C'était le 17 zuin 2012

Woilà : y'a mon copinou Phiphi qu'a proposé de m'inscrire au Thème du mois : Les çats qui boivent au robinet. Mais la dernière photo de mamaw l'était vraiment pas bonne alors ze lui ai rappelé qu'y avait toute une série de photos de moi prises le zour où z'ai appris à boire au robinet. Mawmaw les a recercées et les remet pour vous. Phiphi si tu as besoin des photos pour ta communauté tu me demandes et moi ze demanderai à mawmaw de te les envoyer par maille.

Et si vous voulez lire ou relire la petite histoire qui va avec ce zour mémorable ze vous mets le lien de l'article publié en zuin 2012. Faites de zolis rêves les z'amis. Quoi, les çats, on rêve de souris ☺.

2014 : le Vieux Lyon fête ses 50 ans de classement

18 juin : Inauguration de l'exposition sur les grilles du Palais de Justice historique : "Le Vieux Lyon au Palais". Afin d’associer le grand public aux manifestations du cinquantième anniversaire, des images sont installées sur les grilles du Palais de Justice, Rue Saint Jean, Rue du Palais de Justice, Rue de la Bombarde. Et ceci jusqu'à fin décembre. Ci-dessous, quelques photos que j'ai prises de l'exposition, ce dimanche 6 juillet.

Observez, sur l'image ci-dessous (clic pour agrandir) la photo de droite et le pigeon qui fait sa toilette sur le pilier de pierre : il me voyait prendre en photo la photographie prise par un photographe, d'une personne en train de prendre en photo la dame au balcon rouge.

Je peux bien l'avouer : j'ai failli, de nouveau, abandonner ce blog. Pourquoi ... je me réserve le droit de ne pas en dire plus long. Toujours est-il que je me laissais gagner, ces derniers temps, par un découragement qui ne faisait qu'empirer au fil des jours. Et quand c'est comme ça, eh bien je me retire en silence. Et puis ce matin, alors que je ne m'attendais à rien de neuf, une visite est venue bouleverser mes plans. Là non plus, je n'en dirai pas plus long. Mais cette visite a agi comme un déclencheur, et m'a donné l'envie de reprendre mon blog. Vaille que vaille. En espérant que l'inspiration littéraire me revienne.

On va laisser un peu tomber Saint-Jean qui ne déchaîne pas les foules et revenir sur un sujet que j'avais traité il y a bien quelques mois déjà : les travaux (tant attendus par les riverains) de la rivière Yzeron à Oullins. Ces travaux auraient dû avoir lieu depuis de très nombreuses années si la rivière n'avait pas traversé un grand nombre de communes incapables d'accorder leurs violons, et si les associations écologistes ne s'étaient pas mises en travers au nom de la protection de la flore et de la faune. Je ne juge pas, je ne fais que rapporter.

Les travaux ont enfin commencé comme on peut l'observer sur mes photos des berges, prises hier après-midi par temps couvert. Les ouvriers pataugent dans la boue et le bruit des machines de chantier. En arrivant par la passerelle du parc Chabrières j'ai reçu un choc : il n'y a plus de promenade aux vieux platanes. On a dû raser les arbres pour élargir le lit de la rivière. Une petite rivière qui ne paie pas de mine mais qui, comme beaucoup de petites rivières, entre en crue régulièrement pour inonder jardins et garages des riverains, désespérés de ne pas pouvoir revendre leur villa les pieds dans l'eau, comme l'avait avec humour annoncé sur sa pancarte de mise en vente un propriétaire fataliste. J'ignore combien de temps dureront les travaux, mais à mon avis plusieurs mois. Il me semble avoir lu quelque part, et je ne sais pas si c'est vrai bien que j'aie tendance à le croire : si l'Yzeron déborde et noie tout sur son passage, c'est parce qu'on a dévié son cours naturel. En quelque sorte un acte de vengeance ? - Ou plus prosaïquement : la nature reprend toujours ses droits.

