photo et video

C'est ici qu'opère la féerie des Fêtes. Sainté s'est mise sur son 31 pour célébrer dignement Noël. Le vieux centre de Saint-Etienne est un dédale conséquent de ruelles richement décorées et de vitrines pimpantes et luxueuses. J'en prends plein les yeux. C'est magique.

Je me souviens, quand j'étais jeune, j'avais une fascination pour les vitrines surélevées des boutiques de mode parisiennes. Je trouvais ça ... renversant. 

Le village du père Noël

Le minuscule village du père Noël est un bijou de fantaisie, orange et rouge, aux couleurs chères à Sainté. Ici, on ne vend pas de décorations, ni de nourriture, ni rien du tout. Ce n'est qu'un tout petit village avec des chalets qui recèlent des surprises. Par la vitre de l'un d'eux, je surprends des ours automates. 

Après ce petit tour au village du père Noël reprenons notre promenade le long des ruelles de Saint-Etienne et des vitrines uniques en leur genre.

Quelle classe, et tout est comme ça

Les reflets bronze du sol mouillé par la pluie ajoutent à l'attrait des rues.

La maison dite "Le Mouton à cinq pattes" est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1982 (boutique, façades et toiture).
La façade étroite, en fort encorbellement avec ossature de chêne remplie de brique et de chaux, comporte trois étages. La maison est surmontée d'un toit plat à tuiles rondes, et l'intérieur s'orne de plafonds à la française et de cheminées monumentales.

Source : saint-etienne.fr

Aux décorations s'ajoutent les chants de Noël diffusés dans tout le vieux centre, un vrai refuge pour les piétons qui peuvent déambuler tranquillement, le nez levé pour admirer guirlandes et drapeaux de fêtes. Si j'ai rencontré l'Esprit de Noël, je peux bien dire que c'est à Saint-Etienne. Je vous souhaite à toutes, à tous, un Joyeux Noël, avec une pensée pour ceux qui sont seuls, qui viennent de perdre un être cher, humain ou animal. Tous on vous embrasse. Et la suite de notre promenade à Sainté, à venir les jours prochains.

J'arrive en vue de l'église Sainte-Marie à laquelle je consacrerai un article entier, vu que j'en ai pris plein de photos. A l'origine, c'est le monastère de la Visitation Sainte-Marie de Saint-Etienne, fondé en 1621 par Catherine Molin Réal. Elle est construite en grès houiller et pierre de taille. Remaniée par l'architecte Boisson elle devient un édifice de type néo-byzantin.

Les deux lions ailés qui gardent la grande porte d'entrée sont tellement usés qu'ils ne ressemblent plus à rien.

A venir, flânerie dans le vieux centre de Sainté, son dédale de ruelles merveilleusement décorées. J'espère que vous passerez un bon moment. A bientôt.

Saint-Étienne est une commune française, à 50 km de Lyon, située dans le quart sud-est du pays, dans le département de la Loire, dont elle est la préfecture, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Stéphanois(es).

Il me fallait de toute urgence prendre un train, m'éloigner un temps de mes problèmes, trouver un second souffle. J'avais d'abord pensé à Sète, mais l'aller-retour revient fort cher, et plus que jamais il me faut faire attention à mes dépenses. De même, j'avais envisagé Valence, mais je ne tenais pas à retrouver la ville de mon enfance dans mon état d'esprit actuel, qui est un mélange d'inquiétude et de colère. Saint-Etienne faisait partie de ma liste de villes à découvrir. Adjugé vendu. C'est parti pour Saint-Etienne, capitale des Verts et du design ... et des taudis, disent certains. A voir maintenant si vous le voulez bien.

Une fois n'est pas coutume. Je prends le TER à Perrache et non pas à La Part-Dieu. Ca m'évite de traverser tout Lyon en métro. Perrache est pour ainsi dire juste au-dessous de Sainte-Foy-lès-lyon. Je prends le bus devant chez moi, j'y suis en 10 mn. La gare de Perrache est la plus ancienne de la ville de Lyon. C'est devant elle, place Carnot, que se tient le marché de Noël dont je vous ai récemment montré des photos. Ce matin pas de consignes de sécurité, pas de militaires armés, pas de fouille des sacs. C'en est presque étonnant.

