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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

journal d'un ecrivain

Au petit bonheur la chance

Publié le 13 Janvier 2020 par Thaddée dans Tricot, Poupée, Photo et Vidéo, Journal d'un écrivain

 

Coucou chers toutes et tous,
Bien sûr je tricote toujours ! Mais attendez que je vous explique : certains tuto me plaisent beaucoup-beaucoup, seulement ils sont encore trop compliqués pour moi. Alors quand je repère des modèles et des tuto qui me séduisent, je les adapte à mes moyens. Certains de ces habits sont l'oeuvre de mon imagination, d'autres le fruit du hasard. Je ne maîtrise pas encore très bien les techniques de tricotage, encore moins de couture.

J'ai laissé pendre quelques fils pour vous prouver, si besoin est, que c'est bien moi l'auteur de ces petits ouvrages ;-

 

Je voudrais insister ici, sans une once d'amertume, sur le fait que le tricot est un moyen comme un autre d'exprimer ma créativité, au même titre que l'écriture à laquelle j'ai voué sans compter entre trente et quarante ans de ma vie. Quand j'étais plus jeune, je dessinais des filles habillées de robes étourdissantes, dont j'ai retrouvé la plupart sur les Barbies de Michelle (Laramicelle), créatrice de mode pour les poupées.
Alors que j'habitais encore à Lyon, j'avais deux projets en tête, concernant l'heure de la retraite : m'installer à Sète et me remettre au tricot. La perte de mon emploi pour inaptitude physique m'a permis d'anticiper la réalisation des deux projets qui me tenaient à cœur. C'est ainsi que désormais, je vis à Sète, et je tricote.
Et je n'ai pas à devoir me justifier de quoi que ce soit. L'écriture, ma première nature, s'imposera d'elle même sans que rien ni personne n'ait besoin de me mettre sous pression. Je ne suis pas du genre à me laisser enfermer pour écrire. Du reste je travaille en ce moment sur un nouveau roman qui, pour être  depuis quelque temps déjà coincé dans son pitoyable état d'embryon, n'en est pas moins très important à mes yeux, au point que j'y pense tout le temps.

 

Sur la deuxième photo vous avez vu la vache et le petit panier qui viennent tout droit des Puces, Bébé Margotte étant une petite bonne femme de la ferme. J'ai également trouvé de la laine ainsi qu'un petit dress form qui ravira, je pense, notre Nounou de Phiphi. Parce qu'à Sète, j'ai tranquillement organisé ma vie autour des plaisirs simples qui donnent du sens à l'existence : le dimanche matin je vais aux Puces, le mercredi matin je vais au grand marché du centre ville. En outre je suis à la recherche d'un emploi ou d'une formation. Mine de rien c'est un planning serré qui peux expliquer que parfois je m'éloigne des blogs. A Sète je revis, comme si je m'étais délestée d'un poids en quittant ma chère ville de Lyon, où je traînais quelques casseroles comme tout être humain qui se respecte.

Au petit bonheur la chance
Au petit bonheur la chance
Au petit bonheur la chance
Au petit bonheur la chance

Je me promène aussi. Là, j'ai pris en photo quelques façades et portes de la rue Montmorency qui conduit aux Puces en partant du quai. J'aime la vie que je mène. J'aime faire ce que je fais, et je demande qu'on me laisse faire ce que j'aime.

 

Ci-dessus la dernière tenue de Bébé Margotte. Vous aurez sans doute noté que c'est pour elle que je tricote le plus, son petit format me permettant de changer souvent de laine et de tricot. Elle est à peine plus grande qu'un bébé Paola Reina.
Au passage je remercie Emilie de m'avoir acceptée dans sa communauté "De bouts de fils aux brins de laine" et je vous souhaite à tous un agréable début de semaine. A bientôt pour vous lire et vous saluer.

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Quelque chose d'éternel

Publié le 16 Novembre 2019 par Thaddée dans Photo et Vidéo, Journal d'un écrivain, Une vie comme les autres

La Mer en fête sur ses marches comme une ode de pierre

Saint-John Perse, Amers

Mardi 5 novembre - En premier lieu : grâce à Jean-François qui me questionne régulièrement sur mon écriture j'ai réussi, ce matin, à rédiger le début d'une nouvelle intitulée Section 4 que je publierai  sur le blog morceau par morceau pour que vous n'ayez pas trop à lire en une seule fois.

