Quand il faut y aller il faut y aller

Le lundi 6 janvier 2013 est un grand jour, à marquer d'une pierre blanche : ce 6 janvier, à 08:21, j'ai reçu d'Overblog le feu vert pour la mise à jour de mon blog ! - J'en avais fait la demande ce samedi sur le forum ; Kinou m'avait répondu qu'elle "faisait remonter" ... et voilà. Aujourd'hui, Overblog a satisfait à ma demande.

Pourquoi tant de hâte à migrer, me demanderez-vous. Alors qu'un très grand nombre de blogueurs a fui la plate-forme pour aller se réfugier chez d'autres hébergeurs, alors que d'autres attendent la mise à jour obligatoire avant de prendre la poudre d'escampette, moi je demande la mise à jour.

Mise à jour que j'attends en rongeant mon frein depuis l'annonce de la création d'une toute nouvelle plate-forme. C'était en juin 2012. Depuis cette date, je ne compte plus mes allées-venues ni mes expériences sur d'autres plates-formes. Parce que cest un fait : attendre en ne voyant rien venir comme ma soeur Anne ; lire sur le forum et sur le blog d'Iv-Oam tous les bugs, les couacs et les mauvaises surprises que réserve Kiwi aux migrants ; tout cela me portait sur les nerfs au point que bye-bye, j'ai bien souvent tenté ma chance ailleurs.

Mais ailleurs, je n'ai jamais pu me sentir chez moi. La plate-forme la plus conviviale et la plus évoluée n'a pas réussi à me convaincre de rester. Il faut bien que je me l'avoue : je ne peux pas me passer d'Overblog. J'ai commencé sur OB ; je continuerai sur OB.

Si j'avais eu le choix, comme tant de blogueurs l'ont espéré, de rester ad aeternam sur l'ancienne plate-forme, c'est ce que j'aurais fait bien sûr. Je ne suis pas adepte des changements qui bousculent mes habitudes. Mais l'ancienne plate-forme est appelée à disparaître d'ici peu. Et je ne veux pas attendre la dernière minute pour migrer mon blog sur Kiwi. Quand il faut y aller, il faut y aller.

C'est ici mon dernier article sur l'ancienne plate-forme. Mon bon vieil Overblog, je te regretterai. Je regretterai tes nombreuses fonctionnalités pensées pour les internautes lambda que nous sommes. Je regretterai même tes bugs, le correcteur orthographique en rade depuis des lustres, et les articles et commentaires qui mettent des siècles avant de s'afficher. C'était une bonne plate-forme. Et c'est fini pour elle.

Je pense effectuer la mise à jour dans la soirée. Je vous attends donc "de l'autre côté", sur Kiwi, sur cette plate-forme qui a fait fuir sur Eklablog les trois-quarts de mes contacts et qui fait pâlir celles et ceux qui ont tenté l'aventure de la migration. Je ne sais pas trop ce qui m'attend là-bas. Cela fait longtemps que je n'ai rien publié sur mes blogs-tests. Depuis, Kiwi a beaucoup évolué, même si de nombreux blogueurs s'arrachent les cheveux.

Je vous retrouve sur Kiwi ce soir ou demain. J'emporte mon Thème violet. D'ici là bonne soirée. Je vais vérifier mes erreurs de frappe, mettre en page l'article, le publier ... et je dirai adieu à l'ancienne plate-forme.

Dernières photos de la série "cimetière de Sainte-Foy". Après les statues et la lumière, voici venir les couleurs. Le tout c'est d'ouvrir l'oeil et le bon. Les cimetières ne sont pas gris et froids. Ce sont des jardins tendrement entretenus par la famille des morts. Le seul endroit, peut-être, où l'on se penche pour ramasser une fleur artificielle, tombée dans l'allée, afin de la replacer dans son bac ou dans son pot. C'est ce que j'ai fait ce dimanche matin, parce qu'on ne vole pas les morts. Cet article est programmé. Passez une bonne journée, à bientôt.

Demain lundi étant une journée très chargée je programme cet article aujourd'hui dimanche. Comme annoncé nous poursuivons (si vous le voulez bien) notre promenade au cimetière de Sainte-Foy. L'objet de ces photos ce n'est pas tant les tombes que la lumière et le banc de brume qui donne une illusion d'écume à l'horizon. Les photos datent d'hier. Je vous souhaite à toutes, à tous, un bon début de semaine. A très bientôt.

