My Style Backgrounds

Comme c'est mon anniversaire aujourd'hui je vous propose de découvrir ou de retrouver un site, 'My Style Backgrounds', dont les ensembles pour blog (bannière et fond) sont classés par thème : Animal Print, Apples, Autumn ... et ce jusqu'à Vintage, Warm, Yellow. Bien sûr, l'occasion était toute trouvée de vous présenter quelques ensembles de la catégorie Birthday.

C'est frais, léger, envolé, truffé de petits motifs ludiques. Mention spéciale aux trois formats de fond de blog qui permettent de l'adapter à la largeur du sien, qu'il soit large ou plus étroit.

_▲_ Des pages et des pages d'ensembles raffinés, colorés, où prédominent douceur et diversité, ce qui fait qu'il y en a pour tous les goûts.' My Style Backgrounds': un grand bol d'air frais.

Studio-Scrap 7

Vous savez que je m'intéresse au design pour blogs. Ces derniers jours, j'ai tenté de comprendre comment procédaient les créateurs, surtout les créatrices, de bannières et de fonds. J'en ai conclu que c'était super compliqué. Dans un premier temps il faut se rendre sur des sites de scrapbooking qui proposent, gratuitement ou pas, des kits graphiques. Quand on vient d'acquérir un kit graphique (en général compressé) il faut aller sur un logiciel de montage photo, de préférence Photoshop, ce qui suppose de savoir jongler entre les calques et les fusions. Bref ! Je ne suis pas encore au top loin de là.

Pour contourner le problème j'ai téléchargé gratuitement Studio-Scrap _▲_ logiciel de création photo, ce qui me permet, deux en un, d'avoir des Modèles, des Gabarits, des Masques, des Couleurs, des Textures, des Embellissements ... sans avoir à passer par Photoshop puisque tout se fait sur le logiciel Studio-Scrap. Pour l'instant je suis comme un manchot. Mais j'ai bon espoir d'apprendre à m'en servir. A suivre donc. On verra bien.

Les pastilles sont fabriquées à l'abbaye bénédictine de Flavigny-sur-Ozerain en Bourgogne. C'est en 1791 que l'abbaye est vendue comme bien national et investie par les fabriques d'Anis de Flavigny. L'abbatiale et une partie du chevet sont détruites au début du XIXe siècle. Il est possible de visiter sa crypte carolingienne, ainsi que l'atelier de dragéification des Anis de Flavigny.

Si ça vous tente de percer d'autres secrets de fabrication de l'anis de Flavigny, si vous voulez savoir ce qu'est un Touron ou un Grès de la Cité, visitez le blog dont je vous indique le lien ci-dessus _▲_ et surtout, ne manquez pas une occasion de goûter ces bonbons qui se composent comme suit : sucre, parfum naturel, graines d'anis.

Rêve que j'ai fait dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 février 2016

Quelle excitation. C'est aujourd'hui que je visite mon nouvel appartement, superbement situé dans le centre actif et culturel de la ville, et qui bénéficie d'une vue imprenable sur le marécage. Le propriétaire, qui a tout du maquereau, n'a fait aucune difficulté pour me le réserver même si je n'ai pas encore signé le bail.

Nous sommes trois. C'est le garçon qui a déclaré avoir le plus de ressources. Le mac lui montre son logement, de très moyenne surface, insalubre, mais avec deux jolies fenêtres qui donnent sur le pont au pied duquel s'enlise le Rhône.

C'est ensuite au tour de la fille de faire connaissance avec son nouveau domicile : une pièce à vivre ridiculement exiguë, qu'un panneau pivotant transforme en chambre à coucher ; au sol un matelas gonflable géant fait office de moquette. Heureusement, ce n'est pas moi qui vais habiter là : les griffes du chat auraient eu raison du pneumatique.

Au vu des deux premiers appartements je commence à me demander avec inquiétude à quoi va ressembler le mien. Sans doute me reste-t-il encore un peu d'espoir, car j'en ai entrevu, plus en amont dans le couloir, de plus grands et de plus clairs. Je découvre enfin celui qui m'est attribué.

C'est une poubelle.

