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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

une vie comme les autres

Nouvelle année, (nouveau) départ

Publié le 2 Janvier 2019 par Thaddée dans Une vie comme les autres, Les blogs et moi

Papier de Verre le jeudi 3 janvier 2019 - Adresse du background en https

Papier de Verre le jeudi 3 janvier 2019 - Adresse du background en https

Edit 03-01-19 - Pour l'instant, j'ai réglé mon problème en ajoutant simplement un s à http. Du coup OB ne me signale plus de contenu non sécurisé.

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Comme vous le savez sans doute, l'année 2019 représente pour moi un tournant dans ma vie. En effet je vais perdre mon travail, après licenciement pour inaptitude (laquelle sera prononcée par la Médecine du Travail au terme de mon arrêt maladie qui dure déjà depuis un peu plus de deux mois). Des circonstances qui vont m'amener à me réinventer, ce qui n'est pas pour me déplaire. En dépit de l'âge et du besoin de sécurité j'ai toujours l'esprit d'aventure et surtout, je suis d'une insatiable curiosité. J'ai le goût d'apprendre, et ce n'est pas pour me flatter mais j'ai le sens de l'adaptation (même si cela prend de plus en plus de temps).

Il se peut que la situation me conduise à déménager. Ainsi, de pouvoir réaliser mon rêve de m'installer à Sète. Ces changements à venir me font peur autant qu'ils m'excitent. Depuis quelque temps déjà j'attends de pouvoir faire ma petite révolution. Mon CDI me piégeait dans l'uniformité d'une vie monotone et me privait de réaliser les rêves chers à mon coeur. Me retrouver au chômage c'est donc un mal pour un bien. Ce sera dur de retrouver un emploi à mon âge (il me reste 5 ans à tenir avant l'heure de la retraite) mais j'ai bon espoir que mes recherches aboutissent tôt ou tard.

Tout le monde, en début d'année, se prête au jeu des bonnes résolutions. Alors ... je pourrais arrêter de fumer mes six ou sept cigarettes par jour. Mais cette année c'est mon dos qui décide : plus d'efforts physiques, donc il me faut un travail pépère et je l'espère, mieux rémunéré, qui me permette de vivre plus à l'aise et de concrétiser mes projets.

L'occasion pour moi, bien sûr, aussi, de m'offrir un nouveau blog repeint aux couleurs d'un Nouvel An vierge et plein de promesses. Et juste après, le désenchantement. Je m'en vais vous expliquer tout ça.

Nouvelle année, (nouveau) départ

Pour mon Thème Kiwi (gratuit) j'ai choisi, hier après-midi, un background issu du blog Vintage Made for You, sur lequel je puise beaucoup d'inspiration depuis plusieurs années déjà. Comme souvent, ces blogs dédiés à la déco de blogs sont installés sur Blogger, et ça fait belle lurette que Blogger est passé par le https qui est une mesure de sécurité (ne me demandez pas laquelle, c'est trop compliqué pour moi). Après quelques bidouillages dans le code html je me retrouve non sans fierté avec un fond de blog tout neuf qui correspond exactement à ce que j'attendais. Dans la foulée je l'assortis d'une bannière qui vient d'un autre site ... mais entre temps, sur mon administration, est apparu un message de très mauvais augure, m'annonçant la détection d'un contenu non sécurisé, et il s'agit bien sûr de mon fameux fond de blog dont l'adresse ne commence pas par le sacro-saint https, mais par le vétuste http dont plus personne ne veut.

M'inquiétant des risques qu'encourt le blog je me rends sur le blog du staff où je relis en entier l'article qu'ils consacrent à l'avènement de ce https porteur de tous les déboires. Il est écrit que je risque de ne plus pouvoir enregistrer ou publier d'article et que le blog risque fort d'être bloqué. En outre, je ne sais pas du tout ce qu'il adviendra du blog une fois que toute la plate-forme sera passée en https. Ce sont là les bonnes surprises du Nouvel An qui se joignent aux mesures exceptionnelles du gouvernement pour nous pourrir la vie un peu plus.

