Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

journal d'un ecrivain

Réponse des Editions La Madolière (AT : Morts Dents Lames)

Publié le 19 Juin 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

Réponse aujourd'hui 19 juin 2012, 14:58, des Éditions La Madolière, concernant ma nouvelle envoyée dans le cadre de l'Appel à Textes Morts Dents Lames, Hommage au Giallo.

 

Bonjour,
Nous avons bien reçu et lu votre nouvelle pour l'anthologie Morts Dents Lames, malheureusement votre texte n'a pas été retenu.
Nous vous souhaitons une bonne continuation.
Cordialement
La Mad !
Les Editions la Madolière

 

Je ne connais pas encore le nom des auteurs qui paraîtront dans l'anthologie dont la date de sortie est prévue le : 21 décembre 2012. A noter que : cette publication risque de prendre quelques semaines, voire quelques mois de retard, étant donné que les résultats du concours littéraire arrivent eux-même très en retard. Et pour cause : tous les auteurs concurrents ont fait un hors-sujet. Il faut donc à La Madolière extraire un nouveau thème (qui n'a rien à voir avec celui du Giallo) des textes retenus pour la publication.

commentaires

Un livre de plus à la trappe

Publié le 9 Avril 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

Aujourd'hui, lundi 09 avril 2012  - Vous vous souvenez peut-être du roman trash que j'avais envoyé aux Éditions La Madolière fin décembre 2011. J'attendais une réponse avant le 1er avril 2012. Ci-dessous, ce que j'ai écrit le 30 mars 2012 :

 

∞∞∞

 

MORTS DENTS LAMES
Hommage littéraire au Giallo mais pas que...

Nous sommes vendredi soir. Vendredi 30 mars 2012. Aucune chance, à mon avis, de recevoir un e-mail avant le 1er avril, date limite à laquelle je devais obtenir une réponse positive ou négative concernant mon roman adressé fin décembre 2011 aux éditions La Madolière.


Pour rappel
un extrait du guide de soumission
Les nuits sans lune, les meurtriers sont gris, les lames ne brillent pas et le sang qui s’écoule des suppliciés, noir comme de la poix.
Entendez les cris de vos victimes qui résonnent encore dans vos petits cerveaux satisfaits. Jouissez de vos crimes, le sadisme est une discipline que vous avez hissé au rang d’art.
Essuyez vos lames, léchez le sang sur vos doigts, le mois prochain, tout recommence. En attendant...

Comprenez bien ici que nous souhaitons avant tout des textes violents, dérangeants, mélangeant subtilement sexe et meurtre, sang et perversion.
Meurtres gratuits, tueurs en série, victimes dépecées, l’horreur dans toute sa splendeur... donnez nous des frissons et des cauchemars pour longtemps.
L’anthologie est dirigée par Amelith Deslandes, Camille Bohemme, pour cela ils ont attaché Lamad au fond de la cave et lui font taper des petits messages pour vous.
Date de sortie : 21 décembre 2012.

 

J’avais peu d’espoir que mon livre soit retenu, parce qu’il dépassait de beaucoup les 40 000 signes réglementaires. Et puis je me disais qu’il y aurait sans doute meilleur que moi. En outre... je n’avais reçu aucun accusé de réception confirmant que mon texte était bien entre leurs mains.

N’ayant aucune nouvelle du manuscrit, ni en bien ni en mal, j’ai commencé à penser qu’ils ne l’avaient pas reçu. Je l’avais converti au format PDF sur un site qui, je le crains, l’aura intercepté sans l’envoyer au destinataire. Heureusement que j’avais pris la précaution de le protéger par copyright.

Trois mois d’attente, donc, pendant lesquels il ne se sera rien passé. Mais je ne regrette rien : ma décision de participer à ce concours littéraire m’aura permis de remanier et de mettre au propre un texte qui, sans cela, serait resté à l’état de brouillon quelque part dans les archives de l’ordinateur, parmi tant d’autres.