Lundi 4 novembre - Cet après-midi je file à la Poste de la Corniche faire des photocopies. La mer est à deux pas. J'en profite pour aller voir où en est la plage après les tempêtes d'il y a quinze jours.

Quelque chose d'éternel

De petits cairns ont repoussé sur les rochers ; toujours l'oeuvre du même monsieur préoccupé de décorer la plage. L'eau bouillonne pas mal. C'est beau.

Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel

A vrai dire il y a eu comme un déclic ces derniers jours : j'ai enfin réalisé que j'habitais au bord de la mer, que c'était chez moi, que je pouvais aller à la plage quand ça me chante, y rester aussi longtemps que je veux sans me précipiter pour reprendre un train. Pareil pour l'appartement : je m'y sens de plus en plus chez moi même si tout n'est pas encore complètement rangé. L'arrivée du froid renforce le sentiment de sécurité qu'on a dans son petit nid.

Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel

J'espère toujours croiser les pas du monsieur qui élève ses cairns sur la plage du Lazaret. Je voudrais voir comment il fait, combien de temps ça lui prend de mettre en équilibre une pierre sur une autre. Il se fond dans quelque chose d'éternel : la mer, qui faisait déjà ce bruit de vagues quand j'étais enfant, qui fait le même aujourd'hui, que le fera pour les siècles des siècles.

Notre Dame Souveraine du Monde

Notre Dame Souveraine du Monde

Vivre pour vivre, ce pourrait être ma nouvelle devise. Sans oublier d'écrire. Je vous souhaite à toutes et tous une excellente semaine, à bientôt.

Mercredi 6 novembre - Dans l'après-midi je retourne à la plage du Lazaret, explorer un coin que je ne connais pas : de gros blocs de pierre noirs et de la végétation méditerranéenne bien verte. Un paysage pittoresque et sauvage digne du mois de novembre.

Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel
Quelque chose d'éternel

Lundi 11 novembre - J'apporte la touche finale à ma nouvelle. C'est maintenant l'heure de relire et d'affiner. Depuis que j'ai rédigé ce texte les idées affluent de toute part, je me sens "en état d'écriture" même si ça se passe beaucoup plus dans ma tête que sur le clavier. Je regrette le temps où j'écrivais tout à la main ; le temps des manuscrits papier. Mais tout recopier sur l'ordinateur c'est un travail de fou ...

En arrivant devant l'Espace Gorges Brassens, jeudi 14 novembre 2019

En arrivant devant l'Espace Gorges Brassens, jeudi 14 novembre 2019

Jeudi 14 novembre - L'Espace Georges Brassens. J'avais une invitation pour le musée, alors pourquoi me priver d'une visite gratuite. Une seule photo de l'extérieur ; aucune à l'intérieur. Il faut dire : il y a tant à entendre avec la voix de Brassens (audio-guide) qui nous accompagne de salle en salle, et tant à voir avec des photos de lui en compagnie de Brel, Depardieu, Enrico Macias et plein d'autres connus ou pas, ses manuscrits, ses techniques d'écriture et de composition musicale ... jusqu'à la salle vidéo, où un écran géant retransmet l'un de ses concerts en direct. Son timbre est si chaud, si bienveillant son regard ... Que d'émotion.

Félix samedi 16 novembre 2019, 15:50

Félix samedi 16 novembre 2019, 15:50

Samedi 16 novembre - Depuis quelques jours Félix recommence à miauler et je ne comprends ce qu'il veut. Il a bon appétit, joue comme un petit fou ... Sent-il la neige ? est-il "en chaleur" ? La nuit il se tient tranquille à mon côté c'est déjà ça de pris. Et il est vraiment content quand j'ai fait le ménage. Sur ce ... Je boucle enfin cet interminable article qui vous donnera une idée de ce à quoi j'occupe mes journées. En vous souhaitant un agréable week-end, à toutes, à tous,

Amitiés.

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Mon cahier de brouillon

Publié le 12 Avril 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain

Le travail d'écrivain, c'est toute une organisation. Il ne s'agit pas seulement d'enfiler des phrases les unes au bout des autres. Naissent au départ les premières images, les premières idées, parfois suscitées par des rêves qu'on fait la nuit. Puis y a le travail de préparation, qui consiste à définir l'angle sous lequel on prévoit d'attaquer le récit. Bien sûr aussi, toute une série d'astuces auxquelles a recours le romancier pour ne pas courir le risque de se rétamer sur l'immémoriale page blanche. La plupart lisent des romans écrits par d'autres. Moi, je m'abstiens, pour ne pas subir l'influence littéraire d'autres auteurs. J'ai mon truc à moi, que je pratique assidûment depuis que j'ai commencé d'écrire mon roman au début du mois de janvier de cette année.