Voilà qui ravira Fanfan Pirate, mais qui ne remontera pas le moral d'autres blogueurs auprès desquels je présente mes excuses. Hier soir, s'est abattu sur ma petite commune un violent orage. Des roulements de tonnerre interminables. Et j'ai bien cru que la foudre était tombée sur le toit, quand un éclair d'une force inouïe est venue frapper ma table de travail.

Ce matin j'avais grande envie de sortir prendre des photos. J'en ai pris 62. Je vous rassure, toutes ne sont pas du cimetière et de ce monument.

Dans ce cimetière repose une personne auprès de laquelle j'ai travaillé pendant deux ans environ. J'ai fait un petit détour par sa tombe, pour lui dire que je pensais à elle et que je souhaitais de tout mon coeur qu'elle repose en paix après la vie tourmentée qu'elle avait eue. Nul doute qu'elle est plus heureuse à présent qu'elle a rejoint quelques membres aimés de sa famille. Ce n'était pas une vraie prière, mais c'est comme ça que je prie, et quand je le fais c'est du fond du coeur et je crois à ce que je dis.

Rassurez-vous : ces vues n'ont rien à voir avec mon moral qui est au beau fixe depuis le début de l'année. Ma grippe intestinale, c'est fini. Je vais bientôt pouvoir retrouver ma famille.

Avant de partir j'ai (enfin ! ) lu la notice de mon Polaroid, ne serait-ce que pour apprendre à supprimer les photos qui encombraient sa mémoire (quand est-ce qu'on pourra faire la même chose pour nous, supprimer les mauvais souvenirs ? - Quoique, à mon avis, ce ne soit pas une bonne idée : les mauvais souvenirs aussi construisent notre histoire et notre identité. Nous ne voudrions pas oublier nos chers disparus n'est-ce pas ? ). Et lisant la notice de mon Polaroid j'ai aussi compris comment faire des vidéos. J'en ai fait une de mon Félix mais comme il dormait à poings fermés (heu ... ) je ne crois pas que je la mettrai en ligne. Nous attendrons qu'il coure dans tous les sens et joue comme un petit fou. A toutes, à tous, un beau dimanche, et régalez-vous avec votre galette des rois. Pour moi, je ne dérogerai jamais à cette succulente tradition.

Par Thaddée © 4 janvier 2014, Quintus

Transcription d’un rêve fait dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 janvier 2014

Il tue des oiseaux rouges

Au-dessus de l’abîme

Je voudrais les aider

Mais j’ai trop le vertige

Il y a des gens morts

Au musée d’à-côté

Qu’est-ce donc cette ville

Où l’on meurt où l’on tue

Sans arrêt ?

Je bouche mes oreilles

J’entends crier l’oiseau

J’ai beau fermer les yeux

J’ai pu voir le couteau !

Il y a l’enfant mort

Qui respire

Qui se lève et qui dicte

Sa loi

Lui je l’aime et pourtant

Je le quitte

Mais qu’est donc cette ville

Où tout le monde fait

N’importe quoi !?

Vous êtes nombreux à rechercher, pour embellir et structurer vos articles dédiés à la gent féline, des séparateurs qui restent dans le thème. J'en ai trouvé quelques uns qui pourraient vous plaire. Tous ces séparateurs proviennent du blog de Zézéte. A consommer sans modération.

Par Thaddée © 3 janvier 2014, Quintus

Vivent la vigne

Et l’olivier

L’humble colline

Au flanc pelé

La vieille terre

Privée d’église

Où vont la chèvre

Et son berger

Les précieux restes

D’un temple antique

Aux os blanchis

De patriarche

Et moi je suis

Des vieilles terres

Et mon bonheur

Est ici-bas.

Félix et moi nous vous adressons nos voeux pour la Nouvelle Année. Qu'elle préserve votre santé, et ceux que vous aimez. Et pour le reste ... eh bien c'est un peu à nous de faire de l'année 2014 l'année de nos rêves. A toutes, à tous, de tout notre coeur Bonne Année,

Félix et Thaddée