 

  ∞∞∞

 

Aujourd'hui, 09 avril 2012  - A ces lignes, j'ajouterai que ni le site, ni le blog, ni le forum des Éditions la Madolière ne fait plus mention de ce concours. A croire qu'aucun texte n'a été retenu, et que ce concours littéraire était du vent. A savoir, aussi, que La Madolière a fermé la réception de manuscrits.

commentaires

Pourquoi tu l'emmenais là-bas ?

Publié le 7 Mars 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

J'en ai parlé récemment : je ne crois pas une seconde que soit accepté mon roman noir envoyé fin décembre de l'année dernière aux Éditions La Madolière. Et d'une : parce que j'ai largement dépassé le nombre de signes autorisés (je ne m'en suis rendu compte qu'après l'expédition du manuscrit, trop tard pour revenir dessus, et quand bien même je l'aurais su, je ne me voyais pas mutiler l'histoire que j'avais déjà pas mal coupée et recoupée). Et de deux : parce que je n'ai reçu aucun accusé de réception de mon texte au format PDF. Et de trois (soyons modestes) : d'autres auteurs auront sans doute fait mieux que moi.

Du coup, je me sens tout à fait libre de vous en proposer ici un extrait. Je rappelle à toutes fins utiles que l'intégralité du roman est déposée chez CopyrightFrance, pour sa protection contre la copie et le plagiat.

J'ai choisi de vous montrer un extrait assez long pour que vous puissiez prendre la température (chaud chaud) du roman, bien qu'il s'agisse ici d'un passage "politiquement correct" qui ne pourra nuire en aucune façon à l'esprit "tout public" du blog. Il ne saurait être question de choquer la sensibilité de lecteurs non avertis. En vous souhaitant bonne lecture...

 

 



 

Mais Khader ne croyait pas en la fatalité. Les hommes n’avaient qu’à bien se tenir pour qu’il ne leur arrive rien. Voilà la vérité. Tiens il faudra que je parle à la femme de ménage se dit-il en sautant du coq à l’âne dans son crâne surchauffé. Elle aurait sûrement des choses très intéressantes à dire sur son employeur. Dès le lendemain matin, il reprit la voiture de l’ex-instructeur pour retourner au château. Cette fois, il préféra sonner plutôt qu’ouvrir avec les clés d’Heindrich. Au bout d’un moment, parut dans l’entrebâillement de la porte une tête de femme rougeaude et joufflue surmontée d’une sorte de choucroute. C’était la femme de ménage.

« C’est pour quoi ? » cria t-elle d’une voix éraillée mais Khader avait déjà forcé l’entrée du plat de sa main sur la porte et pénétrait sous l’armée de mobiles oscillants.  Il se présenta. Elle tombait des nues bon Dieu de bon Dieu, pour n’avoir jamais entendu parler du Centre.

« Mais comment c’est possible, s’énervait Khader en essayant d’établir le contact, tout le monde connaît le Centre, à trente kilomètres même pas, le bâtiment tout gris surmonté d’un dôme en verre, allons » mais quoi qu’il dise la bonne femme secouait la tête et répétait « jamais entendu parler ».

- Votre employeur, l’Instructeur Heindrich, y travaille. Vous devez bien être au courant quand même. C’est bien Monsieur Heindrich qui habite ici ?

Elle regarda autour d’elle.

- Ben oui mais non dit-elle. C’est quand même pas à lui ici.

- Ah bon, fit Khader sur un ton plus plat qu’une lame.

- Ben non. Ici c’est la résidence secondaire de Monsieur Hendry-Mégève vous voyez. C’est pour quand Monsieur Hendry-Mégève veut recevoir des invités.

- Ah oui, fit Khader avec de moins en moins d’intonations. Mais Monsieur Heindrich y vient souvent lui aussi n’est-ce pas ?

- Oh pas tellement. Sauf quand il a de la compagnie.

