"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.
Bonjour à toutes, à tous, en ces jours terribles d'attentats, de prises d'otage et de bains de sang. Je vous ai retrouvé le spot de France3 en hommage aux victimes du 7 janvier 2015, spot auquel je suis particulièrement sensible et dont je ne doute pas que vous le serez aussi, pour peu que vous soyez passés à côté ces dernières heures.
Le prochain numéro de Charlie Hebdo, tiré à 1 million d'exemplaires, paraîtra mercredi comme tous les autres mercredis. Il est en ce moment même concocté dans les locaux de Libération par les survivants de l'attentat meurtrier du 7 janvier 2015 qui a fait 12 morts au sein de l'équipe Charlie Hebdo. Il ne s'agira pas d'un numéro hommage. Ni d'un numéro nécrologique. Ce sera un numéro normal, pour nous faire rire.
Saluons la constance admirable de ces dessinateurs marqués dans leur chair par l'épreuve et le meurtre sauvage de leurs camarades, qui loin d'appeler à la vengeance, reprennent courageusement la route parsemée d'embûches de leurs convictions : répondre au langage des armes par le rire, c'est le plus bel exemple que nous puissions suivre en ces jours difficiles.
Ce n'est pas facile de trouver les mots après ce qui s'est passé, alors vous voyez, je me sers des mots des autres. Des mots lourds de sens, ou au contraire légers comme des plumes. Parce qu'il faut savoir rester léger, en mémoire de ceux qui savaient si bien nous faire rire. Ils ne voudraient pas qu'on pleure et qu'on se désespère, même si ce qui s'est produit est tragique.
Ce qui est tragique aussi, c'est de voir qu'à quelques heures de l'attentat qui a frappé le journal Charlie Hebdo, des attaques visent des mosquées dans plusieurs régions françaises, comme si ce que nous craignons venait à se confirmer : l'amalgame.
Ces attaques visent clairement la communauté musulmane ; communauté qui pleure avec nous ses dessinateurs et ses policiers. Non, tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Alors non aux représailles, non à la stigmatisation.
Des centaines de milliers de gens se rassemblaient spontanément hier soir en hommage aux victimes de l'attentat. Chrétiens et Musulmans, ensemble, contre les machines à tuer que sont les extrémistes sans foi ni loi.
Pour être plus forts contre la menace terroriste il faut rester soudés. Ne pas laisser la peur nous envahir, et ne pas tolérer que des racistes récupèrent au nom de la justice ou de je ne sais quoi les méthodes barbares des djihadistes.
Quand les armes parlent et tuent ceux qui parlent avec leur plume
Je me demandais quel genre de catastrophe allait inaugurer cette nouvelle année 2015. C'est arrivé ce matin, mercredi 7 janvier, à 11:30. Des hommes en noir, cagoulés et lourdement armés ont fait irruption dans les locaux de Charlie Hebdo pour y déclencher une fusillade des plus nourries, laquelle a tué 11 personnes, 9 employés et 2 policiers, et en a blessé 10 autres, dont 5 grièvement.
Charlie Hebdo, c'est un journal satirique. On aime ou on n'aime pas le ton et le propos. Il n'empêche. Que des tueurs se sont directement attaqués à la liberté d'expression si chère à notre culture, à notre pays.
Les locaux de Charlie Hebdo avaient été déjà incendiés. On n'avait alors qu'à déplorer des pertes matérielles : des ordinateurs, des données informatiques, certes c'était grave mais il n'y avait aucune victime.
Cette fois il y a des morts et des blessés graves.
Le message est clair : certaines personnes, certains groupes politiques et religieux ne veulent pas que les Français expriment leurs idées en France.
Je ne fais pas partie des lecteurs inconditionnels de Charlie Hebdo, mais j'ai chez moi leur Hors-Série consacré aux sectes, un numéro vraiment très bien documenté, très instructif, qui démonte le processus d'asservissement des particuliers, familles et sociétés qui tombent dans le piège. J'ai beaucoup appris en le lisant. Les dossiers de Charlie Hebdo ce n'est pas du vent ; c'est du solide, avec des enquêtes sur le terrain, par des pros de l'information.