L'aspect matériel des choses n'est pas anodin. Tomber en panne de bics, c'est la hantise de toute personne qui les vide à toute vitesse. Tomber en panne de papier, c'est aussi préoccupant que de ne plus rien avoir dans son frigo. Avoir des problèmes d'ordinateur en cours d'écriture est très perturbant. Cela signifie tout simplement qu'on ne dispose plus des outils dont on a besoin pour rédiger son roman. C'est pour toutes ces raisons qu'il faut se prémunir contre ce genre d'incidents, susceptibles de ralentir et d'altérer gravement le flux de l'inspiration.

Il est assez difficile de trouver un cahier de brouillon comme en faisait autrefois. Je veux dire : souple, à grand carreaux, à couverture de papier. J'achète les miens chez Aldi, par lots, pour qu'ils me coûtent moins cher. Si je tape mon roman directement sur l'ordinateur (je vous ai dit récemment que je venais d'entamer la troisième partie) je me sers de ces cahiers pour prendre des notes : les dates-clés de l'histoire, le nom de mes personnages, la documentation que je pioche ici et là, les phrases ou paragraphes que je n'ai pas le temps d'intégrer tout de suite au récit, les recherches qu'il me faut effectuer, les passages que je dois corriger, les mots dont il est préférable de vérifier le sens ... Il m'arrive de l'emporter au travail pour consigner quelques lignes, une remarque, une question. C'est pratique, et c'est plus sûr que les feuilles volantes qui, ainsi que le sous-entend leur nom ... sont un peu trop volantes à mon goût.

Avant de taper directement sur l'ordinateur j'écrivais à la main dans de beaux cahiers rouge et noir rigides. Je recopiais ensuite à la machine à écrire, ce qui était diablement long. J'ai conservé ces cahiers. Je conserve tous les brouillons de mes livres, ce qui représente un énorme tas de paperasses, et un nombre certains de fichiers sur mon ordinateur.

Vous allez me dire, pourquoi je vous raconte toute ça ? Parce qu'en passant devant la librairie j'ai repéré de pleines étagères de superbes carnets de la collection PaperBlanks. Si mes notes griffonnées à la hâte ne méritent pas un support aussi somptueux, je pense aux poètes, aux auteurs de contes et de nouvelles, qui prendraient sûrement beaucoup de plaisir à calligraphier leur écriture sur ces nobles pages. Aussi, je vous invite à jeter un coup d’œil à leur site pour découvrir les beaux carnets Flexis. Juste histoire de redire, pour le plaisir, qu'un livre est une oeuvre, et que l'écriture est un art.

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C'est chouette

Publié le 31 Mars 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain, Une vie comme les autres

Mardi 27 mars 2018, 17:58 - Je viens de mettre le point final à la deuxième parie de mon roman. Le dénouement était resté en suspens à cause des soucis de santé de mon Félix et de mes prises de tête avec mes tourne-disques. La tension est retombée. Je peux maintenant envisager tranquillement d'attaquer la troisième partie. Chaque partie représentant un tout, une histoire à part entière, indépendante des autres. C'est comme ça que je peux avancer. En sachant que, si j'échoue à terminer une de ces parties, le reste du roman n'en pâtira pas. Puisque il se boucle "automatiquement" toutes les cinquante pages environ. Une nouvelle façon de travailler qui me permet de fournir un effort sur la durée, mais sans stresser, sans paniquer ni me décourager. 

Samedi 31 mars 2018, 09:47 -  News de Félix le çat

C'est chouette

Bonzour les copinettes et copinous. Ca fait longtemps que ze vous ai pas fait signe et parlé de ma petite vie de çat. Alors que z'ai un quotidien tellement rice d'aventures ! Là ze fais mon cirque dans la salle de bains. Ze veux monter sur le lavabo boire de l'eau bien fraîce au robinet puis finalement ze veux plus et ze veux encore. Moi qui étais un çat très zentil depuis mon retour d'hospitalisation ze recommence à devenir casse-pieds mais c'est pour le bien de mawmaw qui, sinon, reconnaîtrait pas son çat.

