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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

poesie un reve trop loin

Tout ce que je prends

Publié le 29 Juin 2013 par Thaddée dans Poésie Un rêve trop loin

 

Par Thaddée © 29 juin 2013, un rêve trop loin

 

Vous avez dit voleur ?

- J'emporte en souvenir

La paresse des heures

Égrenées sur mon île.

 

Allons donc Regardez

N'ai-je pas les mains vides ?

Ma richesse est ailleurs

Impalpable Invisible.

 

Il se pourrait qu'un jour

Je veuille écrire un livre

Alors je puiserai

Dans ce précieux trésor

 

Une voile qui claque

Au matin sur le port

Cimetière Saint-Charles

Un poète qui dort.

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Il faut déjà partir

Publié le 12 Juin 2013 par Thaddée dans Poésie Un rêve trop loin

Ainsi vont à grands pas Les beaux jours qui se suivent Et la nuit qui survient Quand on ne l'attend pas. / Il faut déjà partir. / Entends ma déchirure. / Toute l'île transpire Elle chante à tue-tête. / Si je reprends le train Je veux qu'elle m'arrête ! / Et si je reste ici Vas-tu me retenir ...

 

 

Par Thaddée © 24 mai 2013, un rêve trop loin

 

 

Sueur froide des lampes

... Je reviens de si loin

De la mer à peau bleue

Conjurant le désert

Qui conjugue au parfait

Quiconque la regarde !

Et cavale au milieu

Des calanques accrochées

A des cactus géants.

Falaises rouges, donnant

Sous nos yeux incrédules

Le spectacle éhonté

De ses valses violentes

Lueur sombre des anses

Qui referment leurs bras

Sur nos sommeils d'enfant.

Lesquels ressemblent, peut-être

A la mort lente, offerte

A ceux qui veulent vivre.

Ainsi vont à grands pas

Les beaux jours qui se suivent

Et la nuit qui survient

Quand on ne l'attend pas.

Il faut déjà partir.

Entends ma déchirure.

Toute l'île transpire

Elle chante à tue-tête.

Si je reprends le train

Je veux qu'elle m'arrête !

Et si je reste ici

Vas-tu me retenir ...

Habite-moi veux-tu

Sans qu'il me soit possible

De jamais te trahir.

Tiens-moi à ta merci

Viens dévaster mon cœur

A force de tempêtes !

Je t'aime sage et folle

Avec ou sans bateaux

Bleu ciel comme le ciel

Ou noire comme la terre

Tes heures et tes humeurs

Je les ai faites miennes

Dès lors que je t'ai vu

Danser sous l'horizon.

J'en étais aux châteaux

Pétris avec du sable

Que tu lèches, que tu craches

En te fichant de tout.

Ma belle empoisonneuse

Tu coules dans mes veines

Il n'est pas un instant

Sans que je pense à toi

C'est pour me fuir moi-même

Que je t'ai retrouvée

Regarde par ici !

N'en doute plus, c'est moi.

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Ô feue mer d'Aral

Publié le 9 Juin 2013 par Thaddée dans Poésie Un rêve trop loin

Par Thaddée © 28 avril 2013, un rêve trop loin

 

Feue mer d'Aral

Avalée par les hommes

Entends le glas qui sonne ...

Tes ossements saumâtres

Font de toi ce désert

Maculé de carcasses

Écorchées par le sel.

Coquillages cassés

Sous les étoiles mortes

Cimetière d'épaves

Entre chaînes et cordes

Maintenant la mer Morte

Prend le même chemin

Qui de l'eau, qui du sel

Coulera dans vos mains !?

Vous boirez l'océan

Comme un simple verre d'eau

Vous briserez le verre

Sur le flanc des bateaux

Restera-il demain

Quelque plage, quelque grève

Où déporter mes pas

Lorsque la vie me pèse

Me prendrez-vous le vent

Me prendrez-vous l'écume

Les embruns les odeurs

La mer, nue, sous la lune ...

Me prendrez-vous ma vie

Me prendrez-vous mon rêve

Faut-il déjà mourir

De soif et de brûlure

Ô feue la mer d'Aral

Repoussée par les hommes

Tranchées ensanglantées

Sanglées de cicatrices

Elle était la plus vaste

Des étendues d'eau vive

Elle étendait ses vagues

Autour des grandes villes !

Et ne demeure d'elle

Que labours calcinés

D'infectieux terrains vagues

Des hommes sans labeur

Des femmes éreintées

Et des enfants qui pleurent.

Les peuples assoiffés

Piégeraient les nuages.

Ils voleraient au ciel

Ses prodigues orages.

Ô prodiges ô miracles

Auxquels je ne crois pas

Veuillez rendre à la mer

La vie qu'on lui a prise

Mais surtout préservez

La seule mer que j'aime

Et qui secoue ses crêtes

Au Sud de mon pays.

Théâtre de la mer

Et môle Saint-Louis

C'est la ville de Sète

Dont je vous parle ici

Ne serait plus une île

Si par malheur demain

Les assassins d'Aral

En prenaient le chemin.

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Délivrance

Publié le 5 Avril 2013 par Thaddée's dans Poésie Un rêve trop loin

Par Thaddée © 1er avril 2013, un rêve trop loin

Vestiges, archives

Ô vieilles déviances

Évanouies aux rives

D’une ville !

Ma ville merveilleuse

Qui veille sur la mer

Ouverte comme une île

Aux voyageurs du vent.

De ma vie d’avant

Il me reste ce rêve

Un horizon fragile

Où se profile Sète …

Je ne veux rien de mieux

Foi d’une âme sauvée

Que le sel sur mes lèvres

Les embruns sur mes cils

Je ne veux rien de plus

Je ne vois rien de mieux

Que vivre en cette ville

Et la mer au milieu

Que vivre en cette ville

Avec l’eau dans les yeux.


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Mon ballon rouge

Publié le 3 Avril 2013 par Thaddée's dans Poésie Un rêve trop loin

Par Thaddée © 27 mars 2013, un rêve trop loin

Ma ville entre deux eaux

Toute inspiration bleue

Pastel

Comme la pluie qui baigne la mer …

Griseries indolentes

Un tiède crachin

M’enveloppe les tempes.

Elle m’étreint si fort

La mer infinie

Source vive de vents

De fragrances et de vie !

Que je suis une enfant

Devant l’immensité

Je cherche le ballon

Qu’elle m’a confisqué.

Parti mon ballon rouge

Et depuis tout ce temps

Dès que roule un ballon

C’est la mer que j’entends

Mais si je me retourne

Elle est là qui s’amuse

Comment lui en vouloir

Je l’aime, et je l’excuse.

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Sensations

Publié le 1 Avril 2013 par Thaddée's dans Poésie Un rêve trop loin

Par Thaddée, © 25 mars 2013, un rêve trop loin

Sens mon souffle en suspens

Dans le vent qui sent bon

Qui sent bon le vieux chanvre

Et les filets trempés

La mouette miauleuse

Me regarde passer

La folle mer agresse

Le flanc nu des rochers !

Dieu que la ville est belle

Envahie par les eaux

Comme des morceaux d’île

Où vivent les bateaux.

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