Dans le même temps, le dernier roman de Michel Houellebecq, "Soumission", fait polémique. Il y parle d'une France future islamisée. On lui reproche de jouer sur les craintes des Français, on lui rappelle sa responsabilité d'écrivain. Mais n'est-il pas du devoir d'un écrivain, fût-il journaliste ou romancier, de pointer du doigt ce qui va mal ? Faut-il se taire sous prétexte que des clans islamiques ne tolèrent pas notre liberté d'expression ? Faut-il s'interdire de penser et de dire, au motif qu'il est dangereux d'avoir et d'avouer des opinions personnelles, des opinions politiques, des convictions religieuses ?
Ça m'a fait un choc d'apprendre tout à l'heure que des gens de chez Charlie Hebdo étaient morts. La menace contre les journalistes est réelle mais d'un point de vue plus général, ce n'est pas seulement la presse qui est visée, ce sont aussi ses lecteurs, c'est aussi toute la population française et son droit fondamental d'écrire et de parler ; c'est notre identité, et notre liberté.
Années 70. Dessinateur star de la revue Vampirella, José González, alias Pepe, jouit désormais d'une renommée internationale. Un éditeur américain déborde d'enthousiasme et le projet d'adap...
Duchesse a été conduite dans un très mauvais état chez un vétérinaire qui a constaté de multiples traumatismes
Duchesse n'avait pas de maison. Duchesse était une petite minette des rues. De bonnes âmes lui donnaient à manger. Un jour d'octobre, trois sales gamins de 12 ans sont arrivés. Ils ont lancé des pierres à Duchesse. Elle s'est vite réfugiée dans un arbre. Ils ont secoué l'arbre, et Duchesse est tombée. On sait ce qu'ils ont fait ensuite : ils ont tapé Duchesse à coups de pied comme ils auraient fait d'un ballon. Des témoins ont rapporté plus tard que les tortionnaires de Duchesse étaient trois gamins d'une douzaine d'années. Pourquoi ces témoins ne se sont-ils pas portés au secours de Duchesse ? - C'est une de ses mères nourricières qui, venant lui porter son repas, a retrouvé Duchesse par terre tout abîmée. Elle l'a emportée chez le vétérinaire. Mais il était déjà trop tard. Duchesse était trop grièvement blessée, elle souffrait de graves problèmes respiratoires : il a fallu l'euthanasier pour la soulager de ses souffrances. Qu'avait-elle fait de mal pour subir un sort aussi horrible ? A qui avait-elle fait du tort. Elle n'avait pas de maison. Elle est morte, dans le Gard, parce que trois petits cons ne connaissent pas le prix d'une vie, fût-elle animale. Elle aura quand même vécu ses dernières heures auprès de gens qui ont tout fait pour la soigner, qui lui ont parlé doucement pour la rassurer, et qui ont dû la combler de caresses. Deux associations de défense des animaux ont porté plainte. Une pétition en ligne a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures. Petite Duchesse toute blanche, repose en paix.
Je pressens que l'article qui suit va créer la polémique mais tant pis. Certains commentaires m'engagent à le rédiger. Il y a quelques jours, j'écrivais un billet pour le moins innocent à propos d'un moyen de transport urbain non polluant : le cyclopolitain, et pas le cyclotruc comme d'aucuns ont cru bon d'abréger. A ce propos : je prends beaucoup de temps à rédiger mes articles, alors j'apprécierais qu'on les respecte et qu'on respecte mon travail, sans quoi me prendra sous peu l'envie folle furieuse d'ouvrir un blog incognito sur une autre plate-forme. Je répète à toutes fins utiles que je n'ai jamais émis la moindre critique sur un blog ami ; j'attends de vous que vous me rendiez la monnaie de ma pièce. Ceux qui cherchent la petite bête, ceux qui voient le mal partout, ceux qui déforment ce que j'écris. Passez votre chemin. C'est ce que je fais moi-même quand je lis ou que je vois sur un blog quelque chose qui me déplaît. Je n'entre pas en conflit avec son auteur. Simplement, je passe.
On l'appelle aussi pousse-pousse, vélo-taxi, tricycle, triporteur. Ce petit véhicule ovoïde est électrique et donc 100% écologique. Pour 2 euros par kilomètre et par personne il transporte ju...
Les choses étant mises au point je reviens à mon propos. Voilà quelques jours je parlais de ce petit véhicule ovoïde comme d'un moyen de transport écologique puisque il marche à l'électricité. Les véhicules électriques ne sont pas encore très nombreux. Peut-être un jour remplaceront-ils nos véhicules à essence. Je n'en sais fichtre rien. Nous verrons bien, si nous sommes encore là pour le voir.