Sous le regard plus inquisiteur qu’interrogateur de son visiteur matinal elle embraya de sa propre initiative :

- Quand Monsieur est accompagné par des amis, Monsieur vient ici.

- Combien d’amis ?

- Oh c’est un vrai défilé dit-elle en se servant de sa main comme d’un éventail devant son visage. Des types sans chaussures, des négros, des tapettes à chemise bouffante…

         Khader, il s’en foutait des tapettes à chemise bouffante. Lui ce qui l’intéressait c’était l’ami sans chaussures. A savoir : comment le traitait-il, Monsieur Heindrich, cet ami sans chaussures. Il était sympa avec lui ou pas ?

- Ch’ais pas dit-elle en réfléchissant. Ils s’enferment là-haut (elle montrait du menton le colimaçon qui grimpait vaillamment à la tour Nord). Ils font bien ce qu’ils veulent hein, moi ça me regarde pas.

- Et quand il redescend l’ami sans chaussures il est dans quel état ?

Pour le coup la bonne femme le regarda vraiment de travers.

- Vous croyez peut-être ben que j’ai que ça à faire de surveiller ce qu’ils font et dans quel état ils sont ?

- Pas du tout, la rassura Khader avec un sourire féroce. Je crois au contraire que vous êtes l’ange gardien de cette demeure et que, comme tout bon ange gardien qui se respecte, vous veillez au grain.

- Il  est tout flapi avoua-t-elle tout de go. Une vraie flaque.

- Et Monsieur Heindrich ?

« Oh lui le pauvre » dit-elle en faisant le signe de la croix et ce fut les derniers mots de la conversation. Du moins, c’eût été les derniers mots si, traversé par une idée subite, Khader ne s’était retourné pour lui réclamer les clés des fameuses tours, surtout celle du donjon Nord « si toutefois vous me permettez d’y jeter un coup d’œil » crut-il bon d‘ajouter avec bienveillance. Elle écarta les mains.

- Moi j’y vois pas de mal mais c’est pas possible vous comprenez. Monsieur Hendry-Mégève il est passé y a quelques jours et il les a toutes récupérées, toutes les clés sauf la mienne pour l’entrée.

Il avait fait des cartons aussi, comme pour un déménagement. Il lui avait réglé l’intégralité du mois courant, assorti d’une prime confortable. Il avait l’air très pressé. Avant de partir :

 - Il m’a dit de rentrer chez moi et de revenir quand je voulais d’ici la fin de la semaine récupérer les trucs qui balancent si je voulais pour décorer chez moi et de mettre la clé de la maison dans la boîte aux lettres en partant.

Khader posa les yeux sur les mobiles. Il y avait ce parfum qui traînait dans l’air, de gardénia, de règles, fade, écœurant. « C’est pas tant ces trucs que je voudrais emmener, dit-elle en regardant aussi les mobiles, mais les robots pour ma cuisine, ça au moins c’est utile. »

 

                           *****

 

« Double jeu, double jeu » enrageait Khader en rentrant comme un fou au volant de la voiture d’Heindrich. Il doubla la fosse commune et la décharge publique dans un nuage de poussière. Invectiva d’une voix forte, en secouant ses vêtements dès qu’il fut arrivé à proximité de la cellule d’Heindrich, les Gardes qui plantaient devant sa porte. « Ouvrez-moi ça » brailla-t-il et sitôt qu’il eut accès libre entra pour relever à deux poings l’ex-instructeur qui dormait bien tranquillement par terre.

- Alors comme ça tu nous faisais des partouzes avec Safar au château de Hendry-Mégève ? hurlait-il en cognant à grands coups Heindrich contre le mur. Tu nous as bien roulés dans la farine hein ? Location mon cul !

- Je ne comprends rien à ce que tu dis, riposta l’ex-instructeur en s’évertuant à le repousser.