C'est chouette

Ze vous présente mon mini-cellier où mawmaw fait pousser de l'herbe (çut, faut pas le dire) et conserve mes boîtes et mes sacets ouverts. Comme ça l'a tout sous la main quand le Félix y crie famine, et c'est fort souvent parole de çat. Même que ze fais que ça, manzer, depuis que ze me suis mis à la pâtée. 
Ce matin à la première heure mawmaw l'a enfourcé son vroum-vroum pour aller cercer le colis de boîtes pour çat qui l'attendait cez la fleuriste à côté du cimetière parce qu'hier soir quand le livreur a sonné à la porte ben, mawmaw l'était au travail alors le colis l'est parti au relais. Sur place mawmaw l'a dû démonter le carton pour tout pouvoir çarzer sur le scooter et rentrer à fond les manettes nourrir son Félix qui mourait de faim. Mawmaw, l'a commandé les boîtes cez bibita, l'a reçu la commande en 2 zours, en parfait état, et pour beaucoup moins cer que çez le véto, l'est ravie.

C'est chouette

Là ze manze. Vous pourrez dire à mawmaw que c'est bien beau de faire le ménaze cez les zens toute la semaine mais qu'y aurait besoin d'un bon coup de serpillère sur les sols à la maison. Francement, c'est bien les cordonniers qui sont le plus mal çaussés.
Ze vous souhaite un zoyeux week-end de Pâques 🔔 et ze fais un gros ronron à toutes mes copinettes et tous mes copinous, z'humains compris.

Signé : Félix (Y'a mawmaw qui vous salue aussi)

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Dernière ligne droite

Publié le 4 Mars 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain

Moulage en plâtre d'une victime de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve en 79 après JC

Moulage en plâtre d'une victime de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve en 79 après JC

Samedi 3 mars 2018, 16:38 - Froid sibérien, neige, pluie, beaucoup-beaucoup de travail. Pas les conditions idéales pour écrire. Néanmoins j'ai pu m'y atteler un peu mercredi après-midi, et ce week-end je prévois d'avancer tranquillement vers le dénouement du roman.

Vieux centre, samedi 3 mars 2018

Dimanche 4 mars 2018, 11:52 - C'est difficile d'avoir à me séparer de mon bouquin pendant toute ma semaine de travail. Je n'ai pas le temps d'y penser. Tout au plus, m'est-il possible de noter dans un cahier brouillon quelques idées, ou quelques rectifications à apporter au récit. Mais dès que j'ai pu le reprendre en main, hier en début d'après-midi, j'ai pu raccrocher les wagons. Quelques lignes ont suffi pour que je m'immerge à nouveau dans la sale ambiance de mon roman - noir comme de bien entendu, même s'il est moins violent que la plupart de mes romans précédents. Parce que la noirceur n'est pas forcément dans la violence des rapports entre les êtres humains, elle peut l'être encore davantage à travers leur destinée prise, emportée, broyée dans le tourbillon du Grand Ecrit Universel. Je me comprends.

Il me reste une dizaine de pages à écrire. Outre la fierté et l'émotion d'avoir bientôt conduit l'histoire à son terme, ce qui ne m'était pas arrivé depuis plusieurs années, j'éprouve aussi beaucoup d'inquiétude à l'idée de louper la fin, décisive s'il en est. J'ai plusieurs cordes à mon arc. Je devrais dire : plusieurs flèches. Autrement dit plusieurs dénouements possibles sont à ma disposition mais je sais bien qu'un seul fera l'affaire et bouclera correctement la somme de tous les événement décrits au fil des pages. Pour l'heure j'atteins à l'apogée dramatique du roman, juste avant la chute finale. Il s'agit de ne pas faire plouf. Ce serait vraiment trop bête après quelque cent vingts pages d'un premier jet.

Dernière ligne droite

Je terminerai peut-être cet après-midi, ou bien le mercredi qui vient, ou encore le week-end prochain. Le plus tôt sera le mieux afin de poursuivre sans faiblir sur ma lancée. Ecrire un roman, c'est se maintenir dans un état d'esprit qui requiert pas mal de concentration et d'énergie. J'aimerais dire que dans l'idéal, plus rien d'autre n'existe. Sauf que je suis dans l'obligation de travailler et de m'occuper de mes animaux et de ma maison. Du reste j'ai pris RV chez le véto pour mon Félix qui miaule un peu moins depuis que je fais preuve de beaucoup de douceur et de patience. Mardi soir je saurai ce qu'il en est, s'il est malade ou si c'est juste une question de mental ou d'hypertension.