A la gare de Saint-Etienne non plus, aucune mesure de sécurité. C'est une très jolie gare en briques, reconnaissable à son horloge sans aiguilles, ce qui explique peut-être que tant de voyageurs ratent leur train.

Le 31 mars 1968, la Conseil municipal porte son choix sur le projet du sculpteur Salendre : "Un énorme bloc de pierre pesant vingt cinq mille kilos représentant un homme gisant mais acharné à rompre ses entraves. Le gisant a 1 m 50 de hauteur et une longueur de 3 m 20. Il sera étendu sur un socle qui aura 1 m 40 de hauteur."
Le 7 septembre 1969 Michel Durafour, député maire de Saint-Étienne, inaugure le "Monument départemental de la Résistance et de la Déportation de la Loire" : "si beau dans sa majestueuse sobriété (...) symbole de toutes les souffrances, de toutes les humiliations endurées par le peuple français." 

Source : Archives Saint-Etienne

Sainté pousse l'audace jusqu'à choisir des couleurs vives, voire criardes, pour ses édifices publics.

Ce bâtiment gigantesque est saisissant, tant par sa couleur jaune vif que par le plafond vertigineux de sa montée d'escaliers. Moi qui ne suis pas une fervente partisane des architectures contemporaines, froides et sans âme, j'ai vraiment beaucoup aimé ce design unique et très voyant. Quant le tramway jaune verdâtre roule devant, on se croirait vraiment au seuil d'une ville futuriste.

Tout d'abord, j'ai cru qu'il s'agissait d'une oeuvre d'art bâchée pour travaux. En m'approchant, j'ai découvert avec stupeur que j'avais affaire au monument aux morts !
Il y a beaucoup à voir à Saint-Etienne, ce qui m'oblige à découper notre visite en plusieurs chapitres. Ma première impression ? - Sainté, c'est bien mieux que ce que j'imaginais ! C'est une ville insolite et séduisante par bien des côtés, surtout en cette période de Fêtes de fin d'année. Ses habitants, les Stéphanois, sont des gens tranquilles et serviables. J'ai vraiment passé une super journée. Rendez-vous les jours prochains pour la suite, si vous le voulez bien.

Marché de Noël et sa ferme à la Croix-Rousse du lundi 10 au dimanche 30 décembre 2018, c'est la 12ème édition du Marché, couvert, de Noël de la Croix-Rousse et sa ferme, à Lyon. Une véritable ferme de Noël et ses animaux s'installe place de la Croix-Rousse pour le bonheur des enfants.
La ferme de Noël et son cortège de bêtes de tous poils : vaches, chèvres, ânes, poneys, poules ou encore lapins que les enfants viennent observer.

Source : familiscope

Je gare le scooter dès que j'aperçois ce splendide bijou de carrousel découper sa silhouette sur le ciel "habité". J'ai surtout hâte d'aller à la rencontre de mon ami le cochon, et de revoir les ânes et le lama d'il y a quelques années.

L'année dernière, pour des raisons de sécurité, pas de marché ; juste des tours en calèche dont je vous avais fait profiter ▼.

Bon ben voilà. J'ai fait le tour du minuscule marché. Je regarde autour de moi, perplexe. J'avise un monsieur : "Il n'y a pas d'animaux de la ferme cette année ? " Et ce personnage singulier de me répondre avec le plus grand sérieux : "Ils sont tous morts."

Il ne me reste plus qu'à me rabattre sur ce joli tacot. C'est la dernière fois que je monte au marché de Noël de la Croix-Rousse. Entre publicité mensongère et mesures de sécurité, les monts et merveilles qu'on nous promet se réduisent en fait à une petite dizaine de chalets. Pas assez pour me convaincre de me déplacer.

C'est la première fois que je vois aussi peu de monde au marché de Noël de la place Carnot. Sans doute une conséquence des événements de Strasbourg. Le marché est fermé par des barrières de sécurité. Des agents nous fouillent à l'entrée. Une femme a regardé à l'intérieur de mon sac ; j'ai même dû entrouvrir mon manteau. Je n'ai vu ça qu'à Lille à l'époque où des terroristes faisaient sauter des bouteilles de gaz remplies de boulons. C'était il y a ... vingt-trois ans.

