Je l'ai remarquée dès mon arrivée sur le vide-grenier. Une petite Vierge telle que j'en rêvais, en plâtre, peinte, un peu kitsch, sans cloche pour ne pas encombrer ma petite table de chevet déjà bien chargée ... J'ai l'esprit baroque ! - ou bohème, comme vous préférez.

Après l'avoir repérée j'ai quand même fait un tour rapide du vide-grenier pour m'assurer que je ne ratais rien d'autre, et j'ai dû me frayer un passage comme à travers la jungle tant il y avait de monde avec des enfants, des poussettes, des caddies, pas facile d'avancer ni même de jeter un coup d'oeil sur les stands. N'ayant rien vu qui m'intéresse plus que ma petite statue j'ai vite rebroussé chemin avant qu'elle ne parte et je l'ai emportée, pour seulement 3 euros (je n'en avais guère plus en poche).

La lampe shabby chic qu'on aperçoit sur la gauche est une création du Cottage de Lisa dont je vous donne l'adresse ci-dessus ▲. Vous verrez les jolies choses qu'on peut y trouver ! ... et j'en garantis la qualité.

A la suite de quoi j'ai profité du beau temps pour faire un saut à La Bonne Maison. Pas grand changement depuis ma dernière visite si ce n'est : une clématite qui sent le chocolat, des tulipes, et les premières roses. L'allée aux narcisses, c'est fini. Mais vous en saurez plus demain. D'ici là je vous souhaite un bon week-end, à bientôt !

Je rêve beaucoup de mes parents. Ils sont ensemble dans chacun de mes rêves. Ils l'étaient encore cette nuit. Ils étaient en vacances avec moi, repartaient en voiture alors que je repartais en avion. Le seul moyen d'être avec eux, c'est de me souvenir et de rêver.

Il va y avoir du changement sur ce blog

Tout d'abord : m'apercevant que 10 articles complets chargeaient trop la page, j'ai changé pour 12 résumés d'articles, ce qui rend l'affichage beaucoup plus fluide et rapide. En outre, j'avais besoin d'un nouveau look pour exprimer les modifications qui vont intervenir dans le contenu. Je n'ai pas forcément trouvé ce que je cherchais, la question étant : qu'est-ce que je cherchais ? J'ai donc décidé de me rabattre sur ma collection personnelle de fonds de blog ludiques et chargés, ce qui semble correspondre à mon état d'esprit du moment. J'ai hésité entre plusieurs de ces backgrounds. Il est possible que j'en change dans les jours prochains, voire, plusieurs fois de suite, jusqu'à ce que je fixe mon choix.

Vous aurez peut-être observé qu'il y a des barrières sur la plupart des fonds que j'ai sélectionnés, mais je crois avoir déjà dit que j'avais un faible pour les barrières.

Mais les changements à venir sur ce blog ne sont pas seulement d'ordre esthétique. En effet, depuis quelques jours, je me pose beaucoup de questions. Qu'est-ce qu'il est permis de faire sur un blog ? Qu'est-ce qui ne l'est pas.

Premier point : les cimetières. J'ai coutume d'en prendre un maximum de photos, comme chaque fois que je me trouve quelque part avec mon APN. Or, j'ai récemment appris qu'il était interdit de prendre des photos d'une tombe ou de pluseurs tombes, car elles sont considérées comme propriété privée. Il semble effectivement que l'article 456-8 du code pénal interdise cette pratique. Par conséquent, il va falloir envisager de modifier mes habitudes en évitant, par exemple, de prendre les noms inscrits sur les tombes afin de respecter la notion de propriété privée.

Il en va de même, je suppose, pour les immeubles et les maisons. Et bien sûr il est interdit de photographier et de publier sous quelle forme que ce soit le visage d'une personne, ceci représentant une atteinte à la vie privée, d'autant plus que ces photos se retrouvent sur Google et deviennent visibles à tous, et par là même exploitables par n'importe qui, peut-être à des fins tendancieuses.

D'une manière générale, il me faut dorénavant faire plus attention à ce que je montre, à ce que j'écris sur ce blog. Je pense que dans certaines situations, il me faut l'autorisation verbale des personnes intéressées. On  ne répétera jamais assez qu'on est responsable de ce que l'on publie sur son blog. Ainsi, pour ceux qui l'ont connu, Muad avait un blog sur lequel il mettait en ligne des photos de statues, jusqu'à ce que l'auteur d'une de ces sculptures lui conteste le droit d'exposer son oeuvre en public. Là aussi, il y a une réglementation. Conséquence (malheureuse pour tous ses visiteurs), Muad a supprimé son blog. Et personnellement je n'ai pas du tout envie d'en arriver là, simplement parce que j'aurai pris en photo un visage ou une propriété privée.

Problèmes avec Overblog

La deuxième partie de mon article concerne les problèmes que je rencontre avec Overblog. Ne parlons pas de l'adresse url du titre de l'article qu'il faut modifier manuellement si l'on en change. Ni du correcteur d'orthographe, en rade depuis plusieurs mois, qui font que soeur et coeur ne sont plus entrelacés comme ils devraient l'être. J'évoque là un souci bien plus grave qui me met en pétard parce que ça me fait perdre mon temps.

Dernièrement, j'ai voulu compléter l'un de mes articles en ajoutant un paragraphe et une citation. L'aperçu ne m'a donné à voir qu'une page blanche et j'ai eu à peine le temps de dire ouf qu'Overblog me fermait l'onglet "rédaction", bouffant ainsi les modifications que j'avais apportées à mon article. Vingt minutes de travail perdues, non récupérables, ce qui à mes yeux représente un grave problème de sécurité de nos écrits. Mettons que vous rédigiez directement en ligne un poème, ou quoi que ce soit d'autre, et qu'Overblog vous le perde en une fraction de seconde !

Pour moi, Overblog est une plate-forme sûre et fiable. Ce genre d'incident remet en question mes certitudes et ma confiance en mon hébergeur. Bon. Cette fois, mes modifications ne représentaient pas une somme énorme de travail et de temps. Mais si j'avais passé huit heures à peaufiner mon article comme cela m'arrive quelquefois, qu'en serait-il ?

Ceci dit ... Je ne me vois pas adopter une autre plate-forme, même si j'aime beaucoup Canalblog. Le blog ici présent représente dix ans de travail. C'est énorme ! ... et tout recommencer ailleurs est tout bonnement mission impossible, à moins de vouloir repartir de zéro, comme j'en éprouve quelquefois le besoin. Les mois prochains diront ...