De retour sur mon blog, j'ai la très mauvaise surprise (encore une) de m'apercevoir de la pure et simple disparition de mon fond de blog, alors que son adresse figure encore dans le code html, vous parlez d'un mystère. Et là je vous le dis tout net j'en ai ras-la-casquette. Ras-le-bol qu'Overblog change tout, tout le temps, sans nous demander notre avis, en provoquant plus de bugs qu'il n'y en a déjà sur, soi-disant, la meilleure plate-forme de la blogosphère. J'en ai tellement marre qu'il se pourrait bien, et là je ne plaisante pas, que j'aille voir ailleurs, sur Blogger par exemple où m'attend depuis plusieurs mois un blog à mon goût, qui serait rudement fier de recevoir la visite de mes amis.

Nouvelle année, nouvel hébergeur et nouveau blog, voilà ce qui a de grandes chances d'arriver si je ne parviens pas à trouver de solution durable pour mon blog sur Overblog. OB que je ne quitterai pas sans regret, parce qu'il est porteur de 12 ans de ma vie. Que ce sont les précieuses archives de mes petits bonheurs et de mes grand malheurs. Ainsi que le réservoir de tous vos commentaires sans lesquels, eh bien, ce blog n'existerait plus depuis longtemps. Mais il faut regarder les choses en face : Overblog ça ne va plus du tout ; et ça ne va pas en s'arrangeant.

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Une page se tourne

Publié le 18 Décembre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Une page se tourne

Et voilà. Mon cadeau de Noël est arrivé : inaptitude au poste que j'occupe ; licenciement en vue. Je vais me retrouver au chômage. En rentrant chez moi je me disais : il est peut-être temps de m'installer à Sète ; plus rien ne me retient à Lyon maintenant. Si vous avez des idées pour du travail, je suis preneuse. Et pour le reste ... ben pas trop le moral. Un gros sentiment d'insécurité. Moi qui aimais tellement mon métier, mais il sollicitait trop mon dos. J'aimais aider les personnes âgées. C'est vous qui avez besoin d'aide maintenant, m'a dit la gentille personne de la Médecine du Travail.

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Bulletin de santé du Félix

Publié le 14 Décembre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Je profite de ce 'tit article pour vous donner le lien d'un blog ▲ où j'ai trouvé plein d'images originales sur tous les thèmes (Animaux, Noël, Vintage, et bien d'autres). Des images de Félix illustreront le billet qui suit.

Déjà, rassurez-vous. Félix n'a rien de grave. A la pesée, il a quand même perdu 1,140 kg en 6 mois, ce qui n'est pas rien. Ensuite le vétérinaire a écouté le petit cœur qui va bien ; les poumons aussi vont bien. Pas de grosseur à la palpation du ventre.

C'est plus tard que ça se corse. En effet, Félix souffre d'une hypertension qui représente deux fois la limite "autorisée". Il peut y avoir plusieurs causes à l'hypertension : la thyroïde, l'insuffisance rénale ... La prise de sang en dira plus.

Les résultats de la prise de sang se font attendre. Il y a ce matin des problèmes informatiques au cabinet vétérinaire. Les premières réponses arrivent enfin : Félix souffre d'une hyperthyroïdie sévère. Rappelez-vous, j'avais arrêté le traitement parce qu'il modifiait son comportement et le rendait complètement apathique.

Nous allons donc reprendre le traitement, dès demain matin, ce qui devrait ramener la tension à la normale et calmer un peu les miaulements intempestifs.

A cette heure je n'ai toujours pas reçu le résultat pour les reins. Je vous le communiquerai ultérieurement au bas de l'article. Vous voyez, rien d'extraordinaire : c'est toujours la même maladie, l'hyperthyroïdie, qui embête mon Félix. Et je sais par expérience que c'est très compliqué de trouver le bon dosage de Vidalta. S'il a des difficultés à prendre les cachets, nous essaierons le médicament sous forme liquide.