Une odeur suffocante émane du tas de détritus et des meubles surchargés de vaisselle sale. Impossible d'y voir autre chose que des ordures. La fenêtre est à deux larges panneaux coulissants : pas idéal pour le chat qui se faufilera par l'entrebâillement.

En regardant de plus près je repère des seringues et des garrots. Ce sont donc des camés qui vivaient là.

Les tuyaux d'évacuation sont affreusement rouillés. Les chambranles de porte et fenêtre, écaillés au dernier degré. L'endroit n'est pas habitable. Mais je m'en fiche, c'est ce que je confie à ma voisine de la chambre pneumatique : j'ai gardé mon grand appartement ; je n'ai pas encore signé de bail pour celui-ci, je peux donc me rétracter. Après tout je ne lui dois rien à ce proprio malhonnête. Il ne me fera pas d'histoires pour un pareil taudis.

Pourtant quel regret s'empare de moi lorsque, m'attardant à regarder par la fenêtre sale, je revois le marécage si cher à mon cœur. C'est là que meurt le fleuve, là qu'il s'ensable, et le spectacle vaut à lui seul un duplex climatisé.

Il va me falloir faire un choix.

Alors je commence à briquer. Je débarrasse d'abord les sacs poubelle de sorte à y voir plus clair. Centimètre par centimètre je dégage le lino crasseux. J'aère, pour faire sortir l'odeur nauséabonde.

La voisine, en retrait sur le seuil, m'observe en silence. Elle n'a pas d'autre appartement qui l'attende, elle. Elle est obligée de rester là.

Pour moi, je ne sais toujours pas quelle décision prendre et quand je quitte l'immeuble, je croise le propriétaire, en bas, qui discute avec ses drogués. Il ne m'accorde pas un regard et je repars le cœur léger, sans savoir où, sans savoir où je choisirai d'habiter.

Be Mine Valentine

Ty Toys & L'Oiseau Bateau

Reconnaissables entre toutes avec leurs immenses yeux pailletés, ce sont les peluches Ty. Tous les animaux, de la girafe à la tortue, se déclinent en quatre tailles : de la grosse peluche à poser sur sa couette au porte-clé qu'on suspendra à la fermeture éclair de son sac à dos. Elles sont roses, vertes ou jaunes ; on en voudrait toute une arche tant elles sont craquantes.

Distribuées à Sainte-Foy par le magasin de jouets Bleu Griotte _▲_, elles entrent en concurrence avec les merveilleux mobiles pour enfants de la marque L'Oiseau Bateau _▼_.

Je n'oublie que c'est la Saint-Valentin, même si ça ne veut pas dire grand-chose pour moi, même si ça n'a jamais signifié quoi que ce soit pour moi. Je ne désespère pas pour autant d'avoir un jour (bientôt ?) envie d'offrir des fleurs à quelqu'un. D'ici là, j'adresse un petit message  _▲_ à toutes celles, à tous ceux qui comptent dans ma vie. C'est ça aussi l'amour.

Sainte-Foy-lès-Lyon ne manque pas de petits châteaux datant de l'époque des Soyeux. La dernière fois je vous présentais la Propriété Charbin, élégant petit château construit sur le modèle des châteaux de la Loire, hébergeant de nos jours l'Hôtel de Ville de Sainte-Foy _▼_.

78, Chemin de Montray, Sainte-Foy-lès-Lyon

Aujourd'hui, zoom sur l'hôpital de Sainte-Foy qui abrite un joli petit château que peu de Lyonnais connaissent à moins d'avoir été hospitalisés dans le dit hôpital.

Texte : Jean-Jacques Moreteau

Le jour est à peine levé. Il pleut. Les lanternes sont encore éclairées, donnant au château cet aspect doux, chaleureux, que je lui aime tant. Il s'agit là, sans nul doute, de mon petit château fidésien préféré même si je trouve un charme incontestable à celui qui abrite l'Hôtel de Ville. A vrai dire, j'ai beaucoup de sympathie pour tous les anciens châteaux d'industriels ou de médecins. Il n'en reste malheureusement qu'un nombre très limité mais ils sont fort bien entretenus. Il y en aurait un autre chemin de Montray, que je n'ai pas encore vu. Il va falloir que je retourne explorer le coin plus attentivement ...