Il semble que certains d'entre vous n'aient guère apprécié ce qualificatif d'écologique, objectant que ce qui fournit l'électricité, ce sont les centrales nucléaires. L'alternative serait : les éoliennes.
Les éoliennes. J'ai lu, et entendu dire, que les éoliennes et les oiseaux ne faisaient pas bon ménage. Les oiseaux tombent dans les trous d'air et s'écrasent au sol : il en meurt des milliers.
Ce n'est là qu'un des nombreux problèmes que posent les éoliennes écologiques, énergie propre s'il en est, à nos amis les oiseaux. Je vous indique ci-dessous deux liens qui exposent d'autres genres de malheurs qu'expérimentent les oiseaux confrontés aux éoliennes.
Le Point.fr - Publié le D'après une récente étude, 500 000 oiseaux meurent chaque année sur le sol américain. Les éoliennes ne sont pas les amies des oiseaux. D'après une étude récemment ...
Les espèces protégées d'oiseaux souffrent de la multiplication des éoliennes, sur fond de relations douteuses entre promoteurs et agences de protection. Par James Delingpole, depuis le Royaume-...
Voilà. Je voulais juste dire qu'il est inutile d'être agressif, agressive, vis-à-vis d'un petit vélo-taxi électrique. De même qu'il est inutile de l'être avec moi. Je ne suis ni pour ni contre les centrales nucléaires. Je ne suis, non plus, ni pour ni contre les éoliennes. Je voulais juste rétablir quelques vérités. Nous avons fait le choix des centrales nucléaires. Demain, peut-être ferons-nous le choix des éoliennes. Il y aura toujours du pour et du contre.
A moins de partir sur Mars tenter l'aventure de la colonisation sauvage avec le rêve d'y bâtir une toute nouvelle société vierge, neuve, et propre, je ne vois pas d'alternative sur Terre. Ce n'est pas demain qu'on trouvera la solution idéale pour dépolluer l'atmosphère. M'est avis qu'il est trop tard pour y penser. La faute aux usines ? aux voitures ? au cyclopolitain ?
On en reparlera quand on marchera tous à pied, et qu'on n'aura plus de tablette ou de smartphone.
Vue de Deir Ezzor, dans le nord-est de la Syrie, le 4 janvier 2014 (Archives/Ahmad Aboud/AFP) publiée par Jacques N. Godbout le 5 janvier 2014 à 20:00
Les insurgés contre le régime Assad, les islamistes contre les rebelles modérés, les djihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) contre les autres islamistes et les rebelles modérés. Ca donne : ça.
Nulle complaisance, à vous montrer ceci.
Je continue d'illustrer l'état d'esprit de mon bouquin qui s'écrit "à reculons". Vu que : plus je me documente, plus je prends la mesure de mes lacunes.
Cette fois je crois que je m'attaque à trop fort pour moi.
En Syrie aujourd'hui, au lieu de Tous pour un!" comme dans les Trois mousquetaires, c'est maintenant "Tous contre tous!": les insurgés contre le régime Assad, les islamistes contre les rebelles ...
Quand les progrès de la médecine (et le sens moral) nous condamnent à vivre.
Ralentissez le temps / Me dit-on chaque jour / Car vieillir c'est trop dur / On ne peut plus rien faire
On n'a plus ses idées / Puis on a mal partout / On se sent inutile / Tout est si compliqué
Il ne faut pas vieillir / Il faut mourir avant / Que d'être des fardeaux / Pour nos pauvres enfants
Qu'on nous laisse mourir / Qu'on nous aide à mourir / Parce que les ans nous pèsent / Et pèsent à nos familles
Ils en ont de la chance / Ceux qui meurent dans leur lit / Qu'on retrouve au matin / Pour toujours endormis
Que c'est beau de partir / Sans savoir, sans souffrir / On se couche le soir / Pour la dernière fois
Ralentissez le temps / Ne vieillissez donc pas / C'est trop dur de vieillir / Vous verrez ce que c'est
D'être seul tout le jour / A faire des mots fléchés / Ou ne rien faire du tout / On ne voit plus assez
Vous qui venez me voir / Me coupez la journée / C'est une compagnie / Ma seule distraction
Mes enfants ont leur vie / Et toujours demander / Qu'ils aillent faire les courses / Ça finit par gêner
Je voudrais pas d'un chien / Qu'il faut sortir trois fois / Je voudrais pas d'un chat / Qui fait des saletés
Alors qu'est-ce qui me reste / Pour passer les journées / Que repenser sans cesse / A mon foutu passé
J'ai perdu mon mari / J'ai perdu une fille / Ma jeunesse est partie / Depuis bien trop longtemps
Vous, ne vieillissez pas / Vous avez bien le temps / Vous êtes jeune encore / Comme j'étais avant.
