Mercredi 30 novembre 2011 - "Tu n'es plus seul ! " (Calendrier de l'Avent)

Musik

Quand je parle de l'écriture d'un livre je ne dis pas tout à fait la vérité. Ce texte a déjà été écrit, il y a 2 ou 3 ans. Il fait partie de mes romans trash (et ne me demandez pas pourquoi j'écris des romans trash). Pour ceux qui ont lu La Meurtrière, le roman dont je parle est dix fois plus (au bas mot) trash que La Meurtrière. Laissez-moi vous raconter comment a germé l'idée de l'exhumer, non pas d'un tiroir (je n'écris plus que certains poèmes à la main, vu que le Syndrome de l'Écriture s'est manifesté dans un de mes doigts sous forme de durillon qui brûle au frottement du papier) mais de l'ordinateur où ses quelque 300/400 pages dorment confortablement depuis 2 ou 3 ans.

Hier je me promenais sur le Net (drogue ! engrenage ! ) et là : big bang. Je tombe sur l'annonce d'un éditeur (pas commode l'éditeur) qui recherche des romans noirs, mais vraiment très noirs, voire rouge et noir, voire rouge sang. Sur le moment, pas de réaction : je suis un peu à l'Ouest en ce moment. Puis l'idée fait son chemin, je reviens sur le site en question, je lis les conditions (présentation du tapuscrit, envoi, etc). Date-butoir pour l'envoi du texte : 31 décembre 2011. "Bon me dis-je, c'est foutu, je ne peux pas pondre un roman en 30 jours, ça relève du délire." Mais ça me tourne dans la tête comme un vin bien piquant. L'écrire ? Pourquoi ?  - Puisque j'en ai plein mes tiroirs, ou plutôt plein mes fichiers d'ordi, de romans très très noirs et rouge sang. Et dans la même seconde c'est à ce roman-là que je pense. Pas à un autre, mais à celui-là, le plus trash que j'aie jamais écrit, au point que je ne pouvais plus me relire sans verdir d'horreur (et de honte). Je ne vous raconte pas quand je vais l'exhumer de Windows...

Me voici donc avec  : un livre épais comme un tiroir à lui seul ; une date-butoir : le 31 décembre 2011 ; et le projet de réduire ce pavé de 300/400 pages à  : 100/150 pages de roman noir très très noir et très rouge. Style concentré de tomate (rouge, eh ;-).

Je vous en dirai plus dans mes prochains articles. Faut déjà que je retrouve le dit roman dans mon ordinateur, surtout que je retrouve sa dernière version, qui est censée être la moins naze de toutes. Mes atouts ? - Il est déjà écrit ; déjà tapé sur l'ordinateur ; et il est très beurk (quoique non dénué de sentiments). Qui a dit que la cruauté devait l'emporter sur la douceur ?

Voilà : depuis hier soir je suis sur un projet d'écriture et dès cet après-midi je me mets au travail. Je dois rendre le texte avant le 31 décembre 2011 dernier délai, c'est vous dire si j'ai du pain sur la planche ! Et si vous êtes sages je vous en livrerai un extrait pas trop crade (parce qu'ici c'est un blog tous publics). Croisez les doigts pour moi les amis !

Deux photos du Marché de Noël, Place Carnot (Perrache) pour vous donner un petit avant-goût des Fêtes

Mardi 29 novembre 2011 - "Viens, écoute la Bonne Nouvelle." (Calendrier de l'Avent)

Retrouvé dans mon tiroir à souvenirs ce tout petit livre doré dont j'avais oublié l'existence. Je le tiens de ma famille, il n'en a que plus de valeur. Je l'ai feuilleté bien sûr. Je vous livre ici les textes qui m'ont le plus parlé.

Un jour, quand

nous aurons maîtrisé

les vents, les vagues, les

marées et la pesanteur,

nous exploiterons

l'énergie de l'amour.

Alors, pour la seconde

fois dans l'histoire

du monde, l'homme aura

découvert le feu.