Je boucle cet article sur cette énorme et belle jarre dont il existe plusieurs exemplaires à travers le parc de l'hôpital. Et peut-être à bientôt pour la visite guidée d'autres petits châteaux datant du 18ème ou 19ème siècle.

Une très chouette adresse _▲_ pour trouver une image vintage gratuite et libre de droits, c'est à dire à utiliser comme on veut.

Éditées en Afrique du Sud par leur auteur âgé de 44 ans, ces images romantiques et délicieusement vieillies embelliront à peu de frais un blog, un article d'esprit vintage. Une adresse à garder sour le coude, soigneusement inscrite dans son répertoire à trouvailles.

Il y a même des fonds de blog _▲_

Des bannières _▲_

... Mais aussi des cartes, des papiers, des tags, des silhouettes, des photos d'Afrique du Sud, bref ! 24 pages d'une richesse inouïe, l'île au trésor pour les amatrices de romantisme, de vintage et d'exotisme. Perso, j'adore.

Merci à la personne qui a aimé mon petit délire à propos de la réforme de l'orthographe _▲_. C'est toujours encourageant de savoir qu'on est lu. Même si je reçois très peu de visiteurs, s'il en est au moins un qui réagit favorablement à mes publications, eh bien c'est toujours ça de pris. Il est certain que je tiens mon blog pour me faire plaisir, archiver mes découvertes et mes photos, réfléchir au devenir de mon écriture à travers les méandres de l'évolution, ou de la régression, de la langue française. Mais un blog reste un blog : outil de transmission (pour moi, plus que de communication), son existence et son actualisation reposent aussi sur son interaction avec les autres. Si je n'avais plus du tout de lecteurs, je ne sais pas si je continuerais. Quand on écrit sur la toile, on compte un minimum sur l'intérêt d'autrui. Sinon, on écrirait dans des carnets, des cahiers ; on n"écrirait plus que pour soi.

Il pleut, il fait froid, il fait du vent : beurk et brrr. En compensation, et pour attendre le printemps plus sereinement, je vous propose 9 fonds de blog tout en délicatesse. Acidulés, fondants, graphiques, texturés, ils sont tous les neuf d'une bienheureuse légèreté. Les trois premiers proviennent du site The Background Fairy. Les suivants ... je ne sais plus. Si quelqu'un les reconnaît comme étant sa création, qu'il se les réapproprie bien vite en me donnant son nom et le lien vers son site. Merci.

Et puis n'oubliez pas. Il ne reste que 10 jours pour permettre à l'un de nos Obiens de partir au soleil des Caraïbes. Comment faire ? - C'est très simple : il suffit d'aller sur le blog du staff OBK _▲_ et de suivre ses instructions, le but étant de voter pour l'article que vous préférez (un article qui raconte un voyage). Si vous avez 5 minutes, donnez cette chance à l'un des participiants du jeu concours qu'a organisé Overblog. Vous ferez deux heureux, puisque il s'agit d'un voyage pour deux personnes ; en plus c'est l'opportunité de découvrir plusieurs blogs, par conséquent d'autres univers dont certains, je n'en doute pas, représenteront une heureuse surprise.

Récemment, j'évoquais une langue française réinventée qui parlerait davantage avec les sonorités qu'avec le sens. J'ai trouvé complètement par hasard dans un des derniers numéros du Pèlerin une chouette illustration de mon propos. Il s'agit de remettre dans le bon ordre les mots écrits en gras pour découvrir ce que seuls utilisent les évêques.

1. Il est coiffé d'une trime.
2. Autour du cou, il porte une croix cléopâtre.
3. Il tient à la main une corses.
4. Au doigt, il porte un anneau qui rappelle que Dieu est en canaille avec l'humanité.
5. Les archevêques métropolitains portent sur la chasuble un plumail en laine blanche marqué de cinq croix noires représentant les cinq plaies du Christ.

Je ne vous cacherai pas que ma préférence va sans hésiter au fait que que Dieu soit en canaille avec l'humanité. Je trouve que l'audacieux anagramme du mot alliance donne à la religion si rigide un salutaire petit coup de fraîcheur et de légèreté. C'est tout l'intérêt d'une langue réinventée : remettre à neuf les rouages encrassés.