"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.
Il m'aurait plu
Rien qu'une fois
Dans ma jeunesse
D'aller au Ritz
Au bras d'un homme
Plus âgé
Boire une coupe
Sous les grands lustres
Faire semblant
D'être très riche
Et courtisée.
J'aurais été
Dans une robe
En pur lamé
Comme vêtue
D'or et de cuivre
Et les cheveux
Enturbannés
De perles blanches
Aux tons rosés.
J'aurais aimé
Déambuler
Frusques mondaines
Et déhanché
Mais mon seul luxe
C'est d'être pute
Pour vieux pédés.
Le Ritz, ou tout autre salon doré, c'est une envie présente et passée,
Le prostitué "nu derrière les tentures pourpres" c'est un rêve que j'ai fait il y a très longtemps et dont je me souviens avec une émotion particulière.
Rêve (cauchemar) que j'ai fait ce matin mardi 25 janvier 2023
Le récit a été étoffé pour plus de compréhension. Sinon, ça n'aurait pris qu'une ligne : maman, il y a une grosse boule qui s'approche de la fenêtre.
Melancholia, la Kinopithèque
Un tremblement indescriptible ébranla tout autour de nous. Un grand fracas s'ensuivit, de meubles, de vaisselle, de bris de glace ; des pans de murs s'écroulèrent. Je ne peux pas dire que nous ayons eu la tête à déterminer les causes et comptabiliser les dégâts. La vaste salle commune où nous nous tenions, assis autour des tables de jeu et de discussion, avait été littéralement soufflée. Nos regards, nos esprits sidérés s'attachaient à ce qui venait de surgir à l'extérieur derrière les murs et les fenêtres déchiquetés. La sensation d'un froid viscéral ; l'effroi, la plus sombre des transes, nous paralysait sans qu'aucun de nous n'ait pu crier, pleurer, se lever, se sauver.
A travers la béance de l'immeuble venait de surgir une planète. Identique à la nôtre. Verte et brune. On croyait pouvoir la toucher bien qu'elle fût à peine plus près que la Lune. D'un coup d'un seul elle se rapprocha. Des milliards d'objets brûlèrent sur son passage. En ressentant ce qui était en train de se passer tout ce qui vivait à la surface de la Terre se ratatina, se tétanisa. Il se fit un grand silence vrombissant d'incrédulité, d'interrogation.
L'inexorable étant ce qu'il est nous nous étions mécaniquement remis à nos occupations en chuchotant de crainte de réveiller la bête. Que faire d'autre ? S'enfuir ? Pour aller où. Il n'y avait plus d'escaliers ; l'immeuble devait avoir l'air d'un trognon de pomme. Et le reste du monde il n'y a pas de mots.
De l'excitation se mêlait à ma peur. Combien d'heures encore ? Combien de minutes ? Il fallait s'attendre à quoi précisément ? Est-ce que ça ferait mal ? Est-ce que ce serait long. Ca fait quoi de
FIN DU MONDE - 90 secondes. C'est le temps qu'il nous reste avant la fin du monde, selon l'horloge de l'apocalypse, un outil préventif et symbolique créé par des scientifiques de l'ONG Bulletin ...
Rêve que j'ai fait ce matin lundi 26 décembre 2022
Nous sommes deux ou trois dans l'ascenseur : une toute jeune fille, peut-être un enfant, et moi. "23" nous annonce une voix tonitruante. Nous montons. Est-ce que nous atteignons le 23ème étage, je ne sais pas. Un gros déclic inattendu, une sorte d'enclenchement, me surprend tout à coup. L'ascenseur s'engage à l'horizontale sur des rails, à notre gauche. Je serre la main de la jeune fille, autant pour la rassurer que pour dominer ma propre peur. Que se passe-t-il ? Nous traversons des villes. Nous survolons Pékin.
Je me réveille à ce moment-là. Dans une semi-torpeur je cherche une fin à cette histoire, dont je garde un souvenir très vif, mieux qu'un souvenir : une trace.
Notre wagon tressaute allègrement. Soudain, il s'enveloppe d'une carapace opaque, oblongue, qui nous prive de la vue. Nous continuons d'avancer, je le sens, mais plus légèrement, un peu comme si nous avions quitté la terre, comme si nous volions dans les airs. Où allons-nous ? - Je ne sais pas.
Je m'en vais vous raconter une histoire : il était une fois un chasseur... hum, ça commence mal n'est-ce pas ? Mais c'est une histoire vraie. Je disais donc : il était une fois un chasseur qui part à la chasse dans la forêt, quoi de plus normal pour un chasseur me direz-vous, son fusil à l'épaule et son chien folâtrant devant lui. En chemin, il aperçoit un hérisson. "Hum, dit-il en se grattant le menton, ce hérisson ferait bien dans mon jardin". Et il prend le hérisson et le met dans un seau devant sa caravane.