Edit 16:44 - Les reins vont bien, ouf.

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Kalidou et la crèche de Noël

Publié le 7 Décembre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres, Récits Petits mystères au quotidien

Ours gris Kalidou avec écharpe blanche

Je vous assure qu'il me faisait les yeux doux dans la vitrine de Pierflor la fleuriste. Chaque fois que je passais devant, je sentais cette tendresse et cette complicité entre nous. Les rennes et les petits ours à côté ne me disaient rien, mais lui ! ... si bien que j'ai eu peur qu'on me le prenne, et qu'hier je me suis décidée à entrer pour demander s'il était à vendre, connaître son prix et le réserver.

Comme mon père, j'ai un faible pour les produits d'exposition. C'est vers eux que mon intérêt se tourne d'office, au détriment des objets qui sont réellement mis en vente. Vous voulez que je vous raconte une histoire ? Une petite histoire de Noël ? - Alors : il y a trèèès longtemps, quand j'habitais encore sur les les Pentes de la Croix-Rousse, je me cherchais une crèche et comme chaque fois que j'étais en quête d'un objet déco j'allais à Monoprix. Sur place, j'inspecte les rayons. Beaucoup de crèches, mais trop nombreuses à être trop chères ou pas du tout à mon goût. Soudain, j'avise celle qu'il me faut : une petite crèche en bois, style cabane, avec un peu d'herbe sèche collée sur le plancher. C'est elle qu'il me faut ! Je l'embarque direct et me présente à la caisse. La caissière salue mon choix, me disant que c'est certainement l'une des plus jolies du magasin, ce à quoi je réponds : Une chance que je sois arrivée à temps parce que c'était la dernière. Là, sans crier gare et sous mes yeux ébahis, la caissière est prise d'une sorte de malaise avant de bégayer : La dernière ? Déjà ? Mais nous en avons reçu toute une livraison ce matin même ...

Ni elle ni moi bien sûr n'y comprenons rien. Où sont passées toutes les petites crèches de Monoprix ? N'est-ce pas un mystère insoluble ? Mais voilà qu'elle se reprend pour me poser cette question : Votre crèche, elle était bien dans un carton ?  C'est vous qui l'avez déballée ?  Et moi sans faire le lien de répondre avec toute l'innocence du monde : ben non, elle n'était pas dans un carton ... A mon grand dam la caissière pousse un soupir de soulagement : Vous avez pris la crèche d'exposition ! me gronde-t-elle gentiment et moi de me confondre en excuses, dois-je la remettre en place ? - Non  me dit-elle, ça ira comme ça, et je paie ma petite crèche, rayonnante de bonheur. Petite crèche que j'ai encore avec tous ses personnages et la déco que je rajoute au fil des ans ...

Quant au n'ours, je l'ai payé mais je le leur ai laissé pour la Fête des Lumières ... parce que lui aussi fait partie de la décoration !

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Novecento, mais sans la musique

Publié le 28 Novembre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Pour peu que vous soyez passés sur mon blog ces derniers jours, voir ce que je devenais, vous aurez constaté que j'étais en pleine séance d'essayage, à tester d'autres Thèmes, d'autres fonds de blogs, d'autres bannières ... et puis soudain l'envie m'a prise de dire stop à la dictature des images, et de revenir au design des origines, une page blanche sans presque rien autour. C'est l'histoire de Novecento, confronté à tant de choix de vie qu'il en perdait la tête, et qui a préféré s'enfermer sur un bateau pour y jouer de la musique. Trop de perspectives, effectivement, noient le désir initial. Et mon premier désir c'était de faire du texte avant de recourir aux photos pour alimenter le blog.

Novecento, mais sans la musique

Rassurez-vous il y aura toujours des photos, du moins quand je serai en mesure d'aller en prendre parce que pour le moment, eh bien j'ai un peu la vie de Novecento coincé sur son bateau, je ne peux pas sortir, ou bien très peu, faute à la protrusion discale, sorte de hernie discale, qui m'invalide et me prive de travail, de sorties, de promenades et de voyages, et qui remet sévèrement en question mon avenir professionnel.