Khader resserrait mortellement son emprise. « Ah non ? souffla-t-il au ras de ses lèvres. Vraiment tu ne vois pas ? Quand Hendry-Mégève louait Safar pour le week-end, ou les vacances, ou les voyages d’affaires, soi-disant ! et que l’avion atterrissait dans le parc du château, putain ! »

Heindrich se mit à rire. C’était fou, ce type qui se mettait à rire dans une situation aussi délicate. Khader rouvrit les doigts pour le relâcher aussi sec. Il aurait voulu l’étrangler avec la chaîne qui avait pendu Safar l’autre soir au dortoir.

- Ça te fait rire ? dit-il et sa figure avait affreusement blêmi. J’accuse Hendry-Mégève de…

- C’est pas ça le coupa l’ex-instructeur en continuant de se marrer. C’est l’avion dans le parc.

- Tu préfères une piste ? Tu préfères l’hélicoptère ?

Heindrich ouvrit la bouche. Khader lui en flanqua une bonne sur la joue qui lui tombait sous la main. Là, l’ex-instructeur se calma, enfin.

- Pourquoi tu l’emmenais là-bas ?

- Je sais pas de quoi tu parles.

- Je viens de parler avec ta femme de ménage, elle m’a dit qu’elle t’avait vu plusieurs fois t’enfermer avec des hommes dans une des tours du château.

- Et alors, fit Heindrich buté. C’est mon affaire non.

- Si c’était Safar ce n’est plus ton affaire c’est l’affaire du Centre.


© Thaddée Sylvant, ne pas reproduire, ne pas modifier, pas d'utilisation commerciale

commentaires

Misère de l'être, souveraineté du verbe

Publié le 6 Mars 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

Ce matin, comme je me sens à l’étroit dans l’écriture poétique ! Pas d’idée, trop d’envies, trop-plein de vide ? Et si tout ce vide réclamait plus d’espace, un espace romanesque, dont je puisse à l’envi dilater les limites ?

Tu vois cet univers, veiné comme un cerveau, c’est la trace de mes rêves, ils n’ont pas fait long feu…
Des couleuvres pour ceinture et le reste du temps…
Nerveux comme le vent qui joue au cerf-volant…

 

Qu’est-ce que je veux dire ? – Comment dire, en quelques lignes, le mal être, le froid, la fatigue. La peur récurrente d’avoir perdu mon inspiration. Le manque de temps pour écrire, écrire vraiment.

Comment fait-on pour se libérer de ses propres mots, repousser le cercle vicieux des idées fixes et des obsessions, conquérir d’autres territoires littéraires, plus nobles et plus féconds.

Est-il encore temps de se réinventer ? – Ou bien plutôt : de se trouver.

Pression des mots qui se refusent. Oppression. Prison.

commentaires

Clartés nocturnes

Publié le 18 Janvier 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

taormina

Des idées de roman. L'intrigue et les personnages ne sont pas encore stables. Mais il s'agit toujours du même décor. Inspiré de ce que je vois la nuit par ma fenêtre. Une atmosphère, plus qu'un paysage. La photo n'est pas de moi. Je n'arrive pas à retrouver son auteur.

commentaires

Ils lisent ce qu'ils peuvent, ils éditent ce qu'ils aiment !

Publié le 12 Janvier 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

L'homme à la tête bandé

Sculpture d'Igor Mitoraj

 

Mai 2010, lancement d'un appel à textes : Morts  Dents Lames. Les autres ont eu 1 an 1/2 !  pour rédiger un bijou de littérature d'horreur et moi... qu'est-ce que je faisais en mai 2010 ? Aucune idée. Ce qui est sûr c'est que j'ignorais tout de ce concours littéraire. Dont je découvris enfin l'existence un soir en surfant sur le web : le blog De nos rêves oubliés à nos vies brisées...  mentionnait un Hommage littéraire au Giallo. C'est ainsi que fin novembre 2011, à seulement 1 mois de la date limite d'envoi des manuscrits fixée au 31 décembre 2011, je prends connaissance du guide de soumission.

