Avant de m'éloigner des blogs pour une période indéterminée je tenais à vous présenter ma toute dernière venue, Pomme Reinette ma poupée Falca Gloobee qu'on appelle aussi "poupée grimace" ou "poupée expression". J'ai littéralement flashé sur elle en voyant l'annonce sur Vinted et j'avoue qu'elle est encore plus craquante en vrai. Elle est toute molle et tourne la tête. Un adorable brin de poupée de 40 cm qui m'a inspiré cette tenue, tricotée en attendant son arrivée.

18:26 - Je n'ai toujours pas les résultats de ma prise de sang. A celles et ceux qui passent par ici malgré les problèmes rencontrés sur OB en ce moment bonne soirée ... et à plus tard. Je vous embrasse.

Coucou chers tous, un bref message pour vous informer que je ne serai pas trop en état de bloguer dans les jours à venir. En effet j'ai quelques soucis de santé. Je reviens de la Clinique Sainte-Thérèse, il semble que je ne puisse échapper, cette fois, à une opération. J'ai également fait faire une prise de sang : j'aurai les résultats en fin d'après-midi. Félix et les titis vont très bien. Je vous embrasse, passez une bonne semaine.

Je me sens devenir la spécialiste des barques et plus précisément des épaves. Ce n'est pas nouveau : j'ai toujours éprouvé de la fascination pour les cimetières de bateaux, l'un des plus hallucinants sans doute étant celui de la mer d'Aral asséchée ... quoique.

Il faut croire aux miracles et conjurer l'irréversibilité des choses.

♪♫♪

Samedi 13 juin 2020 - Ce matin j'ai appris d'un voisin âgé qu'il avait été l'ami proche de Georges Brassens. Il a monté un fonds documentaire d'un volume impressionnant, au point qu'il a dû emménager dans un appartement plus grand. Il a également écrit un livre d'environ 1000 pages à propos du poète-chanteur. Il possède quelques uns de ses textes manuscrits. Un trésor pour l'Espace Georges Brassens s'il consent à léguer son bien culturel au musée. Je dois lui rendre visite, mais pas avant qu'il soit rentré de l'hôpital car il a bien des soucis de santé. Et j'espère pouvoir consacrer un petit reportage sur le sujet.

Mardi 16 juin - En rentrant du quartier du Pont-Levis je tombe sur une manifestation d'aide-soignants. Les automobiles klaxonnent à qui mieux-mieux sur leur passage.

Je ne peux pas terminer cet article sans évoquer la fin tragique de Maxwell, le petit chat noir de Vic et du fils de Michelle. Sa mort brutale nous bouleverse tous autant que nous sommes et si vous ne connaissez pas encore Michelle, n'hésitez pas à laisser un petit mot sur son blog pour soutenir toute sa famille, très affectée par l'accident mortel de leur chat. Il suffit d'une fraction de seconde pour que tout bascule ... Bon courage Vic, Roman et Michelle.

Qu'est-ce que tu fais Qu'est-ce que tu crois
T'aurais pas pu compter les croix
Avant de - crash - larguer ton masque
Avec tes clopes et tes Kleenex
Tes capotes pleines tes vieux Durex

L'agent 19 est subreptice
Il tire à vue tout ce qui vit
Sacré virus, quel coup du sort
Soyez-en sûrs, j'en perds le Nord

Protège-toi couvre les autres
Si tu veux pas lui servir d'hôte
Ça sert à rien de faire comme si
Tu pourrais bien être surpris

L'été s'avance et tu recules
Tu vis des jours de libellule
Ce soir peut-être tu seras mort
Soyez-en sûrs j'en perds le Nord

Et y'a Saint-Pierre en son église
Qui fait sa mine toute grise
Sortira pas voir le soleil
Il peut s'en foutre, l'est immortel

Et puis y'a moi qui sait plus trop
S'il est trop tard s'il est trop tôt
Si on est cuit si on est mûr
J'suis plus très sûre, j'en perds le Sud.