Sans doute, est-ce que je tente ici d'expliquer mon absence, mon silence, mon infidélité, mon irrégularité. Voilà un mois et demi que je vis en huis-clos avec mes zanimo, 24 heures sur 24 avec un chat qui hurle jour et nuit, mes seules sorties se limitant à faire le tour du pâté de maisons aux heures que la Sécu m'octroie dans son infinie bonté. Et j'ai encore de la chance dans mon malheur puisque il m'est possible d'aller à scooter faire mes petites courses au Grand Casino. Pour le reste, visites chez le médecin, scanners, séances de rééducation particulièrement hard, et je vis comme ça en dehors du temps, et sans aucune vie sociale, depuis la mi-octobre.

Inutile de vous dire que le moral en prend un coup, surtout quand j'essaie d'imaginer le jour où je reprendrai le travail ... si toutefois la Médecine du Travail m'autorise à le reprendre. Il me semble que j'ai pris un tournant sans même m'en rendre compte, que j'ai loupé la route et que je suis dans un fossé pour un bon bout de temps. Alors vous m'excuserez, mais c'est vrai que j'ai un peu de mal à me concentrer sur les jolies choses que vous faites, et qui méritent bien mieux qu'un passage obligé.

Tout ce temps libre, j'aurais tant voulu le passer à écrire, mais les idées ne se bousculent pas dans ma tête et par moments, la douleur et la fatigue l'emportent sur le reste. Pourtant je ne perds pas l'espoir d'entamer bientôt, ou un peu plus tard, un texte romanesque dont il faudra qu'il ne soit pas trop long si je prétends vouloir y mettre un point final, car je suis la reine noire des romans inachevés, des papiers qui s'entassent, et des destins brisés.

Voilà, je crois avoir fait le tour de ce que j'avais à confesser. Ce matin je ne vais pas très bien. Je n'ai pas mal à la jambe mais la journée qui s'annonce a le même goût que les précédentes, c'est à dire aucun. Et puis je m'inquiète des maux d'estomac qui me brûlent nuit et jour et m'empêchent de me nourrir convenablement. Je voudrais bien voir le bout du tunnel, et recommencer à vivre. On ne sait pas la chance que c'est de pouvoir barouder tant qu'on n'est pas cloué chez soi, à refaire toujours les mêmes choses, entre autres chercher sur youtube l'enregistrement de films complets en français. C'est comme ça que j'ai pu voir de petites pépites hallucinantes que je n'avais jamais eu l'occasion de voir ni au cinéma ni à la télé : Invisible, ou Voyage vers l'inconnu ... A défaut de pouvoir me balader en vrai, et en attendant de pouvoir le refaire.

Terminez bien la semaine, tout le monde ici vous embrasse.

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Mon avion jaune

Publié le 21 Octobre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Photo prise le dimanche 21 octobre 2018

Photo prise le dimanche 21 octobre 2018

Avant-hier, j'ai vu dans la vitrine de Bleu Griotte, notre magasin de jouets, un petit avion jaune en métal. Il m'a aussitôt rappelé l'avion jaune que j'envoyais en l'air au moyen d'une ficelle.

Mon avion jaune

Mon père avait de l'asthme. Il faisait des cures à Allevard. Maman et moi nous nous promenions dans le beau parc planté de grands arbres feuillus. Je tirais mon avion qui restait fort souvent piégé dans les branches. Qui s'occupait de l'en descendre je ne m'en souviens pas. Mais je ne jouais qu'à ça dans ce parc. Le petit avion jaune était mon fidèle compagnon de tous les instants.

Avion lanceur à élastique

Avion lanceur à élastique

Bien sûr je l'ai recherché sur le Web parmi les jouets anciens. Je ne l'ai pas trouvé tel qu'il est resté dans mes souvenirs. Il était en plastique je m'en souviens très bien. Il avait les ailes écartées, pas comme sur la photo ci-dessus.