 

Les nuits sans lune, les meurtriers sont gris, les lames ne brillent pas et le sang qui s'écoule des suppliciés, noir comme de la poix.
Entendez les cris de vos victimes qui résonnent encore dans vos petits cerveaux satisfaits. Jouissez de vos crimes, le sadisme est une discipline que vous avez hissé au rang d'art.
Essuyez vos lames, léchez le sang sur vos doigts, le mois prochain, tout recommence. En attendant...


Comprenez bien ici que nous souhaitons avant tout des textes violents, dérangeants, mélangeant subtilement sexe et meurtre, sang et perversion.
Meurtres gratuits, tueurs en série, victimes dépecées, l'horreur dans toute sa splendeur... donnez nous des frissons et des cauchemars pour longtemps.

L'anthologie est dirigée par Amelith Deslandes, Camille Bohemme, pour cela ils ont attaché Lamad au fond de la cave et lui font taper des petits messages pour vous.

 

... Bah, je pouvais bien vous en parler. Je ne cite pas le titre du roman ; et je n'ai pas envoyé le texte sous le nom de Thaddée Sylvant. Anonymat garanti. Qu'est-ce que j'y gagne, si tant est que mon manuscrit soit retenu ?  Pour ainsi dire : rien. L'exclusivité du texte publié sera cédée pour la durée de 1 an à compter de la date de publication. Chaque auteur recevra un exemplaire du recueil, quel que soit le nombre de textes retenus de l'auteur, et quelle que soit sa longueur. Anthologie à paraître dans la collection Monade le 21 décembre 2012. Ah, j'oubliais : je parlais des Éditions La Madolière. Leur slogan : On lit ce qu'on peut, on édite ce qu'on aime ! 

commentaires

Elucubrations de l'obscur

Publié le 8 Janvier 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

Quand on n'est plus très sûr de savoir à quoi sert un blog... Qu'on va jeter un coup d'oeil à d'autres plateformes, voir s'il s'y cache un tant soit peu d'inspiration. Mais sous quel nom publier quoi - telle est la question. Ce matin vaste exploration des origines de Lugdunum : le dieu Lug, le corbeau, les galeries souterraines, le lac sous Fourvière, le passage sous la Saône. Les sectes.

Est-il possible de chercher sans avoir aucune idée de ce qu'on cherche. Une histoire, une langue, une lumière, une richesse, un mystère, une détresse, un chemin.

Langueur, indolence aux lendemains des jours de Fêtes. Un état de grâce qui s'étire jusqu'à la consomption. Aucune hâte. Rien ne me presse. Le soir j'ouvre la fenêtre. J'écoute un peu tourner les hélicoptères.

J'ai, depuis quelques jours, écrit dans ma tête :

 

Chaque jour avant l'aube je déposerai quelque chose pour toi sur le chemin que tu prends pour t'isoler du monde. Il pourra s'agir d'une pièce, d'une étoile ou d'une pierre : elles te seront destinées, tu les reconnaîtras. Prends garde toutefois de ne point te lever trop tard, car d'autres passeront pour te prendre ce qui te revient de droit. Lève-toi le plus tôt possible. Mets-toi en marche aussitôt. Prends le chemin qui t'isole du monde, et rencontre-moi dans mes aumônes.


"Mais j'ai écrit ce livre dès que je suis revenu et en l'espace de quelques mois, tant j'étais travaillé par ces souvenirs. Refusé par quelques éditeurs importants, le manuscrit fut finalement accepté en 1947 par la petite maison d'édition que dirigeait Franco Antonicelli : il fut tiré à 2 500 exemplaires, puis la maison ferma et le livre tomba dans l'oubli, peut-être aussi parce que en cette dure période d'après-guerre les gens ne tenaient pas beaucoup à revivre les années douloureuses qui venaient de s'achever." [Primo Levi à propos de son livre Si c'est un homme ]

 

Si Primo Levi lui-même, avec un tel livre, n'a pas su convaincre les éditeurs, quelle chance ai-je pour moi de publier un tout petit roman ? Et quand est-ce que c'est le bon moment ?