J'ai bien conscience de délaisser vos blogs depuis bientôt deux mois. C'est le temps qu'il m'aura fallu pour écrire mon roman. C'est un choix, je ne pouvais pas tout faire. Il n'en reste pas moins que je pense à vous, Jean-Pierre qui se remet péniblement d'une opération, Nell qui traverse bien des épreuves, et tout un chacun dont les soucis, croyez-le bien, ne me sont pas étrangers, quand bien même je manquerais de temps pour le prouver. Quelques jours encore de patience avant que je revienne vous rendre visite, prendre de vos nouvelles et commenter vos articles. Et je veux remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont témoigné leur indéfectible amitié en laissant un mot sur mes derniers billets, ou qui m'ont fait signe par mail. C'est à ceux-là que je souhaite un bon dimanche, ensoleillé et assez doux chez nous, après de pesants épisodes météorologiques. J'ai coutume de dire et répéter à mes clients : c'est bientôt le printemps. C'est ainsi que je veux terminer cet article, en vous disant : c'est bientôt le printemps !

Je vous embrasse très fort et je vous dis à bientôt.

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La vie comme elle va

Publié le 25 Février 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain, Une vie comme les autres

Metropolis de Fritz Lang

Metropolis de Fritz Lang

Bonjour à toutes, à tous, et merci de vos commentaires et de votre compréhension. Je ne fais pas souvent acte de présence sur les blogs en ce moment. J'écris beaucoup. Du reste, j'ai bientôt fini mon livre. Reste une vingtaine de pages à écrire, et ce qui devait être le tome 2 sera finalement la deuxième partie d'un roman dont le premier jet représentera grosso modo 150 pages.
Il y aura peut-être un préquel, un grand flash-back sur les vies antérieures de mes personnages.

Préquel (nom masculin) - Épisode d'une œuvre dont l'action se situe avant celle des épisodes précédents.

La vie comme elle va

Sinon, il n'y a pas grand-chose à dire. Voilà quelques mois, il y a eu le feu dans cette belle maison du bourg, sur les flancs de laquelle on peut admirer une fresque murale. On ne voit pas trace de l'incendie à l'extérieur mais l'accès de la Caisse d'Epargne est bloqué, peut-être pour plusieurs mois encore, ce qui oblige les villageois à effectuer leurs opérations bancaires (consultation des comptes, virements, dépôts d'espèces, etc) dans une autre agence.

La vie comme elle va

L'église du bourg est en passe d'être restaurée. Les travaux dureront deux ans. Voilà qui me rassure. Il y a quelques années de ça, une cliente me disait qu'on allait la raser et j'ai répondu : Une église c'est le cœur d'un village. Si on arrache son cœur au village, je m'en irai. Les anges du ciel ont entendu ma promesse, ils ont fait le nécessaire.

La vie comme elle va

Kiki se maintient grâce à l'antibiotique et l'anti-inflammatoire. Elle souffre de quelques petits accès d'éternuement sans gravité. C'est une petite perruche très active et très participative. Elle me siffle à longueur de temps, ça me fait trop rire.

La vie comme elle va

La santé de Félix me donne quelques inquiétudes. Il hurle jour et nuit. Le vétérinaire dit que ça vient de l'hypertension, due à ses problèmes de thyroïde. A part ça il mange bien, il est très câlin, et toujours aussi coquin.

 

Je vous embrasse toutes et tous très fort en renouvelant mes excuses pour mon absence prolongée, mais le blogging n'est guère conciliable avec le travail d'écriture. Il faut bien choisir. Vous me comprenez  ت ?

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Des jardins et des livres, etc.

Publié le 14 Février 2018 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps, Journal d'un écrivain, Une vie comme les autres, Les blogs et moi

Derniers jours d'un jardin extraordinaire

© Photo Odile Masquelier, Jardin de La Bonne Maison

© Photo Odile Masquelier, Jardin de La Bonne Maison

C'est un article fourre-tout que je vous propose comme souvent en ces jours où je n'ai pas le temps de fouiller un seul sujet. Je vais commencer par une mauvaise nouvelle. Odile Masquelier, propriétaire du Jardin de La Bonne Maison à La Mulatière, nous annonce par mail que les difficultés matérielles s'amoncellent et que La Bonne Maison fermera probablement au grand public à la fin de l'automne 2018. Le jardin rouvre au public ce jeudi 1er mars, et nous vivrons par conséquent son dernier printemps.