Avion acrobatique

Avion acrobatique

Bien plutôt comme celui-ci, au-dessus, mais sans petit bonhomme, et il était entièrement jaune sans un soupçon de rouge. Aujourd'hui je pense qu'il n'existe plus que dans mes souvenirs. La mémoire est un formidable coffre-fort qui renferme des trésors. J'aurais bien voulu le revoir encore une fois ... Mon avion jaune qui atterrissait dans les arbres verts d'Allevard-les-Bains.

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Valence, Valence, Valence

Publié le 19 Octobre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Bonjour à toutes et tous. Vous vous demandez où je me cache ; pourquoi je ne réponds pas à vos commentaires ; pourquoi je ne vous rends pas visite sur vos blogs. Eh bien ... je n'ai pas la tête à ça. Je nourris une obsession, l'obsession du passé, je passe le plus clair de mon temps à effectuer des recherches sur le Web. Ces recherches ont porté leurs fruits, et me permettent aujourd'hui de vous livrer le fond de ma pensée.

Valence, Valence, Valence

Nous sommes en octobre. Bientôt deux ans sans maman qui nous a quittés le 27 décembre 2016. L'automne, dit-on, c'est la saison du pourrissement. De la résurgence, aussi, des souvenirs et du passé. L'on rêve de son enfance et de sa jeunesse, et de sa famille, et de ses morts. Pour l'heure je ne pense qu'à Valence, la ville où j'ai grandi, et que j'ai habitée jusqu'à l'âge de 20 ans avant de venir à Lyon suivre mes études, et m'y installer définitivement. Valence où il faisait bon vivre, où j'ai mes plus chers souvenirs, les précieux souvenirs d'une vie heureuse et protégée. Valence où je rêve de retourner pour y prendre mes propres photos.

 

La dernière fois que j'y suis allée c'était en compagnie de mon ami,  en 2005, décédé en 2010. Nous ne faisions qu'y passer ... C'était le soir, c'est à peine si j'ai vu, au loin, le mémorable kiosque à musique du Champ de Mars depuis la terrasse de bistrot où nous étions attablés. Quand je descends à Sète, le TGV s'y arrête quelques minutes. Juste le temps d'entrevoir la gare. Avant de descendre plus bas sur Nîmes et Montpellier.

Les jouets Caffarel aujourd'hui disparus

 

Je voudrais tant partir. Maintenant. Pour la journée. Revoir les lieux de mon enfance dont les enseignes ont disparu, Caffarel le magasin de jouets, les élégantes Dames de France. Et je ne peux pas du fait que je me suis bloqué les reins encore une fois. 
Il a fallu me rabattre sur Internet qui permet aux invalides de voyager, et j'ai revu ce que je voulais voir. La douce et belle ambiance de cette ville si chère à mon cœur, depuis tant d'années.

Valence, Valence, ValenceValence, Valence, Valence

Mais surtout, j'ai retrouvé les endroits où j'habitais. Et ça, ça n'a pas de prix. En premier lieu, la place Dunkerque, devant la gendarmerie nationale, dont je faisais le tour inlassablement sur le Solex de mon père. Je la traversais pour aller à l'école et faire des signes de la main à maman qui me disait au-revoir par la fenêtre ; plus loin, c'était la piscine où m'accompagnait mon père.

Place Dunkerque devant la gendarmerie, Valence (26)

Mais depuis des semaines et des semaines ce que je cherchais en vain, et que j'ai enfin réussi à trouver ! - Des vues de la vieille caserne de gendarmerie qui m'a vu grandir, où j'ai connu le plus grand des bonheurs, d'abord seule avec mes parents, puis avec la petite sœur, puis avec le petit frère. Mon grand-père est mort pendant que nous habitions là-bas. J'avais douze ans.