C'est aussi la première fois que le marché de Noël tourne autour du thème des contes de fées. Je ne me souviens pas qu'on ait jamais traité de thème particulier les années précédentes.

Beaucoup d'exposants comme toujours ; plus d'exposants que de visiteurs. Des santons, des bonnets de laine, des chocolats ... Ca sent la cannelle. On sert aussi des crêpes, du café chaud. Il fait assez doux ce soir, c'est agréable de déambuler lentement dans les allées illuminées qui, pour une fois, ne sont pas encombrées.

Comme les années précédentes, je n'ai rien acheté. Le moindre petit santon coûte 8€. J'aurais bien voulu trouver une boule rouge mais il n'y avait pas à proprement parler de décoration pour les sapins. Il manquait aussi la tente d'indien que vous êtes nombreux à aimer, d'année en année. Je retiens de cette visite le calme inhabituel, l'absence d'enfants et l'omniprésence des militaires armés. On se croirait en état de guerre. Ou bien juste à la veille de quelque chose de grave ... J'espère me tromper. A vous toutes et tous, bonne fin de soirée.

Voilà ce que c'est les blogs : à force de voir de merveilleuses petites crèches chez les copinettes eh bien, moi qui ne savais pas où mettre la mienne cette année vu que les livres traînent de partout, j'ai fini par l'installer en fin de matinée pour le plus grand bonheur de Félix qui ne miaule plus du tout, tant il est fatigué par sa visite chez le vétérinaire.

Je vous avais parlé de ma petite crèche et de son histoire insolite, vous rappelez-vous ? - Il n'y a pas si longtemps ...

Il s'agit d'une petite crèche minimaliste où ne sont pas représentés les métiers d'antan mais les protagonistes de l'histoire sont tous présents : la Vierge Marie, l'ange Gabriel, les Rois Mages, le bœuf, l'âne, les moutons, d'un un était le jouet favori de Catimini, ma première minette noire et blanche qui ressemblait tant à Poupette.

Le petit Jésus n'est pas encore né. Je le rajouterai le 24 décembre au soir, peut-être après la messe de Noël si toutefois notre église n'est pas fermée pour travaux. Son berceau l'attend : c'est une coque de noix garnie d'un peu de coton. Lui, le petit Jésus, c'est un minuscule poupon qui me vient de maman, et que je vous montrerai à l'occasion si vous êtes sages.

Père Noël et petits cochons en habits de Fêtes sont un peu les éléments païens de la crèche mais je n'ai jamais pu renoncer à leur charmante présence, qui donnent un peu de fun à l'ensemble.

Et voici, à gauche, "le Père Noël qui a la jaunisse". Il est affreusement laid mais je ne sais pourquoi, il fait partie de tous mes Noël. A l'arrière-plan on reconnaîtra les calendriers de l'Hôpital des chats de Perpignan. 

Le voici en gros plan. En fait c'est une bougie que je n'ai jamais pu me résoudre à faire brûler.

Je vous présente les trois petits cochons que je tiens absolument à poser devant la crèche pour "meubler" un peu. Certaines années, j'ajoute toutes les fèves de la galette des Rois, qui font office de village. Cette année je veux faire au plus simple.

Vous vous rappelez peut-être cette petite lanterne que j'ai acquise pour trois fois rien dans un vide-grenier, au nom de l'Esprit de Noël. Le napperon sur lequel est déposée la crèche vient aussi d'un vide-grenier.

Sa bougie qui brûle, en hommage aux victimes de Strasbourg, aussi par amitié pour Jean-Pierre qui enterre aujourd'hui sa petite maman. A toutes à tous un bon week-end, on vous embrasse.

Mais d'abord une photo de Kalidou. Il est arrivé ce matin après avoir passé la Fête des Lumières dans la vitrine de la fleuriste Pierflor. Je n'arrête pas de lui faire de gros câlins, il est tout souple et tout doux. Bien sûr je me cache de Félix pour l'embrasser, je ne voudrais pas faire de jaloux ...

Les quais de Saône

Le ciel était si bleu que je n'ai pu résister à l'envie de descendre à Lyon et plus particulièrement à Saint-Jean. C'était ma première vraie promenade depuis ... je ne sais plus. Froid, mais si beau, que ça valait le déplacement.