Un premier livre qui n'a pas dit son dernier mot

Source : http://www.scaphandrier.ch/

Source : http://www.scaphandrier.ch/

Mardi 13 février - Pour sauter du coq à l'âne ... j'ai pris très récemment la décision de donner suite au roman que j'ai terminé il y a quelques jours, en écrivant un deuxième tome. En effet, à la fin du livre je lâchais mes personnages dans une situation rocambolesque, laquelle exigeait me semble-t-il quelques développements. Ce matin j'ai commencé à effectuer mes premières recherches pour planter clairement le décor et nourrir au mieux l'intrigue ... déjà haute en couleur !

Une douleur à couper le souffle

 

Mardi 13 février - Deuxième mauvaise nouvelle, je me suis fait très mal aux côtes. Douleur intense, importante gêne respiratoire. Demain je fais une radio, je saurai si je me suis cassé une ou plusieurs côtes ou si je souffre d'une déchirure intercostale. En tout cas le poumon n'est pas touché. Pour l'heure, de l'Ixprim et des anti-inflammatoires calment la douleur. Je suis au repos pendant une semaine minimum.

Mercredi 14 février - Déchirure musculaire intercostale. Fracture ou déchirure, dans les deux cas même traitement. Il faut compter six semaines pour que la douleur disparaisse complètement.

Ces sites qui nous parasitent

Mercredi 14 février 2018, capture d'écran du site auJardin.info

Mercredi 14 février 2018, capture d'écran du site auJardin.info

Ce n'est pas la première fois que je me fais avoir. Quand je visite un site et qu'on me demande l'autorisation de me géolocaliser j'accepte bêtement. Et ce faisant ... je m'abonne, à mon insu, à la Newsletter du site en question. De là, paraissent dans le coin inférieur droit de mon écran toutes les annonces de ses publications. Quand je suis en train d'écrire ça me déconcentre. Et je suis furax, parce que je ne peux ni les bloquer ni me désabonner. Ce fut le cas d'un site dédié aux motos. C'est maintenant le tour d'un guide pratique publiant jusqu'à 5 articles par jour : imaginez l'envahissement.

Les oiseaux choisiraient ce jour pour s'apparier

Image du Blog zezete2.centerblog.net
Source : zezete2.centerblog.net sur centerblog.

Personnellement je n'ai jamais fêté la Saint-Valentin même lorsque j'étais avec quelqu'un. Cependant, si vous affectionnez la fête des amoureux, je vous souhaite de tout mon cœur une très belle Saint-Valentin.

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J'ai le coeur qui bat un peu trop vite

Publié le 8 Février 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain, Communautés et Newsletter, Photo et Vidéo, Planète tétraèdre ne tourne pas rond, Une vie comme les autres

Un monsieur entre dans une librairie et jette un coup d’œil rapide sur les dernières sorties littéraires. Soudain il s'étonne, car le livre qu'il a entre les mains n'a que des pages blanches.
- Ce livre n'a pas été imprimé ! fait-il remarquer au libraire qui lui répond :
- Ah ! Monsieur ... l'éternel problème de l'écrivain face à la page blanche. Justement, cet auteur a vécu plusieurs années ce drame, alors pour ne pas lui faire de peine, l'éditeur l'a publié quand même.

C.B., 59000 Lille.

L'angoisse de la page blanche

Dimanche 4 février 2018 - Nouvelles de mon roman

Roman terminé ce jour à 15:20. Vous voulez en savoir plus ? - Après corrections je le déposerai sur CopyrightFrance et le ferai paraître sur TheBookEdition. Celles et ceux qui sont intéressés pourront se le procurer. A bientôt, quand j'aurai "atterri" ♥♥♥.

Un nouveau blog dans la communauté Victor & Victoria

Dimanche 4 février 2018 - La Communauté Victor & Victoria a le plaisir d'accueillir le blog veniziart ▲ bourré de trouvailles romantiques et rétro. Toute la fraîcheur du passé remis au goût du jour, laissez-vous séduire !

Lundi 5 février 2018 - Chutes de neige sur la région lyonnaise

J'ai le coeur qui bat un peu trop vite

Ce matin, la fenêtre de toit est occultée par un tas de neige. Côté jardin, tout est blanc. Au lever du jour, je m'aperçois qu'il neige encore, et beaucoup ...