© Thaddée, samedi 20 juin 2020

Oh le vent dans les arbres
Le grand vent dans les arbres
Aux colonnes de marbre
Est un temple qui dort

Sur des terres ignares
Est bâti le vieux port

Mais le vent dans les branches
Le vent fou dans les branches
La fiancée toute blanche
A l'église un dimanche

Sur une île bancale
On veut croire à l'amour

Un atoll de corail
Un atoll désirable
Qui se berce au murmure
Des falaises, et des murs

Un atoll qui s'enfonce
Dans les gouffres lugubres

Et je lève mon verre
A mon rêve brisé
Que des gens indigestes
Ont pris pour un caprice

Que des gens égoïstes
Ont fait partir en vrille

Je veux boire à cette île
Qui est bleue sur la carte
Mais que d'odieux pirates
Ont jauni de leur bile

Ah jaunisse écœurante
Et jeunesse stupide

Tiens, je veux me saouler
D'embruns qui me dessèchent
Dérouler ma peau nue
Sur l'agressive grève

A bas les infidèles

Qui m'ont pris l'idéal
L'illusion, la naïve 
L'avide volupté
D'un destin accompli

Quand j'ai su qu'ils bouffaient
Ce que d'autres étonnés
N'ont pas pu s'acheter

Que la honte les étouffe

Que leur ventre bien gras
Les entraîne par le bas
Et que l'asticot blanc
En fasse son repas

Je veux boire le rêve
Q'ils ont empoisonné
Que noircissent mes lèvres
Et que vous pende au nez

Le danger qui vous guette
Parce que moi j'ai du mal
A comprendre vos gestes
Et comptez pas sur moi
Pour vous faire pardonner.

© Thaddée, 15-19 juin 2020

Temps mitigé aujourd'hui, voilé, du vent, mais il fait chaud. L'irrésistible envie de retourner du côté du quartier du Pont-Levis me prend en début d'après-midi, visiter les ruelles alentour.

Ce qu'il y a d'exceptionnel à Sète, à part le fait qu'on est les pieds dans l'eau où que l'on se trouve, c'est que la couleur du ciel et de l'eau change tout le temps, et quelquefois d'une seconde à l'autre. Ce qui fait qu'on ne peut se lasser d'être ici, puisque c'est une ville qui se renouvelle sans cesse, comme la mer. "Ici, me disait récemment un papy, on ne peut pas se sentir seul". Et c'est vrai. Jamais, depuis que je vis ici, je n'ai ressenti de manque. Sète, une ville merveilleuse qui comble les vides.

Là, je m'enfile dans un sentier juste au-dessus de l'étang, que j'appellerai "le délicieux sentier de ronces et d'épillets". J'en ai pris pour mon grade ! Et je n'avais pas intérêt à tomber et me casser une jambe, car le coin est on ne peut plus isolé, sans aucune habitation, perdu dans la végétation. J'ai donc bien fait attention de ne pas glisser dans l'eau vaseuse, et j'ai déjoué tous les pièges du méchant raidillon. Mais je m'en souviendrai ! Il m'a rappelé le petit chemin plein d'orties dans lequel je m'étais ramassée sur l'île de Délos, il y a ... très longtemps de ça.

Mais le jeu en vaut la chandelle et j'ai bien fait de prendre quelques risques : le point de vue est unique.

Me voici de retour Place du Pont-Levis, dans ce coin de Sète pas très loin de chez moi, et que j'aime particulièrement. La vie est revenue sur la charmante petite place : des dames âgées assises sur des bancs brandissent le poing en direction des chauffards. On est dans le Sud : on s'exprime !

Si j'aime autant cet endroit, c'est aussi parce qu'il me rappelle le tableau "L'île des Morts" d'Arnold Böcklin.

Et le passage à niveau comme quand j'étais petite et que mon papa m'apprenait à ne plus avoir peur des trains. A partir de demain, ma formation va m'emmener sur les routes de Sète, je ne sais pas si j'aurai l'occasion de prendre des photos ; ce qui est certain c'est que je n'aurai pas du tout de temps pour les blogs. Disons : dans les 2-3 semaines à venir. En attendant de vous retrouver je vous souhaite une bonne soirée. A plus tard !

