... Soyez indulgents : je n'ai pas trouvé de titre plus approprié
Lors de ma promenade ce dimanche, j'ai pris un chemin qui descendait vers l'inconnu. Sur mon trajet, tandis que je m'égarais délicieusement sous les arbres, par temps frais, j'ai croisé cette magnifique demeure toute en terrasses, balustrades et tourelles. Comme quoi, on peut sillonner dans tous les sens, pendant six années consécutives, une petite commune de poche, et découvrir avec surprise et par hasard de nouvelles choses à côté desquelles on passait jusque là sans le savoir.
Pas facile à photographier : cette demeure cossue se niche sur une butte à l'abri d'un parc touffu. Ce qu'on peut en voir, pourtant, suggère une architecture tarabiscotée, tout à fait dans le genre que j'aime. J'ai toujours eu du goût pour le baroque et le compliqué, mais j'aime aussi les petites maisons plus humbles et toutes simples. En vérité, j'aime beaucoup toutes les maisons, qu'elles soient grandes ou petites, tape-à-l’œil ou discrètes. Parce qu'une maison, c'est la vie. Un être humain sans maison, à moins qu'il soit nomade, est un être déshumanisé, fragile, exposé à tous les dangers.
Griffures de lierre en façade, comme si le mur était écrit en dialecte végétal. En parlant de végétal ... demain (si j'ai le temps) j'aurai le plaisir de partager avec vous l'étonnante découverte que j'ai faite en me perdant presque délibérément à la croisée des chemins. Mais pour l'instant je vous souhaite à toutes et tous un bon début de semaine, et bon courage à ceux qui travaillent en attendant les vacances.