Je ne suis qu'un fantasme
Un fantasme s'efface
Et s'efface ma trace
Au premier coup de vent
Viens là que je t'embrasse
Avant de m'en aller
Comme ferait une âme
Un pâle feu follet.
© TS 4 juillet 2011
Ce poème je l'ai écrit dans ma tête cet après-midi. Nul besoin de crayon et de papier, je l'avais mémorisé bien avant de rentrer chez moi le taper sur l'ordinateur. Avant de le coucher par écrit j'ai reçu un e-mail daté d'aujourd'hui 17:10. Il change la donne. Mais le poème reste ce qu'il est, parce qu'il est trace d'une souffrance, et qu'il a valeur d'au-revoir. Il n'est plus à prendre au pied de la lettre. Il témoigne seulement d'un grand désarroi. Parce qu'on peut se tromper sur le sens des mots qu'on lit, je ne tiens pas ce soir à me lancer dans de grandes discussions. Ma réponse, elle devait être le silence. Ma réponse, elle fut ce poème. Ma réponse : pour moi aussi ce serait un déchirement.