais bénie, que les enfants disgraciés étaient ceux que le bon Dieu aimait le plus. Drôle de façon d'aimer, avouons ! Non ! Une simple distraction du ciel".

D'un autre côté ... cette enfant est en si bonne santé, elle se bat tellement pour s'en sortir : de quel droit l'aurait-on empêchée de vivre ?

"Et je couds, je fais de la tapisserie - une descente de lit pour Francette (sa poupée préférée) - tout en continuant à épier les battements de mes tempes et du temps."

"Ma joie de vivre" est un livre dur, surtout dans ses premières pages où l'auteur décrit les apprentissages tous plus ardus les uns que les autres de sa petite enfance en marge, sans jambes et sans mains. Je dirais qu'il faut s'accrocher pour surmonter un premier réflexe ... de rejet. Une fois qu'on a franchi le cap des tout premiers apprentissages, on se prend d'envie d'avancer à toute vitesse dans le récit de ses épreuves et de ses exploits. Des épreuves qui, bien souvent, nous feront revoir à la baisse nos petits soucis de santé, nos petits tracas quotidiens. C'est vrai : qu'est-ce que nous ferions sans nos mains ?

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Chaumières et châteaux

Publié le 14 Juin 2013 par Thaddée dans Photo et Vidéo

DSCI0002.JPGLe 8 mai j'allais à Nature en Fête dont je vous montrerai les photos plus tard, lorsque je croisai ce charmant bâtiment flanqué de sa tour blanche. Entre nous ... je le prends en photo chaque fois que je me rends à Nature en Fête. Par contre je ne connaissais pas encore ...

DSCI0004-copie-1.JPG... cette ravissante petite maisonnette nichée dans la verdure avec ses fenêtres et sa porte en ogive, ses arcades et sa tête en pierre enchâssée dans le mur (voir la phoso ci-dessous). Je me suis demandé à quoi servait cette petite maison d'où se dégage un indifinissable mystère ...

DSCI0005.JPG

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Nouvelles en vrac

Publié le 14 Juin 2013 par Thaddée dans Les blogs et moi

élémentsJ'aime bien ce Thème "Éléments" (ci-contre) mais problème :

je viens de m'apercevoir

que les textes rédigés en taille police 2 sont illisibles.

Donc il me faut en changer à nouveau.

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Je crois que je vais remettre le Thème que tout le monde aime bien si je m'en réfère aux 70% de votes au sondage d'il y a quelques mois. De toute façon aucun autre ne me plaît. Ceux qui me plaisent sont trop étroits, ou trop comme ci ou trop comme ça.

Côté commentaires : ils restent fermés pour l'instant.

Côté CB : pas d'opération suspecte sur mon compte.

Côté "mouvement social" du réseau des transports en commun lyonnais : ça aurait pu être pire, même si les temps d'attente et les conditions de transport, proprement insupportables, rendent plus que jamais d'actualité l'acquisition d'un deux-roues (mais pas sur Bon Coin, voir mes articles précédents).

Côté santé : ça va.

Côté Félix : ça va très bien ♪♫♪. Lui et moi on vous embrasse et on vous souhaite un beau week-end.

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Inspiration, le souffle de la mer

Publié le 14 Juin 2013 par Thaddée dans Photo et Vidéo

DSCI0059.JPGDSCI0060.JPGDSCI0063.JPG

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Planète tétraèdre ne tourne pas rond

Publié le 13 Juin 2013 par Thaddée dans Planète tétraèdre ne tourne pas rond

Pas (encore) d'opération suspecte sur mon compte : je dois passer tous les jours à la banque faire le point avec "l'hôtesse d'accueil", aussi avenante qu'une taulière malgré son visage d'ange. Le mardi où j'ai pu enfin raconter ce qui s'était passé ne voilà-il pas qu'elle prend des airs supérieurs pour me dire : "Ah mais le travail ça passe après, il fallait faire opposition tout de suite ..." Je l'interromps très sec : "Je viens ici chercher de l'aide, pas des leçons de morale." Ma réaction l'amadouera un peu. C'est vrai quoi. Je me fais arnaquer, ça vous secoue drôlement ce genre d'entourloupes, sur le moment je ne sais pas quoi faire puisque il m'a rendu ma carte et comme je dis à la taulière ça ne m'arrive pas tous les jours de me faire voler ma carte bleue alors pour les bons réflexes il faudra repasser. Elle me soutient que le numéro d'appel est inscrit dans l'agence. Où ça ? - Il y a quelques mois, un homme âgé qui venait de se faire voler sa carte a cherché partout sans jamais le trouver le numéro d'appel pour faire opposition. Et quand bien même. Si je l'avais trouvé ce fichu numéro. L'escroc était toujours à l'intérieur, que fallait-il faire et dire ? - Excusez-moi monsieur, attendez que je relève le numéro pour faire opposition.

Bref. Tout à l'heure je lui demande combien va me coûter le renouvellement de ma CB. "Oh ce n'est pas cher, affirme-t-elle, 6 ou 7 euros pas plus". La confiance règne... je téléphone après coup pour avoir une idée plus précise des dernières opérations effectuées sur mon compte : 23,40€, frais de carte bancaire. Tout est dit. Le personnel de cette agence laisse vraiment à désirer.

(14.06.13 - Erratum (avec mes excuses) : la somme de 23,40 correspond à un paiement par carte, donc rien à voir avec les frais de renouvellement de CB.)

Mais bon ... qu'est-ce qui marche bien dans ce pays ? - Le commissariat d'Oullins était plein à craquer de plaignants ; pas assez de policiers pour prendre toutes les plaintes. Nous sommes dans l'inversement proportionnel : il devrait y avoir moins de plaignants, donc moins de délits, que de policiers.

Demain, bonne nouvelle : le réseau des transports en commun lyonnais fait grève. Mais ils ne disent pas qu'ils font grève, c'est trop violent. Ils parlent de "mouvement social" pour faire passer la pilule. Et après on s'étonnera que j'éprouve l'irrésistible besoin de m'acheter un deux-roues.

Et partout : vols, agressions, meurtres, attentats. On arrache aux femmes (et même aux hommes) leurs colliers en les traînant sur le sol, en les rouant de coups. Ces lâches s'y mettent à plusieurs pour arriver à leurs fins.

Le soir quand on rentre chez soi on voudrait pouvoir se remettre de toute cette violence étourdissante, mais non. Internet et la télé en remettent une couche : l'affiche du film "L'inconnu du lac" fait polémique. Ah bon. Le croquis ludique de deux silhouettes masculines qui s'effleurent la bouche ça fait scandale. Où va-t-on. Et puis France Gall se met en colère contre Jenifer. France Gall, ce n'est pas une chanteuse que j'affectionne particulièrement mais sur ce coup, bon sang, elle a raison. C'est un peu facile, à mon avis, de récupérer des textes à succès et de les napper à sa sauce pour se faire de l'audience et du fric. "Cet hommage c'est comme si j'étais morte", dit-elle. Je suis d'accord avec elle : les hommages c'est fait pour les morts, ça ne s'adresse pas "aux personnes qu'on admire et qu'on respecte" dans le seul but de les déposséder de leur oeuvre. Jenifer manquerait-elle de sens créatif à ce point, qu'elle doive se servir impunément dans le répertoire d'une chanteuse aussi connue et reconnue que France Gall ? - Écrivez donc vos textes, et si vous n'en êtes pas capables, changez de métier.

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