Les chalets noirs par temps gris c'est d'un triste, et trop de monde pour flâner tranquillement et prendre de chouettes photos. Ni l'opportunité ni l'inspiration, donc. Je vous soumets quand même ces quelque 25 clichés qui, je l'espère, ne vous décevront pas trop.
Je vous les fais : peinture à l'huile, ne serait-ce que pour flouter les nombreux visages qui se trouvent sur les photos. Les images un peu tristounettes gagnent en charme, me semble-t-il.
Le coin des enfants : gros bonhommes de neige et Père Noël, manège et train chenille. Les armatures blanches, plus haut, sont des sapins qui s'allumeront ce soir. L'enclos le plus ludique et le plus fréquenté du Marché de Noël, en attendant que le Père Noël arrive en traîneau.
J'ai loupé le Père Noël qui devait arriver à 16:30. Trop de monde, assez froid, mal aux reins, très peu de bus le dimanche, je n'ai pas eu la patience d'attendre. Je me souviens de nos promenades le soir, avec mes parents, le long des vitrines illuminées. Tout était si merveilleux. Je donnerais beaucoup pour revivre un de ces moments.
Je n'ai jamais trop su ce qu'abritait cette tente présente toutes les années sur la place Carnot, je n'ai pas eu la curiosité d'aller voir. A votre avis, que s'y passe-t-il ? Les Lyonnais s'y font-ils scalper ?
Statue et cheminée de zinc forment un des couples les plus insolites que j'aie jamais vus dans ma vie. Vous aurez peut-être observé que le jour baisse et que les chalets commencent à s'illuminer, comme tessons dorés en cette fin d'après-midi blafarde.
Une forêt de sapins métalliques érigent leur froide blancheur au milieu des roux chaleureux de l'automne. Ce doit être assez féerique à la nuit tombée quand les étoiles et les sapins s'illuminent. Un groupe de musique apprête ses instruments quelque part sous une toile, on attend toujours le Père Noël.
Derniers pas, dernière vue qui surplombe le Marché, la cohue tranquille s'agglutine devant les chalets pleins à craquer de friandises et de décorations festives. A ma grande surprise l'un d'eux vendait des rouleaux de soie issue de l'Himalaya, quelque peu déconcertant dans la ville de soyeux qu'est Lyon. Beaucoup de gamelles orange et rouges, de petits personnages animés, d'abats-jours aussi légers que des voiles, à l'air artistiquement déchiqueté. Je n'ai rien pu photographier de tout cela, les badauds se pressant trop nombreux devant les stands. Rien acheté non plus, je n'achète jamais rien sur le Marché de Noël, toute cette abondance de couleurs c'est tentant mais c'est aussi très cher et je n'ai besoin de rien. J'ignore à quelle heure il faut venir pour avoir une chance de s'approcher des marchandises, j'avoue m'être fait surprendre par la foule en ce dimanche 27 novembre 2016, à moins d'un mois des Fêtes de fin d'année. Je n'aurai pas vu le Père Noël mais qu'importe : je sais bien qu'il existe.