 

La vieille caserne c'est l'immeuble au centre de la photo. Dans la cour il y avait un vieux platane. Maman et moi nous avons pleuré de colère et de chagrin le jour où on est venu nous le couper.

 

Et voilà ce qui semblerait être l'unique photo de la vieille caserne de gendarmerie, depuis des dizaines d'années disparue. Nous habitions au denier étage. Elle est on ne peut plus nette dans mes souvenirs. La descente d'escalier dans laquelle maman faisait rouler son panier. Le palier sur lequel je jouais avec des cartons en compagnie de mon petit voisin (et amoureux) Georges. La disposition des pièces dans l'appartement ; le gros poêle à charbon au fond du couloir, juste devant la grande chambre des enfants ; le tuyau gris qui circulait le long du mur sous le plafond de la cuisine. Le cabinet, avec sa chaîne et son vasistas ouvert sur le froid ; la salle de bains avec baignoire, ce qui était un privilège à l'époque. Le temps où je croyais au Père Noël. Le temps où nous étions tous ensemble à écouter les valses de Vienne, au Jour de l'An, mes parents, mes grands-parents, moi, ma sœur et mon frère.

Oh j'aurais tant de choses à raconter ... mais il me faut d'abord y retourner.

Je vous souhaite à toutes et tous un agréable dimanche. Soyez sûrs et certains que je pense beaucoup à vous, même si je n'en donne pas l'impression. Les titis, Félix et moi on vous embrasse. A bientôt.

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Un blog sur le fil du rasoir

Publié le 15 Septembre 2018 par Thaddée dans Les blogs et moi, Une vie comme les autres

Charly en vitrine de l'atelier Pompadour, dimanche 9 septembre 2018. A gauche sur la photo, rideau Bessey de Manuel Canovas en satin glamour rose buvard

Charly en vitrine de l'atelier Pompadour, dimanche 9 septembre 2018. A gauche sur la photo, rideau Bessey de Manuel Canovas en satin glamour rose buvard

Ce matin Overblog a perdu le brouillon que je venais de rédiger. Bon, c'était un tout petit brouillon, mais ça aurait pu être le travail de plusieurs heures, donc je n'ai plus confiance et je ne donne pas cher de l'avenir de ce blog. Déjà que j'ai beaucoup de peine à m'y tenir ... J'ai tant de choses à dire, mais pas forcément ici. Rassurez-vous, le Félix et les titis se portent bien. Punki la huppe couve. Vais-je avoir des petits ? Et pour les Journées du Patrimoine, bon ben pas envie de bouger.

Piscine de la Mulatière, séance de rentrée (10 sept 2014) | Source : https://www.cklom.fr/

Piscine de la Mulatière, séance de rentrée (10 sept 2014) | Source : https://www.cklom.fr/

Par contre j'ai testé la petite piscine Tournesol de La Mulatière et j'adore. Ce que je peux m'y amuser ! L'équipement est à disposition, il suffit de se servir. Très peu de monde, beaucoup de place pour nager. C'est vétuste mais propre, couvert, mais entrouvert sur l'extérieur par beau temps. L'entrée est de 2,90€ ! Pas de quoi s'en priver. J'ignore encore laquelle des deux piscines je vais adopter à la réouverture du Kubdo mercredi prochain. Celle de La Mulatière n'est guère plus loin de chez moi que celle de Sainte-Foy ...

Je vous souhaite une bonne soirée, un bon dimanche, sans pouvoir vous assurer de ce que je vais faire. Je crois que j'ai besoin d'une pause et que je vais me l'accorder. L'occasion, peut-être, de revenir en meilleure forme et de me renouveler. Je vous embrasse,

Thaddée

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Sibylle est mon nom

Publié le 2 Septembre 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres, Poésie Toutan, Lecture Au coin du feu