La nuit passe.
Le matin il se lève, frais comme un gardon, s'étire et ouvre la porte. Là, devant la caravane...qu'est-ce qu'il voit 👀!?
De petits hérissons sont autour du seau, ils sont venus retrouver leur maman hérisson !
Quand j'étais petite, je descendais à la cave avec papa. Je n'étais pas rassurée. C'était une grande cave sombre abritant, pour moi petite fille que j'étais, des tas de mystères et de secrets. On racontait que les nonnes y avaient emmuré leurs nourrissons. Il n'en fallait pas plus pour inquiéter mon imagination déjà débordante.
J'appréciais de remonter dans notre vaste appartement, le préféré de toute la famille, de tout temps, équipé de son poêle à charbon bien chaud. Maman et moi passions de longues heures à trier les boutons, les petits cailloux dans les lentilles, les épingles tombées entre les lattes du vieux plancher. Car maman, en digne fille de sa maman couturière, étalait ses patrons par terre pour nous coudre de ravissants vêtements.
Un jour, toujours en compagnie de papa, j'étais à la cave, pas trop rassurée mais bon, j'aimais tant être avec papa qui n'était pas souvent à la maison du fait de son métier d'enquêteur. Souvent je disais qu'il courait après les voleurs. Quel métier palpitant, dont j'étais fière de parler à l'école. Et ce jour-là papa me réservait une surprise de taille : une poupée géante !
Une très ancienne poupée qui me plongea dans une terreur indescriptible par sa grande taille, moi qui étais encore toute petite. Je crois me rappeler que je l'avais appelée Caroline mais dans mes souvenirs elle ne fit pas long feu parmi mes nombreuses poupées. J'en avais trop peur. La pauvre avait dû redescendre à la cave.
La poupée sans marque de 84cm
Cette très grande poupée je ne l'ai jamais oubliée. L'une des premières fois où je me rendais aux Puces à Sète j'en entrevis une, immense et presque chauve, et j'éprouvai le même sentiment d'inquiétude et de fascination.
Il fallait en finir avec cette impression bizarre n'est-ce pas ? Il fallait, un jour ou l'autre, affronter ma peur des très grandes poupées.
Après avoir fait le tour des tout petits poupons qui remplissent un rangement à trois tiroirs en plastique je décidai de passer à l'acte... pas plus tard qu'hier. Sur Vinted je partais en chasse des poupées de très grande taille avec une préférence, bien sûr, pour les poupées anciennes ayant une histoire, une mémoire, un vécu, propres à ressusciter mes beaux souvenirs d'enfance.
Après en avoir sélectionné quelques unes je finis par porter mon choix sur une grande poupée brune de 84cm. Laquelle a quelque chose à voir avec l'une de mes premières poupées, Dominique, que j'avoue ne pas avoir particulièrement aimée. Je luis préférais de loin son frère Raymond.
Seulement voilà : trouver l'emballage adéquat pour un article mesurant près d'1 mètre c'est un casse-tête et je vis le moment où la vendeuse ne pourrait pas m'envoyer ma Dominique. Au même instant, une autre vendeuse m'offrait une réduction intéressante sur une poupée Jesmar, blonde, de 1993 mesurant 80cm, tout en m'assurant qu'elle avait les moyens de me l'expédier sans aucun problème. Quel dilemne !
La poupée Jesmar de 1993, 80cm
Et comme je concluais l'achat de la grande Jesmar ne voilà-il pas que la vendeuse de Dominique m'annonce qu'elle a trouvé un carton pour me l'envoyer si je suis encore intéressée. Comme Dominique était mon premier choix, que je n'aime pas faire perdre leur temps aux Vinties, et que j'essaie de toujours respecter mes engagements, je commandai aussi la grande poupée de 84cm sans marque, et me voici dans l'attente de deux poupées géantes au lieu d'une, auxquelles j'ai déjà trouvé des places pour ne pas encombrer le sol et les placer hors de portée de mes chats. Est-ce que j'aurai peur d'elles, comme dans le temps je fus terrorisée par l'indescriptible Caroline ?
A toutes à tous, j'adresse mes vœux de petits bonheurs et de grand joies pour cette Nouvelle Année. Je me souviens d'avoir lu dans un magazine, il y a fort longtemps, une nouvelle littéraire dont un passage m'avait frappée. Qui disait : A son lever ce 1er jour de l'An la petite fille se précipita dans toutes les pièces de la maison pour voir ce qui avait changé. Mais sur le mur de la cuisine il y avait toujours la même petite tache. C'était donc ça, changer d'année ?