J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite
J'ai le coeur qui bat un peu trop vite

J'avoue avoir rarement vu le paysage aussi métamorphosé. Que ceux qui n'ont pas de neige chez eux profitent de ces quelques vues !

La N118 à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) ce mardi. La neige tombe depuis 24h en région parisienne. LP/Frédéric Dugit

A Paris ce 7 février 2018, la police a dit : vous pouvez y aller. Résultat : plus de 800 km de bouchons tout autour de Paris. Des automobilistes piégés sur la route enneigée, bloqués dans leur voiture, pour certains sans nourriture et sans eau. Il fait si froid, qu'ils laissent tourner le moteur pour avoir du chauffage, et tombent en panne d'essence. La fourrière vient enlever les véhicules qui ne peuvent plus rouler.

Jeudi 8 février 2018 - Nouvelles en vrac

Travail éreintant, froid, neige, mon scooter a crevé, il faut le faire dépanner, je me retrouve sans véhicule pour effectuer mes tournées ... Ceci explique cela. Nonobstant. Je continue à penser à vous, en particulier à Nell qui connaît bien des soucis en ce moment, et je vous rendrai visite dès que j'aurai un peu de temps libre. Kiki, Félix et moi on vous embrasse et on vous dit à bientôt.

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Roman, boulot, Félix - La vie quoi

Publié le 20 Janvier 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain, Une vie comme les autres

Roman janvier 2018

Roman commencé le dimanche 7 janvier 2018 à 08:20 - Première partie terminée le dimanche 14 janvier 2018 - Deuxième partie commencée le dimanche 14 janvier 2018

  • Restaurer le nom d'origine des personnages
  • Revoir la distance totale du souterrain : 100 km / 1 heure. En direction du Sud. Boussole ?
  • Développer la description et l'importance du jeune garçon F.
  • Musc - à faible dose, a une odeur animale et boisée, avec de vagues relents de sécrétions sexuelles et d'excréments
  • Fouiller la description des tunnels, matériau, couleur, etc
  • M'appuyer sur mes souvenirs et mon imagination plutôt que d'aller chercher sur le Web des photos et des documents
  • Faut-il entrer dans le détail des mécanismes de soumission ? - Je ne pense pas. Nous voyons le résultat en direct, c'est bien plus fort qu'une tonne d'explications.
  • Ils sont cinq à la fin de la première partie
  • Il faut qu'ils se battent, ce sont des durs !
  • Ils creusent sous la grille, pas à côté, c'est bien plus simple. Revoir le temps que ça prend.
  • Pourquoi ne récupèrent-ils pas d'outils quand ils peuvent ?
  • Le petit gars F. va donc chercher des secours, pas des outils

 

  • Développer leur errance à la recherche d'une issue quand ils quittent le F. L.
  • Décrire physiquement B.
  • "Je" ne suis pas insensible. Préciser.
  • Technique des points de pression pour endormir l'adversaire
  • Un point vital, dans les arts martiaux, est une zone du corps humain particulièrement vulnérable sur laquelle une frappe ou une pression sont susceptibles de provoquer des dégâts importants, mettant l'adversaire hors de combat. L'art d'attaquer ces points vitaux ...
  • Il ne le tue pas, il le fait tomber en syncope
  • Me trouver un nom, trouver le moyen de me décrire via le regard de quelqu'un d'autre
  • Attention à ne pas livrer toute la substance du mystère avant terme
  • Intercaler les extraits d'interrogatoire à petites doses
  • Micro organismes ? - Non.

Après Dieu, le déluge ou quelque chose comme ça. On entrait dans le sixième ou septième jour, il me semble aujourd'hui qu'on n'avait encore rien vu.

© TS - Roman janvier 2018

↑ Diodon, petit poisson carnivore

Page 30 : Après l'événement crucial qui scinde en deux parties le roman, j'introduis un personnage qui peine à prendre sa place. De nombreux paragraphes sont écrits, qui partent dans tous les sens et m'éloignent du climat très particulier qui faisait loi jusqu'ici. Je tâtonne. Je piétine. 

Samedi 20 janvier 2018 - Ce matin, j'ai recouvré mon calme et ma lucidité. Trop d'obstacles encombrent le cours du récit. Je reviens en arrière. Je raccroche les wagons sans trop de mal. Quelques lignes seulement sont écrites, mais qui coulent de source après pas mal de faux pas.