Pour le reste, le centre d'Oullins, desservi maintenant par le métro, reste égal à lui-même avec de beaux monuments. L'ancienne cité industrielle, assez pauvre en regard de Sainte-Foy cité bourgeoise dévolue au séjour estival des Soyeux lyonnais, s'est bien rattrapée. Petite ville moderne, elle est surtout connue, et très fréquentée, pour sa Grande Rue regorgeant de boutiques et de petits commerces. Le lèche-vitrine, sans doute, a fait sa réputation.

Sauvegarder les données enregistrées sur le disque dur de son ordinateur (textes, images, vidéos ...)

Depuis très longtemps (entendez par là des mois et des mois) je me casse la tête à savoir ce que je dois faire pour sauvegarder mes données au cas où mon ordinateur, par exemple, attraperait un méchant coup de foudre. Si le disque dur expire, effectivement, on perd tout : fichiers d'images et de textes, la totale, il ne nous reste rien. La récupération de données par un technicien informatique n'est pas toujours possible. Cela m'est arrivé en 2007 : le disque dur s'est crashé ; le technicien m'a récupéré les deux fichiers textes les plus importants ; tout le reste est parti en fumée. Quelques solutions s'offrent à nous pour prévenir le pire.

• Solution n°1 : le disque dur externe

​Il prendra la relève d'un vieux disque dur condamné à s'éteindre à plus ou moins longue échéance. Je ne vous en dirai pas plus sur le sujet, le Maître de Frimousse ayant il y a quelque temps rédigé un excellent article sur la question.

• Solution n°2 : le Cloud

Le terme Cloud (nuage en anglais), particulièrement dans l'air du temps, recouvre l'ensemble des solutions de stockage distant. En clair, vos données, au lieu d'être stockées sur vos disques durs ou mémoires, sont disponibles sur des serveurs distants et accessibles par internet. Les différents intervenants disposent à cet effet de gigantesques champs de serveurs de stockages appelés Datacenter. Le Cloud est aussi souvent appelé Cloud Computing ou Nuage Informatique. (fnac)

On a tous entendu parler, plus ou moins, du Cloud d'Orange. Pourtant, jusque là, je n'avais pas réussi à franchir le pas. L'expression service de stockage et de partage en ligne me refroidissant un peu. En effet, tout ce qui est en ligne n'est-il pas susceptible d'être vu par n'importe qui ?

Quant au disque externe, eh bien :  il faut choisir le bon, l'acheter, l'installer, et y transférer tous les fichiers que l'on souhaite sauvegarder. Je ne vous parle même pas de la flemme mo-nu-men-tale qui s'est emparée de moi à la seule idée de partir m'acheter ce fameux disque dur externe.

Et puis aujourd'hui, paf, j'étais en train de mettre à jour, manuellement, mon Avast (qui protège mon ordinateur) et ne voilà-t-il pas qu'il me propose gentiment de m'inscrire pour profiter gratuitement de Dropbox. Quésaco me direz-vous. 

Pas de panique. Dropbox, c'est aussi un service de stokage et de partage à distance.

Comme tout ce qui se balade librement en ligne, Dropbox est sujet à controverse concernant la confidentialité et la sécurité des données. Ceci dit, j'ai sauvegardé en début d'après-midi mes quatre derniers fichiers d'images ainsi que tous les fichiers de mes romans. Mon disque dur est vieux de sept ans, il peut cramer d'une minute à l'autre, il fallait prendre des mesures préventives de toute urgence, si j'ose dire. Et vous, que faites-vous, qu'avez-vous fait pour sauvegarder les données de vos disques durs ?

Pour votre blog vous avez envie d'une bannière avec des animaux mais pas d'image sous la main, pas d'inspiration, pas trop envie de vous y mettre : le Thème Kiwi (sur OB Kiwi) vous propose de très nombreuses options de personnalisation, et, parmi toutes ces options, plus de cinquante bannières sur tous les thèmes : animaux, cuisine, lecture, jardinage, etc. Parmi les bannières animales, voir un exemple ci-dessous ...

... Vous avez le choix entre : chats, chiens, félins, chevaux, éléphants, pingouins, coccinelles ... et j'en oublie. Détail à ne pas négliger : le Thème Kiwi est très complet, et il est gratuit ! - Des questions ? - Je reste à votre disposition pour y répondre.