Rêve que j'ai fait dans la nuit du 11 au 12 novembre 2020
Soudain j'ai vu des lueurs vertes dans ses yeux. Le temps de faire volte-face, la petite pièce où nous nous tenions s'était transformée en un espace enfumé peuplé de diablotins gesticulant au petit corps bistre atrocement difforme et nous étions plusieurs damnés à chercher l'issue sans la trouver.
Il a fallu faire connaissance et parler un peu de ce qui nous arrivait. Bon nombre d'entre nous prenait la chose en rigolant pour tromper la peur. Mais quand il s'est agi d'allumer une cigarette, point de flamme au briquet. Il faisait un froid de canard. Et comme nous nous en ouvrions à celui qui nous avait piégés, l'homme aux lueurs vertes dans les yeux, il nous fut répondu que plus jamais nous ne fumerions et que nous aurions toujours aussi froid. "Mais l'enfer c'est chaud" se plaignirent certains d'entre nous. J'ignore quelle fut la réponse. Elle était superflue. Nous étions clairement condamnés à vivre pour l'éternité dans un enfer glacé où il nous était interdit de fumer.
Aussi, quand débarquèrent les policiers pour nous arrêter, trop contents et soulagés étions-nous de nous précipiter sur eux les poignets tendus pour enfiler nos menottes.
Mais des lueurs vertes s'allumèrent dans leurs yeux.
Cette photo prise il y a quelques jours n'a rien à voir avec ce que je vais vous conter. Il faut plutôt la voir comme un clin d’œil au dernier article de Jean-Marc intitulé "Certains regards".
Hier soir je m'apprête à sortir. Au moment où j'enfile mon blouson je surprends mon Félix fixer intensément quelque chose sur le mur. Bien sûr je pense tout de suite à une bêbête du style araignée, mille pattes, papillon de nuit ... Mais le regard insistant de Félix se déplace au plafond où je ne vois rien non plus, puis à travers l'air invisible où ça devient compliqué d'apercevoir quoi que ce soit. Dès cet instant, pendant au moins dix minutes, il suit des yeux quelque chose que je suis incapable de voir. Lui : il voit, il sent, il sait. Moi je ne vois rien, je ne sens rien, je ne sais rien. Je lui demande : "Est-ce que c'est maman ? Papa ? Grand-mère ? Mes deux sœurs, bien que je ne les aie pas connues ? ... Qu'est-ce que tu vois mon chat ? Qui est là ? - Dis-moi". Cependant Félix ne se laisse aucunement distraire par mes interrogations. D'ailleurs je fais attention de ne plus bouger, non seulement pour ne pas le déranger dans sa contemplation extra-lucide, mais aussi pour tenter de capter à mon tour l'essence de la présence surnaturelle qui retient toute son attention. Je sais qu'il a saisi le passage d'un esprit. Moi je crois en ces choses. Et puis. Nous habitons sur le Mont Saint-Clair, connu pour sa forte charge magnétique.
Après quelques minutes de ce rêve éveillé, je sors faire quelques pas devant chez moi. Je ne suis pas libérée de l'emprise d'une certaine émotion. Car ce soir j'ai reçu la visite de quelqu'un qui m'est cher. Ou de quelqu'un qui essaie de se manifester pour me parler. Établirons-nous jamais le contact ... Je me souviens. Quand j'étais jeune. Les verres, les miroirs, l'écriture automatique. Nous battions le rappel de tous les fantômes de la Terre. Aujourd'hui je n'allume même plus une bougie, j'ai peur de déclencher ce maudit détecteur de fumée.
N'empêche. J'ai vu de mes yeux vu : mon chat captivé par quelque chose qui dépassait de loin la portée de mes sens. Et je sais : que les chats pressentent un tremblement de terre avant que nous-mêmes, nous en éprouvions les secousses. Et que les chats : connaissent la mort d'un être proche avant même que nous en soyons informés.
Alors dis-moi Félix : qui était avec nous hier soir ?
Rêve que j'ai fait dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mars 2019
Je suis en Inde pour trois jours. Notre programme, à mon groupe et moi, est strictement minuté. Nous logeons dans un palais dont on ne compte pas les salles immenses et lumineuses.
Quand soudain sur la gauche quelque chose attire mon attention. Par une des innombrables baies vitrées qui font entrer le soleil je crois voir tomber une pierre ronde comme un boulet de la montagne toute proche. A force de regarder, il me semble en voir d'autres commencer à bouger puis se mettre à rouler. Bientôt, c'est tout le flanc de la montagne qui s'éboule. Je donne l'alerte dans un cri. Une grosse pierre brune vient crever la verrière sous laquelle nous nous tenons. Notre responsable nous intime aussitôt l'ordre de nous déshabiller et de revêtir nos tenues de protection. Nous entassons nos effets personnels sur des bancs acculés au mur ; nous les reprendrons plus tard, une fois l'éboulement terminé.