Petites maisons d'édition émergentes/submergées de manuscrits et de traites. Quel avenir pour elles ? Quel avenir pour moi, du moins pour mes écrits ? Qu'est-ce qui me reste pour m'exprimer... à part le blog.

commentaires

L'année de toutes les résolutions

Publié le 1 Janvier 2012 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

heureuse année 2012

1er Janvier 2011

"Bonne et heureuse année"

(Calendrier de l'Avent)

 

A vous tous en cette matinée du 1er Janvier je vous souhaite très sincèrement une bonne et heureuse année 2012. Qui, du point de vue social, s'annonce difficile. Je viens de lire sur le portail d'Orange tout ce qui change en ce début d'année et ça ne fait pas rire. Bien sûr on ne s'en rend pas trop compte encore. Les grandes surfaces débordent de bonnes choses à manger, les sapins, les vitrines et les monuments sont illuminés... mais je n'ai pas pu m'empêcher de me dire, à plusieurs reprises, que c'était peut-être bien la dernière année où nous pouvions fêter Noël et le Jour de l'An. C'est donc dans cette situation grave à bien des égards que je vous adresse tous mes voeux, à vous et à vos proches. Je vous souhaite une bonne santé, et j'espère que vous ne manquerez de rien. Travail, argent, logement... et les moyens de payer l'abonnement Internet qui nous permet de nous connaître et de communiquer. Et, comme une cerise sur le gâteau, de jolis petits moments de bonheur auprès de votre famille, de vos amis, de vos animaux, ou même seuls. Parce que même seul, oui, on peut être heureux à condition de ne pas être isolé. A tous ceux qui passent par ici, connus ou inconnus, commentateurs ou silencieux, du fond du coeur je souhaite une bonne année 2012.

 

... Mais toujours l'écriture, au point que je n'en dors plus la nuit. A peine avais-je envoyé mon texte au format PDF à l'éditeur qui fixait la date limite d'expédition au 31-12-11 que je pensais à toutes ces petites phrases absentes du manuscrit, lesquelles auraient sans nul doute renforcé le ton du récit. "Mais il n'était même plus un garde, il n'avait plus de grade. On l'accusait de gâcher la marchandise. Etc."  Et dans l'élan j'essaie de me placer face à mes responsabilités : n'est-il pas temps, pour Thaddée Sylvant, d'assumer pleinement sa part la plus sombre, au risque d'en choquer plus d'un ? - En écumant le blog fascinant à plus d'un titre de Michel Giliberti, dont les peintures et les photos me subjuguent littéralement, j'entrevoyais le bénéfice, et le risque ! de se montrer à visage découvert. Mais n'est-ce pas tout l'enjeu d'une oeuvre, de quelque nature qu'elle soit, que de mettre en pleine lumière le côté obscur de son auteur ? - Sinon c'est de la triche. Sinon. Tout mon labeur s'avère être stérile.

 

 

Je vous souhaite une belle Année 2012

Je passe ce soir sur vos blogs vous souhaiter la Bonne Année


commentaires

Mission (impossible) accomplie

Publié le 28 Décembre 2011 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

Je viens d'envoyer mon roman noir à l'éditeur. Réponse au plus tard le 1er avril 2012. Espérons que le poisson ne sera pas trop gros à avaler. Maintenant que mon travail est terminé... je mets ce blog en vacances pendant la période des Fêtes. Retour le 1er janvier 2012 (normalement). Je vous souhaite de bien terminer cette année et de bien commencer la nouvelle. A bientôt.

commentaires

Ca sent quoi un livre comme ça ?

Publié le 18 Décembre 2011 par Thaddée Sylvant dans Journal d'un écrivain

livre électronique

 

 

 

Vous liriez, vous,

un livre de ce genre ?

- Moi pas.

commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>