Ici je suis sur les quais de Saône. Regardez comme la lumière est belle. On dit qu'elle est la même qu'à Prague. C'est une question d'équinoxe.

Après le çat le plus ciant du monde, voici le bateau le plus long du monde. J'ai cru qu'il n'entrerait pas tout entier dans l'objectif.

L'intérieur de la cathédrale

Je n'ai pris que quelques photos. En effet l'intérieur de la cathédrale est en travaux depuis un bon bout de temps. On se rappelle que l'horloge astronomique avait été vandalisée. Pour l'instant elle est invisible au public.

Le quartier de Saint-Jean

Les pavés sont LA séance de rééducation par excellence pour la hernie discale. C'est mon kiné qui va être content.

Cette petite dame ne doit pas être peu fière d'ouvrir cette porte majestueuse pour entrer chez elle.

Au fond d'une traboule

J'espère que la balade vous a plu. Je vous répondrai demain parce que là, j'ai un petit coup de barre : Félix qui hurle, ma première vraie marche depuis des semaines et des semaines ... Je vous souhaite une agréable soirée et vous dis à bientôt.

Mawmaw l'a dit "tiens, aujourd'hui je vais partager le Félix avec les copinettes et les copinous, ça me fera toujours un peu moins de Félix à supporter toute seule".

Faut dire que ze suis très ciant, ze pousse des hurlements rauques et modulés à longueur de temps, ze ne m'arrête de miauler que lorsque mawmaw le pose la main sur mon gros ventrou. Là ze me calme et même ze ronronne.

Ben quoi, ze suis un çat, z'ai le droit d'être ciant, non  ?

Dès la nuit tombée, je sors me promener dans la Grande Rue métamorphosée par les illuminations. Ca sent le feu, les grillades, les gaufres, le vin à la cannelle. Il y a déjà pas mal de monde aux festivités, à la buvette, autour des stands de jeu ; les autres admirent les vitrines en poussant des exclamations. Je connais cette rue comme ma poche mais le 8 décembre au soir c'est toujours un peu différent.

Les vitrines décorées et illuminées

Sophie Lingerie, un sapin en plumes pour Eowin et Colibri ♥♥♥

Musique à la Fête des Lumières : la fanfare !

Une chance ! Je suis tout à côté d'eux pour les écouter, les applaudir, les photographier. Je pense que c'est la même fanfare des Classes au mois d'octobre, sauf qu'ils se sont déguisés !

Pas faciles à photographier, ils bougent beaucoup et parfois même, s'agenouillent. Le spectacle est envoûtant sous la pluie froide.

Et tout le monde suit, les personnes âgées avec leur canne, les mamans avec leur poussette, les gamins qui clignotent et mangent de la barbe à papa. On dirait le joueur de flûte qui entraîna les rats hors des murs de la ville. La musique a ce pouvoir hypnotique. C'était une soirée très chaleureuse et très légère, un vrai moment de détente à l'abri des cohues monumentales de Lyon ; la plus belle de mes Fêtes des Lumières à Sainte-Foy, un festival de sensations fortes ! ... Par contre pas de lumignons, qui sont pourtant à l'origine des Illuminations ...

Bien sûr je n'aurai pas le courage de descendre à Lyon me mêler à la foule des visiteurs et des touristes, non seulement parce que je crains la foule mais aussi parce que ma hernie discale (en nette voie de guérison) me recommande quand même de ne pas trop m'éloigner de chez moi, surtout dans ces conditions. Je resterai donc sur Sainte-Foy dont les commerçants une fois de plus se sont mis en quatre pour nous offrir à nous Fidésiens leurs splendides vitrines.

L'avez-vous reconnu ? - C'est l'Atelier Pompadour, merveilleusement décoré par sa propriétaire l'artisan-tapissier-décorateur Noémie Baraillon. C'est aussi ma première série de photos avant de ressortir par nuit noire capter les lumières et l'enchantement de cette soirée lyonnaise très spéciale, qui célèbre la fête de la Vierge Marie.

Je vous souhaite d'ores et déjà une agréable soirée, bien au chaud si vous n'avez rien à faire dehors. Et normalement ... je vous retrouve dans quelques instants pour la suite des événements. A tout de suite donc !