Mais quand je reviens, mes vêtements n'y sont plus. J'ai beau soulever les tas de linge et les éparpiller pour fouiller dedans, je ne retrouve pas mon pantalon, mon tee-shirt et ma vareuse militaire. J'en ai des regrets, vraiment. Pour la peine, je vole subrepticement deux robes blanches qu'il me tarde de porter.
Pour l'heure, je décide de ne pas passer une minute de plus dans ce pays de fous. Je veux regagner l'aéroport, rentrer chez mes parents, rassurer mon père. Mais on m'enjoint cordialement à rester cependant qu'arrive une adorable petite jeune fille blonde vêtue d'une robe sans manches, échancrée sur le devant, qui me paraît être sans aucun doute la réplique de l'une des deux que j'ai volées. C'est dit : je ne me baladerai jamais dans cette petite robe légère. Avec le style que j'ai !
Tout à coup, une forme noire assez gigantesque se cogne à la baie vitrée. Ses déplacements secs et saccadés sont ceux d'un insecte ailé géant. Mes camarades et moi nous paniquons et pour la plupart, nous voulons voir de nos yeux ce qui vole à l'extérieur. Mais les murs nous empêchent de savoir exactement de quelle créature monstrueuse il s'agit.
Alors nous sortons pour en avoir le cœur net, et découvrons dans l'instant que c'est un oiseau noir de taille anormale, qui vole droit sur nous ! Avec quelques autres je me réfugie dans une maison sans demander mon reste, ce qui fait rire l'hôtesse des lieux car l'oiseau noir, selon elle, n'est pas dangereux.
En fin de compte, je me résous à passer mes trois jours en Inde où j'ai fort à faire avec, en tête de liste : remettre la main sur mes vêtements.
On pourrait classer mon rêve dans le genre des comédies horrifiques, qu'en pensez-vous?
Je vous assure qu'il me faisait les yeux doux dans la vitrine de Pierflor la fleuriste. Chaque fois que je passais devant, je sentais cette tendresse et cette complicité entre nous. Les rennes et les petits ours à côté ne me disaient rien, mais lui ! ... si bien que j'ai eu peur qu'on me le prenne, et qu'hier je me suis décidée à entrer pour demander s'il était à vendre, connaître son prix et le réserver.
Comme mon père, j'ai un faible pour les produits d'exposition. C'est vers eux que mon intérêt se tourne d'office, au détriment des objets qui sont réellement mis en vente. Vous voulez que je vous raconte une histoire ? Une petite histoire de Noël ? - Alors : il y a trèèès longtemps, quand j'habitais encore sur les les Pentes de la Croix-Rousse, je me cherchais une crèche et comme chaque fois que j'étais en quête d'un objet déco j'allais à Monoprix. Sur place, j'inspecte les rayons. Beaucoup de crèches, mais trop nombreuses à être trop chères ou pas du tout à mon goût. Soudain, j'avise celle qu'il me faut : une petite crèche en bois, style cabane, avec un peu d'herbe sèche collée sur le plancher. C'est elle qu'il me faut ! Je l'embarque direct et me présente à la caisse. La caissière salue mon choix, me disant que c'est certainement l'une des plus jolies du magasin, ce à quoi je réponds : Une chance que je sois arrivée à temps parce que c'était la dernière. Là, sans crier gare et sous mes yeux ébahis, la caissière est prise d'une sorte de malaise avant de bégayer : La dernière ? Déjà ? Mais nous en avons reçu toute une livraison ce matin même ...
Ni elle ni moi bien sûr n'y comprenons rien. Où sont passées toutes les petites crèches de Monoprix ? N'est-ce pas un mystère insoluble ? Mais voilà qu'elle se reprend pour me poser cette question : Votre crèche, elle était bien dans un carton ?C'est vous qui l'avez déballée ? Et moi sans faire le lien de répondre avec toute l'innocence du monde : ben non, elle n'était pas dans un carton ... A mon grand dam la caissière pousse un soupir de soulagement : Vous avez pris la crèche d'exposition ! me gronde-t-elle gentiment et moi de me confondre en excuses, dois-je la remettre en place ? - Non me dit-elle, ça ira comme ça, et je paie ma petite crèche, rayonnante de bonheur. Petite crèche que j'ai encore avec tous ses personnages et la déco que je rajoute au fil des ans ...
Quant au n'ours, je l'ai payé mais je le leur ai laissé pour la Fête des Lumières ... parce que lui aussi fait partie de la décoration !