J'avoue. J'ai complètement déserté les blogs ces derniers temps. Peut-être un trop-plein de travail et de vie ? Peut-être aussi, me suis-je rendu compte des limites du blog, sur lequel on ne peut pas tout dire quand il s'agit de choses trop personnelles, trop intimes. J'ai eu beau chercher l'angle d'attaque, je ne vois toujours pas en quoi ma découverte récente du seersucker* pourrait vous intéresser. Et même si les choses apparemment les plus superficielles contribuent elles aussi à construire et renforcer l'identité de tout un chacun, je n'ai pu me résoudre à publier cet article, dont on aurait pu penser qu'il était vraiment très artificiel et gratuit. A vrai dire j'en ai rédigé plusieurs qui sont restés à l'état de brouillons. Je ne veux en extraire aujourd'hui qu'un poème, Identity crisis,  écrit le jeudi 23 août 2018. Il sera question, tout au long de ce billet, de littérature.

* Le seersucker est un tissu gaufré en coton d'origine indienne

L'hermaphrodite
A des envies
Inavouées

 

Pouvoir viril
Quand il est il

 

Volants dentelles
Quand il est elle

 

Et tel est-il
Hermaphrodite

 

Qu'on ne sait pas
Vraiment qui c'est.

 

© Thaddée, 23 août 2018

Je n'ai pas le temps de beaucoup lire et je privilégie dans l'ensemble les textes courts, nouvelles et poésie. Tous les jours, voire plusieurs fois par jour, je passe à la boîte aux livres recenser les ouvrages qu'on y a récemment déposés. C'est ainsi que j'ai pu mettre la main sur une petite anthologie de poésie française qui m'a permis de renouer avec Du Bellay, Ronsard, Molière, La Fontaine, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Mallarmé, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud ... mais aussi rencontrer Renée Vivien qui, à l'instar de Sapho, était amoureuse des femmes, et savait si bien l'exprimer. Une profonde mélancolie qui ne pouvait que me toucher ... A la fac j'avais une amie qui ne jurait que par elle. Il m'aura fallu quarante ans pour comprendre et ressentir la même chose. Il faut parfois les deux tiers d'une vie, et même davantage, pour toucher du doigt l'essentiel, enfoui sous des tombereaux de mal être et de déni.

 

Et puis en sortant du travail, vendredi, j'aperçois un petit chien beige, une sorte de petit Yorkshire terrier, qui court vers moi, sur trois pattes, des fins-fonds de la campagne environnante et me suit vaillamment jusqu'à la route, bien que je l'exhorte à rester là.

 

C'est le poème que j'aurais pu écrire ... Malheureusement je n'aurai réécrit que la fin car je ne suis pas repartie avec le petit chien. Je ne pouvais pas. J'étais à scooter. Et je l'ai supplié de retourner là d'où il venait, dans la douce campagne à l'abri des voitures, mon petit chien sans collier. Dès mon arrivée à la maison je consulte les dernières annonces de Pet Alert, voir si quelqu'un n'a pas signalé sa disparition, la disparition d'un petit chien beige à trois pattes ... Je ne trouve rien qui corresponde. Et je me demande si mon Félix aurait aimé que je lui ramène un petit chien qui ressemble à notre Oscar, et je me demande si le petit chien, mon Tony, aurait aimé vivre avec mon Félix. Allez savoir, allez comprendre ...

Passez toutes et tous un dimanche agréable. Je vous embrasse.

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Kubdo, le glaçon fraîcheur

Publié le 2 Août 2018 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Mardi 31 juillet, 17:57 - Quant il fut question de l'ouverture d'une piscine à Sainte-Foy, en sus de l'espace de remise en forme aquatique Caliceo, j'ai dit : "s'il y a une piscine à deux pas de chez moi je m'achète un maillot de bain". C'était en 2014, la piscine est à moins de 10mn à pied de chez moi, et je n'avais toujours pas tenu ma promesse ... jusqu'à ce jour.