(c) Thaddée, Quintus 2014
Tout le monde, tout le temps, me sert ces litanies. Je compatis. Pour autant, faut-il souhaiter leur mort ? Faut-il encourager leur désir de mort ? - Bien au contraire : je m'attache à leur montrer les petits plaisirs de la vie, comme faire une petite promenade, recevoir la visite de leurs enfants, passer une petite commande, ou quoi que ce soit d'autre qui peut leur mettre du baume à coeur. La mort n'est pas une réponse, elle n'est pas une solution, sauf lorsqu'on est malade, en phase terminale, et qu'on souffre atrocement.
Vincent Lambert, 38 ans, en état de conscience minimale depuis cinq ans, au CHU de Reims (Marne), le 25 juillet 2013. (MAXPPP)
La question de l'euthanasie se pose face à des individus qui souffrent d'un lourd handicap irréversible ou qui souffrent tout simplement d'être diminués par l'âge. Autant qu'ils sont diminués, ils ne sont pas en fin de vie : faut-il les laisser mourir , les aider à mourir ? - On peut toujours espérer que Vincent Lambert, en état de conscience minimale depuis cinq ans, progresse petit à petit grâce à d'incessants stimuli. Il était infirmier ; il avait dit clairement qu'il n'aurait pas voulu vivre comme ça. Le problème, c'est que Vincent Lambert n'a pas exprimé par écrit sa volonté de mourir ; il n'a pas laissé de papier comme quoi il était contre l'acharnement thérapeutique. A qui revient la décision de le laisser partir dans ces cas-là ? Le laisser mourir, est-ce que c'est un acte de charité ? Est-ce que c'est une forme de meurtre ?
La question se pose aussi pour les personnes âgées qui souffrent physiquement et moralement d'être diminuées. Qui répètent à longueur de journée qu'elles voudraient en finir, qu'elles ont assez vécu, qu'elles sont un poids pour leur famille, qu'il n'y a aucun plaisir à vivre comme ça, vieux, malade, et diminué. Faut-il pour autant les "euthanasier" comme des animaux en fin de vie ? - On se souvient de cette aide-soignante ayant abrégé les souffrances de quelques uns de ses patients, sous prétexte qu'ils se plaignaient de souffrir, et disaient en avoir assez de vivre. De quel droit attente-t-on aux jours d'un être humain qui n'est pas en phase terminale d'une maladie incurable ?
La médecine a beaucoup évolué, et permet à des personnes âgées, malades, handicapées, de survivre grâce au soins, grâce aux médicaments, grâce aux traitements toujours plus adaptés. Le devoir d'un médecin consiste à sauver des vies, pas à les abréger. Il appartient à chacun de préserver, comme un bien précieux, la vie de ses proches. L'euthanasie n'est pas une réponse aux plaintes d'une personne âgée, pas plus qu'elle n'est une réponse à la souffrance d'une famille face au lourd handicap d'un fils ou d'un époux. A moins d'une lettre dûment signée qui dise clairement sa volonté de mourir en cas de lourd handicap suite à un accident, à moins d'avoir clairement déclaré par écrit qu'on est contre l''acharnement thérapeutique, il ne revient pas aux proches du patient de décider à sa place de sa vie ou de sa mort.
A moins de douleurs intolérables, à moins d'être en phase terminale : l'euthanasie d'un être humain ne correspond souvent qu'au besoin désespéré de ses proches de se libérer d'une charge et d'une souffrance.
De même, je suis contre l'avortement. A moins que la mère ait été victime d'un viol, ou qu'on ait décelé chez le foetus un lourd handicap, l'avortement n'est rien d'autre que la mise à mort programmée d'un petit être humain. Il y a assez de moyens de contraception sur le marché pour éviter de tomber enceinte. Par ailleurs, n'est-il pas prématuré, pour une jeune fille de douze ans qui est encore une enfant, d'avoir des rapports sexuels et qui plus est, des rapports sexuels non protégés ?