"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.
Publié le 4 Septembre 2016 par Thaddée dans Poésie Toutan
Publié le 3 Septembre 2016 par Thaddée dans Poésie Toutan
J'ai besoin de ton aide / Viens me voir un moment / Je te tiendrai la main / Comme on retient le monde
Je veux rester en vie / Mais ne sais plus comment / J'ai besoin de ton aide / Viens me voir un moment.
© Thaddée, 3 septembre 2016, Poésie Toutan
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Publié le 3 Septembre 2016 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps
Depuis 20 ans, il n'est appliqué aucun traitement phytosanitaire, aucun désherbant chimique.
Lorsqu'en 1966, j'ai retrouvé La Bonne Maison, jardin de ma petite enfance, un grand verger, un potager conséquent à l'Est, une cour gravillonnée au Nord, une prairie-pelouse et quelques grands arbres d'ornement et fruitiers au Sud, occupaient l'essentiel du petit hectare entièrement clos de murs.
Pendant une dizaine d'années, la construction de petits murs et d'escaliers, la création de pelouses pour relier les différents niveaux et limiter l'érosion occupèrent toute note énergie.
En 1975, un voyage en Ecosse nous fit découvrir une autre conception du jardin : la douceur des tons pastel, des gris, des blancs, et surtout les roses aux vieux noms français.
Ce fut le début des haies plantées pour couper les vents du Nord et du Sud qui s'engouffrent dans la vallée du Rhône et dessèchent tout.
Lentement, arrivèrent d'Angleterre, d'une vieille pépinière angevine, aujourd'hui disparue, les premières roses anciennes. Les arceaux commandés chez un ferronnier voisin s'installèrent, les grands portiques marquèrent l'entrée des différents jardins.
En 1987, le jardin s'ouvrait pour la première fois au public et en 1989 devenait, dans le cadre de la loi 1901 "l'Association des Roses Anciennes de la Bonne Maison" pour la sauvegarde et la recherche des roses d'autrefois.
Plus de 800 variétés de roses fleurissent, du début avril pour les premiers botaniques, les roses de Chine et de Perse, jusqu'aux gelées.
Des recherches dans les archives et la bibliothèque du Jardin Botanique de la Tête d'Or à Lyon, une correspondance intense avec les collectionneurs et les botanistes, en Angleterre, en Allemagne, aux USA, en Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Inde et Japon, des échanges de greffons ont amené le Jardin de La Bonne Maison à un niveau intéressant pour les amateurs et les professionnels.
Il est neuf heures du matin, je fais tinter la cloche du 101 Chemin de Fontanières, et le portail s'ouvre sur l'incroyable Jardin de La Bonne Maison.
Odile la propriétaire est prise de court, elle s'apprête à partir au marché. Ce sont deux de ses jardiniers, d'une gentillesse inouïe, qui m'accueillent en me prévenant sur le champ que la météo n'a pas été favorable aux roses cet été. Avant de nous quitter Odile prend tout de même le temps de me donner le plan du jardin, complété de toutes les explications imaginables sur son historique. Elle recommande à ses jardiniers de m'indiquer les fleurs qui sentent si bon au fond du jardin, du côté du vieux puits.
Ne sachant pas trop dans quel ordre vous présenter la petite centaine de photos que j'ai prises j'avais d'abord pensé les regrouper par thèmes : fleurs, ornements, bassins ... mais c'eût été contraire à l'esprit d'Odile qui n'a jamais voulu d'un jardin sage, mais d'un jardin rempli de surprises et de secrets. Car en revenant du marché Odile a tenu à me faire visiter elle-même ses coins préférés, à me présenter ses fleurs, à m'expliquer où et comment elle les trouvait et participait à leur épanouissement. J'y reviendrai plus tard, au cours du reportage. En effet je préfère commenter les photos au fur et à mesure qu'elles apparaîtront sur le blog, sans anticiper sur les merveilleuses découvertes que j'ai faites en solitaire au début de ma promenade, puis en compagnie d'Odile qui est une femme aussi remarquable que son jardin, instruite, inspirée, passionnée de longue date et pour toujours.
Le bassin, une merveille ornée d'une statue de jeune fille et d'une statue d'échassier que nous verrons plus tard. Je vous raconterai son histoire, je vous parlerai du petit peuple qui vit et se nourrit dans la vase. Sans doute ici, l'un de mes coins préférés où j'ai passé beaucoup de temps avec Odile.
Le jardin extraordinaire d'Odile, c'est de l'étonnement, du plaisir à chaque pas. Des vases de récupération, des corbeilles où l'on jette le liseron et autres herbes folles, des bancs naturels enfouis dans des matelas de verdure, des arbres multi-centenaires.
Qu'importe que les roses ne soient pas au mieux de leur forme, il y a tellement d'autres fleurs, d'autres plantes, des arbustes et des arbres à voir, on ne sait où regarder tant c'est foisonnant de toutes part.
Un autre bassin, aussi émouvant que le premier ; la corbeille et l'arrosoir des jardiniers qui témoignent du soin qu'on apporte au jardin, du travail que ça représente de l'entretenir au quotidien.
