Je vais où va mon écriture et je ne sais pas toujours où
m'entraîne l'écriture. Plus qu'un miroir c'est une porte. Une porte ouverte sur l'inconscient.
Je ne répéterai jamais assez que la micro-création littéraire que je pratique sur les blogs est secondaire et sans importance. Je donne la priorité à
l'écriture romanesque. Ces quelques poèmes égrenés ci et là sont un moyen comme un autre de ne pas perdre le contact avec l'écriture, une forme d'entraînement cérébral nécessaire à la rédaction
de textes plus conséquents.
J'ai renié les trois-quarts des Crypties et j'en ferai autant pour Collapsus.
Poèmes instantanés, périssables, c'est ainsi que je les ressens. Le gros du travail littéraire, évidemment, ne se fait pas sur les blogs. Il se fait en solitaire, il se fait en silence.
Il se fait sans le dire.
Cette année, je n'ai pas écrit un seul roman et ça me manque terriblement. Nous sommes en novembre, il serait temps... Temps de prendre un peu mes distances avec les blogs pour me
consacrer à l'écriture d'un nouveau livre. Mais ce n'est pas moi qui décide. Les livres s'écrivent quant ils veulent, et pas comme on veut.
Ce n'est pas l'inspiration qui me manque, ni le temps. Ni l'envie. Juste, je ne parviens pas encore à me poser. LesFragments me tirent en arrière. La vie me
fait aller de l'avant. Une période transitoire qui s'éternise...
Ce n'est pas désagréable en soi mais c'est un peu stérile.