Alors : je pourrais vous raconter que j'ai la crève, que j'ai appris ce matin le décès de quelqu'un que j'aimais bien, ce serait vrai, mais pas suffisant pour expliquer mon absence.
J'avoue : entre le travail et l'écriture je n'y arrive plus. Je n'arrive plus à bloguer régulièrement comme je l'ai fait toutes ces années passées. Sans compter que chaque fois que je me connecte à WordPress pour visiter vos blogs, il me faut rechercher mon identifiant et mon mot de passe ; sur Blogger, il me faut aligner des suites de chiffres ou de lettres pour valider mes commentaires : ça me prend un temps fou.
En cause aussi quelques derniers commentaires qui m'ont prouvé (encore une fois) qu'on perd sa peine et son temps sur la toile. Commentaires à propos de mon Thème (il faut l'élargir, il faut en changer, etc, etc ...). Bon. Si j'ai choisi celui-ci c'est qu'il me convient à moi, n'est-ce pas là ce qui compte ? Egalement l'irruption d'une Anne Onyme (je déteste les anonymes qui n'ont pas le cran de dire d'où ils viennent et qui ils sont) qui fait comme chez elle, à parler toute seule sans aucun rapport avec mon article. D'autres (et je tombe des nues) qui fréquentent mon blog depuis des années et qui découvrent tout juste que j'écris de la poésie. Là je me dis : qu'est-ce que je fais ici ? pourquoi ? pour qui ?
Ajoutons à cela que pendant trois semaines j'ai livré bataille à la pub qui avait envahi mon ordinateur, mon blog et tous les sites que je visitais, ralentissant et contrariant ma navigation sur le Web (il semble qu'elle venait de mon navigateur Firefox devenu obsolète) et vous comprendrez mieux pourquoi j'ai pris mes distances avec Internet.
Pour finir je suis dans l'écriture, j'ai commencé un roman dont je ne poursuivrai pas la rédaction parce que je tourne en rond mais je cherche d'autres idées, ça m'accapare pas mal et je ne suis plus très dispo pour bloguer.
En conclusion : je ne sais pas, à l'heure qu'il est, si je vais donner suite à ce blog. Et si je continue, à mon rythme, il se peut que je le ferme aux commentaires pour m'éviter de faire d'autres crises d'apoplexie. Je reconnais qu'en ce qui concerne la majorité d'entre vous, vous êtes corrects, attentifs à ce que je peux bien raconter, vous dites bonjour, votre compagnie est gratifiante. Mais en ce qui concerne quelques autres ... par pitié : ici c'est chez moi avant tout, je décore comme je veux, et je trouverais appréciable que vous ne débarquiez pas sur mon blog comme un chien dans un jeu de quilles. Et pour celles et ceux qui sont vraiment distraits, au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué : j'écris des romans et de la poésie, essentiellement de la poésie sur ce blog. Merci de remettre les pendules à l'heure après avoir regardé d'un peu plus près ce que je m'escrime à faire depuis 7 ans.