Mon frère Jean-Baptiste au beau regard fiévreux
Par le pouvoir des voiles qui t’ont donné la mort
Si Notre Père existe il veut que tu sois fort
Mais pas à seule fin d’être plus grand que Dieu
Il n’attend rien de toi ces temps sont révolus
Tes rudes sacrifices ne l’intéressent pas
La fierté mal placée des incessants offices
N’a pas l’âpre clarté du rituel trépas
La trace de tes pas sur la voie du supplice
Je ne l’ai pas trouvée dans mon errance à moi
Je n’entends dans le noir que les pleurs de ton fils
Que tu forces à survivre au pays loin de toi
Jean-Baptiste mon frère il était une fois
Des milliers de fidèles à pleurer l’homme en croix
Et tu crois être seul à faire acte de foi ?
©16-28.10.09 Collapsus, TS