Le nouveau personnage s'impose en douceur. Il a trouvé son identité. Mais je sens bien que moi aussi je m'essouffle, comme eux, dans mon roman. C'est toujours aussi dur de vivre deux vies : la vie réelle avec sa cohorte d'obligations, et ma vie parallèle avec ceux qui naissent de mon imagination.

Roman, boulot, Félix - La vie quoi

Ma vie professionnelle

A ce jour, 20 janvier, je ne sais pas si je vais donner suite. Je manque de temps pour me lancer dans les développements d'un texte long. 

Ces trente pages et quelque de rédaction tendent à me rassurer : je sais encore écrire. J'aime encore écrire. L'écriture, est la sève de mon existence. Mais il me faudrait être plus disponible pour elle, et je ne le suis pas.

Ce mardi, j'ai rendez-vous à la Médecine du Travail. Mes problèmes récurrents de lombalgie me font courir le risque de perdre mon boulot. Soit on me trouve un poste de travail adapté, mais j'en doute. Soit c'est le licenciement. 

Comment pourrais-je me sentir disponible avec ce qui me pend au nez ? - C'est toute ma vie qui va s'en trouver changée.

Alors, vous qui avez appris à me connaître à travers mes articles et mes commentaires, auriez-vous des idées de reconversion à me soumettre ? - Sachant que je projette de quitter Lyon pour m'installer à Sète.

Je vous remercie d'ores et déjà de vos réponses. 

Roman, boulot, Félix - La vie quoi

Des nouvelles de Félix

Quant à Félix, il mange désormais des croquettes spécialement conçues pour venir à bout des problèmes de thyroïde, parce qu'il n'avalait plus ses cachets, ou bien les vomissait. Au quatrième jour du changement de son régime alimentaire il est toujours très content de ses nouvelles croquettes qu'il réclame à cor et à cris.

 

L’autre solution consiste à irradier la glande thyroïde avec de l’iode radioactif. Cette solution est définitive dans 90% des cas. Très peu de cliniques vétérinaires sont équipées pour cette intervention. Il s’agit par ailleurs d’une intervention onéreuse et une quarantaine du chat est obligatoire (urine et selles radioactives).
Après stabilisation médicale le pronostic est très bon. Le chat peut vivre de nombreuses années, en bonne santé.

un amour de chat

On m'a parlé de ces rayons, qui réglaient définitivement le problème d'hyperthyroïdie. Ca se passe à Paris. En une semaine, il serait guéri. Mais le scanner, l'échographie, le traitement, me reviendraient à 2000 euros. Souhaitons que nous n'ayons pas à recourir à ces extrémités qui le stresseraient horriblement et moi, me mettraient sur la paille.

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Cézanne peint. Moi j'écris.

Publié le 7 Janvier 2018 par Thaddée dans Journal d'un écrivain

France Gall est morte. Après l'abattage qu'on a fait autour du décès de Johnny Hallyday et qui en a choqué plus d'un, moi ça m'étonne et ça m'irrite qu'on ne parle pas plus d'elle ... à part sur les réseaux sociaux bien entendu. Bon. Ce n'était pas ma chanteuse préférée. Mais j'ai beaucoup de tendresse pour ces deux titres que je mets en ligne dans mon article : Cézanne peint et Diego libre dans sa tête. Ce matin j'ai appris que la vie l'avait pas mal éprouvée en lui prenant son compagnon Michel Berger et sa fille Pauline, disparue à l'âge de 19 ans. Elle-même était bien trop jeune pour mourir. Alors une pensée pour elle.

Si je reprends "la plume" ce soir, c'est aussi pour vous annoncer que je vais fermer le blog pendant quelque temps pour me consacrer à l'écriture. En effet j'ai commencé un roman ce matin, j'ai écrit toute la journée, j'ai même revu et corrigé les premiers chapitres. Il s'agit d'une histoire qui me tourne inlassablement dans la tête, depuis plus de dix ans, et que je cherchais vainement à transcrire jusqu'à ce matin, où j'ai su clairement sous quel angle aborder le récit.

A ce jour je ne sais pas si je mènerai à terme ce nouveau texte. Ni combien de temps me prendra sa rédaction. Mais je préfère vous avertir que je ne pourrai plus passer sur vos blogs dans les jours qui viennent et j'espère que vous comprendrez et me pardonnerez mon silence et mon absence.

Commencez bien la semaine. A plus tard. Amicalement.

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