Caliceo, Sainte-Foy-lès-lyon

Caliceo, Sainte-Foy-lès-lyon

Une soif inextinguible d'eau fraîche et de baignade s'étant récemment emparée de moi je me suis procuré maillot de bain et chaussures de plage pour marcher sur les galets de Saint-Maurice-de-Gourdans où j'ai passé la journée il y a quelques jours en compagnie de mes sœurs. Et je viens de me renseigner sur les tarifs d'entrée, et le prix d'un abonnement pour la piscine de Sainte-Foy, ce que j'aurais dû faire il y a déjà quatre ans !

Le Kubdo, Sainte-Foy-lès-Lyon

Le Kubdo, Sainte-Foy-lès-Lyon

La canicule qui sévit actuellement sur la région lyonnaise exacerbe encore mon besoin de faire trempette et j'avoue que cette photo de la piscine me donne drôlement envie de me plonger dans l'eau ! Cette flotte bleu foncé qui contraste avec la fournaise blanche de l'extérieur est une promesse de bien-être et de délassement. Je ne veux pas tenir compte de l'avis et de la notation des autres, préférant me faire une idée par moi-même de ce que vaut cette piscine où je n'ai jamais encore mis les pieds. Comme qui dirait, les goûts et les couleurs ... Chacun voit midi à sa porte n'est-ce pas ?

La grande joie de se baquer cool

Jeudi 2 août, 14:00 - Une cliente s'étant désistée en début de semaine, j'ai tout l'après-midi devant moi pour me lancer ! Et il en faut du courage, quand ça fait au moins vingt-cinq ans que vous n'avez pas pratiqué la piscine. Avant de partir je réessaie mon maillot de bain, des fois qu'un vice de fabrication me fournirait le merveilleux prétexte de renoncer à mon projet d'aller nager.

Pour du rétro c'est du rétro !

Haut de tankini | Bon Prix

Et encore une touche de rétro

Bas de maillot | Bon Prix

Pas de chance : il est fait pour moi. Comme j'ai préparé mon sac de piscine hier soir il ne m'est gère possible d'atermoyer davantage ... Donc, allons-y angry.

Les casiers avec code

Les casiers avec code

16:21 - Et le vieux cérémonial des entrées de piscine se représente à moi dans un rêve éveillé. La file d'attente pour prendre mon abonnement (vous avez bien lu : mon abonnement ! ), le déchaussage par mesure d'hygiène, le passage au vestiaire, le dépôt des effets personnels dans un casier dont il faut mémoriser le numéro, et le code qu'on a enregistré, la douche chaude, et l'arrivée près du bassin !
Pas trop de monde en ce début d'après-midi. L'eau me paraît froide au premier abord. Mais des gens veulent descendre se baigner alors je lâche l'échelle. Il me faudra quelques secondes pour me remémorer les mouvements qui nous maintiennent à la surface de l'eau.
Ensuite ... ! Je retrouve mon élément, et tout n'est que volupté. J'effectue une trentaine de demi-longueurs (les muscles de mes bras s'en souviennent ! ), je barbote, j'invente des trucs pour m'amuser. Je reste trois-quarts d'heure à nager en état de félicité.

 Plages-terrasses et pergolas en parfaite harmonie avec le bâtiment

Plages-terrasses et pergolas en parfaite harmonie avec le bâtiment

Ce qui est bien au Kubdo c'est qu'on n'a pas à griller au soleil : le bassin est couvert été comme hiver, à la différence d'Oullins qui expédie ses nageurs à l'extérieur, en pleine canicule, en leur imposant le port du bonnet de bain. Ma première impression ? - Excellente ! Je n'ai pas souffert d'over-dose de chlore. L'ambiance est bon enfant. Tout est bien propre et bien organisé. Je prévois d'y retourner ce samedi puis au moins deux fois par semaine, le mercredi et le samedi, peut-être le dimanche aussi. De quoi amortir les frais du maillot de bain ! 

Et vous, êtes-vous plutôt piscine ou plutôt plage ? Comment faites-vous pour vous rafraîchir en ces périodes caniculaires ?

PS : Toutes les photos ont été trouvées sur le Net

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