▼▼▼ lien de mon blog-test

Si vous avez l'occasion de venir à Lyon, prenez vite la direction de Saint-Jean ! - Ne manquez pas d'aller vous restaurer dans un de ces restaurant typiques de Lyon qu'on appelle des bouchons. Les bouchons valent en effet le déplacement, tant pour leur cuisine locale que pour leur atmosphère authentique. J'ai eu l'occasion d'y manger bien souvent, c'est toujours un bon moment !

Il y a sept ans jour pour jour, le 7 juillet 2007 (07.07.07) j'écrivais un texte intitulé Flagrances et déflagrations. De très anciens souvenirs, une incompressible souffrance, à cette époque-là, me tordaient les tripes. Pour crever l'abcès j'ai tenu deux journaux intimes dans lesquels j'ai revécu cent fois le même événement pour tenter non seulement de l'élucider, mais surtout dans l'espoir d'exorciser les démons qui me tourmentaient sans relâche. Aujourd'hui, je puis affirmer qu'à travers l'écriture et le travail douloureux que j'ai fait sur moi-même est venue la délivrance. L'apaisement a succédé aux crises d'angoisse et à la dépression. Je peux vivre sans me vomir et vomir l'individu qui se trouvait être à l'origine de mon calvaire. Individu dont je n'ai pas retrouvé l'identité, malgré des recherches acharnées. Individu dont j'ignore même s'il est l'auteur de ce dont je l'ai longtemps accusé. Au terme de plusieurs années d'enquête et de réflexion, j'ai fini par conclure au non-lieu. Non que ce fût un faux-souvenir à proprement parler. Mais quand une victime s'implique, consciemment ou pas, dans des actes, faits et gestes dont elle sent, confusément, qu'on pourrait les lui reprocher, elle n'est plus vraiment une victime : elle devient complice des agissements perpétrés contre sa personne.

Maussades insomnies tâtonnant dans le noir à mains nues livrées au désespoir d’étreindre le vide

En manque pour de bon d’épuisement physique où se résoudrait l’exécrable tension du désir et des excitations stériles

Ô morbides errements de viscères frustrés qui geignent comme un chien qu’on aurait éreinté

Pleine lune de mon cul sur les autels profanes aux cités dévastées des peuples cannibales je veux qu’on le dévore cru quitte à damner mon âme

en cette nuit qui sue par mes pores éplorés qui refond à la forge un corps tout déformé par la soif et la faim paniqué d’être nu

qui me prend à la gorge de n’être trois fois rien dans ces vastitudes éperdues qu’haletant dans mes rythmes incantant à l’hystérique torchis de mes muscles esquintés

L’érotisme en secret sous le vasistas ouvert des sanitaires jaunes une chaîne un fond d’eau pour l’esprit qui disjoncte une fièvre un fournil

un famélique abandon de toutes les secondes à genoux sur le carreau pour écarter quatre murs à deux mains

Se flageller d’injures à n’en savoir que dire à part je me souviens de ce qu’on fait de pire à ce pauvre être humain

qu’on torture et qu’on viole en veux-tu en voilà si c’est ça ton destin et consentant en plus puisque t’y comprends rien

Mais féroce insomnie qui veille au bon grain pour que le jour qui vient se lève sous de meilleurs auspices si je t’aime pour le moins jure-moi

de ne me faire de mal que pour me faire du bien

J’ai subi de terribles sévices au point d’en perdre le sens j’adorais mon bourreau j’adorais mon supplice et depuis ce temps-là tout le monde et tout y ressemble

J’ai besoin d’épectases et qu’on tape à la trique où je sursauterais de trop dis-moi tiens-toi tranquille que je ferme les yeux pour trouver le repos.

► Flagrances et déflagrations - 7/7/7- Crypties 1980-2009, P. 65, 66, 67 (c) Thaddée Sylvant

NB - Exceptionnellement, j'ai décidé de fermer les commentaires sur cet article, ne souhaitant pas débattre publiquement du sujet qui nous intéresse aujourd'hui. Je vous demande instamment de bien vouloir respecter mon choix : veuillez ne pas le commenter sous un autre article. En vous remerciant de votre compréhension.