C'est le Félix qui vous parle. Ze viens vous annoncer la bonne nouvelle tant attendue. Voilà, ze vous le donne en mille : maintenant ze sors sur la terrasse ! Oh c'est tout frais : z'ai fait mon premier pas sur la terrasse le mercredi 3 zuin, une date mémorable pour mawmaw et moi. 

Avec le retour des beaux zours mawmaw a eu envie d'arranzer la terrasse pour son confort personnel et l'a regardé à Auçan ce qu'elle pouvait trouver pour rendre la terrasse un peu plus intime. Y'avait pas de canisses mais quand même l'a trouvé un rouleau de toile qu'on appelle brise-vue, tout lézer, parfait pour mawmaw qui devait le rapporter à pied. 

Le système d'attace étant tout pourri l'a mis plusieurs zours à finaliser le truc mais le résultat lui a fait dire que la terrasse était sécurisée pour son Félix et que le pouvait désormais le laisser sortir sous haute surveillance.

Le me colle comme une ombre pour pas que ze tombe, que ze manze pas les plantes, que ze m'éçappe pas sur la route, qu'un autre çat n'entre pas dans le périmètre. C'est beaucoup de boulot.

Maintenant le me laisse sortir tout seul comme un grand, l'a fini de sécuriser la terrasse, le connaît mes habitudes et le lâce du lest.

Pour l'instant mawmaw l'a pas encore balayé la terrasse parce qu'il y avait beaucoup de foumis et que le ne voulait pas tuer les petites travailleuses comme le dit. Le mobilier de zardin pareil, l'a lavé une fois et puis l'a tellement plu que ça a remis de la terre partout.

En zénéral ze ne reste pas très longtemps, pas plus de 5 minutes, enfin dans la zournée parce qu'il y a plein de bruits qui ze ne connais pas et dont ze me méfie mais le soir quand tout est calme ze fais durer le plaisir, c'est trop bon d'être dehors quand il fait nuit !

Mawmaw, l'avait tellement peur que son Félix le meure avant d'avoir goûté les zoies de l'extérieur. Le voulait vraiment que son Félix découvre ça et en profite tout le restant de sa vie. Le problème ... c'est que maintenant ze hurle toute la nuit pour sortir et mawmaw l'est pas contente du tout, l'est crevée, le dit que va pas pouvoir travailler sur sa formation ... mais entre nous ;-) ze m'en fice, ze suis trop content d'avoir une toute nouvelle petite vie ! Ze vous embrasse tous les minettes et minous copinautes, passez un bon dimance, et à moi les sorties, parole de Félix le çat !

Le beau petit Ambre de Dani est mort ces derniers jours des suites de sa maladie. Petit Ambre nous t'envoyons, là où tu es, plein de douces pensées et toi Dani, nous te souhaitons bon courage dans cette nouvelle épreuve, et t'adressons toutes nos pensées de soutien, gros ronron de Félix ♥♥♥.

Et voilà Pop'Lynn affublée d'un tout nouvel ensemble. A vrai dire, il n'était pas du tout prévu pour elle : je l'avais tricoté pour un petit bout de 16,5 cm qui n'est pas encore arrivé. Mais la laine étant très fine, le résultat ne correspondait pas à mes prévisions, la tenue n'était pas à la taille que j'espérais. Qui donc a récupéré la salopette et le petit gilet ? - Pop'Lynn bien sûr qui se trouve être toujours heureuse de mes mauvais calculs et de leurs conséquences. La tenue, tricotée d'après un charmant tuto de Michelle.

Bonjour à toutes et tous,

Hier après-midi mon Félix a refait un petit AVC. Il soufflait, s'est caché derrière le canapé, il ne me reconnaissait plus, ne reconnaissait plus rien autour de lui.

Depuis, son état s'est stabilisé. Il est câlin, il mange bien, il a même réussi à faire pipi dans sa caisse sans en mettre à côté.

Il se déplace assez péniblement.

Bien sûr je le surveille de très près.

Vu la situation, nous avons mis entre parenthèses la bonne nouvelle qui reste toujours d'actualité dans la mesure où son état ne se dégrade pas.

Tous les deux nous vous souhaitons une bonne fin de semaine.