Sans doute ma photo la plus réussie et aussi l'une de mes préférées. J'ai eu un formidable coup de cœur pour ces fleurs étranges qui se présentent comme de petites boules tressées, je n'en croyais pas mes yeux, je n'avais jamais rien vu de tel.
Ce que j'aime, c'est la douceur des teintes, la sensation que tout se fond dans tout si tendrement qu'après quelques instants passés dans ce jardin on se sent le cœur plus léger, on a envie de courir dans l'herbe et les allées pour retrouver son enfance, l'insouciance et la santé.
Le nécessaire du jardinier sous un antique robinet qui participe à la forte personnalité du Jardin de la Bonne Maison classé Jardin Remarquable.
Je n'ai aucun talent, ni l'appareil adéquat pour prendre de belles photos de fleurs. Plus tard, vous observerez quand même que j'ai pu prendre de près quelques roses dont la couleur est tout simplement divine.
Un toisième jardinier, enthousiasmé par ce qu'il fait, est en train de me dire que je peux marcher sans problème sur les pelouses, que c'est prévu pour ça, et que je peux aller où je veux sans me soucier de rien. A partir de là je ne ménagerai ni ma joie ni ni mon excitation pour partir à la recherche des petits coins secrets du fastueux jardin de roses anciennes.
Je ne sais plus où aller, tout m'interpelle de tous côtés, les petits chemins dallés, les buissons de roses, les pergolas, portiques, arceaux, croulant sous la végétation la plus riante que j'aie jamais eu le loisir d'admirer !
L'un des arbres incroyables du jardin d'Odile. Nous en verrons d'autres, extraordinaires, au cours du reportage.
Toute la grâce d'une halte à la fraîcheur de l'ombre, sur un banc de bois patiné par le temps qui passe et le temps qu'il fait.
Mauves et violets émaillent l'herbe verte ; on aperçoit à l'arrière-plan une ancienne maison bourgeoise haute en couleurs.
Ici se termine le premier volet de notre reportage sur le fabuleux Jardin de La Bonne Maison. Il devrait y en avoir au moins deux autres dans les jours qui viennent, marqués par des vues tout à fait exceptionnelles sur sa décoration. Je ne doute pas un instant que vous aimerez, par conséquent ne manquez pas nos prochains rendez-vous ! Je vous souhaite à toutes, à tous, un beau week-end, à très bientôt.
Publié le 2 Septembre 2016 par Thaddée dans Photo et Vidéo, Lecture Au coin du feu
Pour commencer, cette photo que j'ai prise hier matin, deux jours après la mort brutale d'un voisin, jeune encore, que j'aimais bien. C'était mardi après-midi, le Samu est venu chez lui. Depuis, je passe devant sa porte plusieurs fois par jour, je ne l'entends plus. Je descends dans la rue plusieurs fois par jour, je ne le vois plus. Et je n'arrive pas à croire qu'il n'est plus là.
Hier soir une idée lumineuse m'est venue : et si j'allais voir enfin ce beau Jardin de la Bonne Maison, Chemin de Fontanières à la Mulatière ? - Ce matin c'est parti. Le jardin ouvre à 9 heures, j'y serai à l'ouverture.
Sur le trajet tout en descente, je prends quelques photos de l'arrière de l'église, de la petite tour et de belles portes anciennes.
Je suis Chemin de Fontanières à la Mulatière. J'y croise de vieilles maisons dont une coiffée d'une énorme toiture en ardoises noires, ce qui est extrêmement rare dans la région.
Il est neuf heures du matin, je fais tinter la cloche du 101 Chemin de Fontanières, et le portail s'ouvre sur l'incroyable Jardin de la Bonne Maison.
Résumé :
LES ROSES ANCIENNES portent des noms qui font rêver : Aglaïa , Le Vésuve , Impératrice Joséphine ou Bouquet d'Or . Elles ont la légèreté d'une dentelle comme Félicité Perpétue , elles portent des fleurs très pleines, aux pétales en quartiers comme Triomphe de La Guillotière , elles offrent un parfum de myrrhe avec de petites fleurs roses comme Belle Isis ... Dans cet ouvrage, vous découvrirez une sélection des zoo variétés cultivées dans le Jardin de La Bonne Maison, toutes créées au plus tard au début du XXe siècle.
Odile Masquelier, tout en faisant partager au lecteur l'incomparable expérience qu'elle a de la culture de ces roses, l'entraîne à la découverte du jardin raffiné et inventif qu'elle leur a consacré, dressant plusieurs pergolas de roses aux couleurs tendres, mêlant les rosiers aux vivaces dans le mixed border, faisant ployer de vieux fruitiers sous de gigantesques rosiers lianes...
Biographie:
ODILE MASQUELIER est propriétaire et créatrice du Jardin de La Bonne Maison, auquel elle a travaillé pendant trente-cinq ans. Passionnée de roses anciennes, elle a acquis à leur sujet une somme de connaissances botaniques et jardinières, mais aussi historiques, qui lui ont valu une renommée internationale. Elle est conférencière et auteur d'articles parus notamment dans des revues publiées en Europe et aux Etats-Unis.