PIERRE TEILHARD DE CHARDIN (1881-1955)

L'homme en quête de sens

priait quand l'infirme, le

clochard et le vaincu passèrent

près de lui. En les voyant, le

saint homme plongea dans une

profonde prière et dit : "Mon

Dieu, comment un créateur

aimant peut-il voir ces choses

sans rien faire ? " Et après un

long silence, Dieu répondit,

"J'ai fait quelque chose,

je t'ai fait, toi".

ENSEIGNEMENT SOUFI

Sois indulgent ; chaque être

que tu rencontres livre

une dure bataille.

JOHN WATSON

Il y a tant de gens qui disent

qu'ils veulent sauver le monde.

Essaie simplement de sauver

ton quartier, d'accord ?

REV. CECIL WILLIAMS

Finis les grandes actions et les

 grands projets, les puissantes

institutions et la réussite

éclatante. Je suis pour ces forces

humaines minuscules, invisibles

et aimantes qui passent d'individu

à individu, qui s'infiltrent par

les fissures du monde comme

d'innombrables petites racines ou

comme l'eau qui suinte et qui, si

on leur en laisse le temps,

produiront les plus solides

monuments de fierté.

WILLIAM JAMES (1842-1910)

Lundi 28 novembre 2011 - "Qui m'appelle ? " (Calendrier de l'Avent)

Sujet 1 : Twitter - Je m'entends encore prononcer ! ... ou plutôt je me revois écrire avec la plus ferme conviction : "Je me fiche des réseaux sociaux. Mieux : je me méfie des réseaux sociaux. Jamais je n'irai m'inscrire sur un réseau social".

Et voilà.

Hier soir j'ai changé d'avis. Au terme d'une très longue méditation (voir mes articles sur la pagode Thien Minh). Mais sur quel réseau social porter mon choix ? - Certainement pas Facebook en tout cas. Je connais personnellement des personnes ayant eu maille à partir avec l'interprétation très libre du "respect de la vie privée" chez Facebook. Lequel a viré Charlie Hebdo suite à l'incendie de ses locaux, sous prétexte qu'il n'était pas une vraie personne physique (on s'en doutait quand même un peu).

Depuis quelque temps je mijotais l'idée de m'inscrire... sur Twitter : Microblogging. Pas trop de données personnelles à fournir. Bref, je me sentais en confiance et j'ai porté mon choix sur Twitter. Dont je ne sais absolument pas ce qu'il m'apportera en termes de contacts intéressants mais la mode est aux réseaux sociaux, on n'est pas moderne tant qu'on ne s'est pas ouvert un compte, alors voilà je suis à la mode et moderne, moi aussi j'ai un compte, et on verra ce qu'il me rapporte.

Sujet 2 : Avent - Dire que j'aurais pu faire le buzz, hier dimanche 27 novembre, si seulement je m'étais fait aider par les suggestions d'Oberblog. Vous le savez sans doute. Quand on "cale" sur le sujet qu'on voudrait bien aborder pour nourrir un peu son blog et maintenir son blogrank à la surface des eaux, on a maintenant la possibilité de taper un mot dans une petite fenêtre et de lire la liste des requêtes faites par les internautes autour de ce mot.

Moi je n'avais pas de problème d'inspiration, donc je n'ai pas fait appel à ce service gratuit. Et j'ai pondu très raisonnablement mon petit article sur Le Premier Dimanche de l'Avent en parlant de la Terre Promise, de l'Alliance et des Prophètes.

Eh ben je vous le donne en mille : j'ai fait un hors-sujet.

Hier dimanche 27 novembre, Premier Dimanche de l'Avent, les internautes se foutaient complètement de la crèche, de la couronne et de la bougie. Eux, ce qui les intéressait, c'était : stérilisateur avent, tire-lait isis avent, chauffe-biberon avent, avent naturally, avent uno.

Je vous laisse méditer sur la question (voir mes articles sur la pagode Thien Minh).

Sujet 3 : Le tilleul du soir [Jean Anglade] - Il y a vraiment des profs qui exagèrent. Ils obligent leurs élèves à lire un roman de 149 pages (Presses Pocket), négligeant absolument le fait qu'ils empiètent in extenso  sur le temps nécessaire aux dits élèves pour, en toute liberté (maître mot ! ) écouter leur musique, twitter sur leur portable, jouer aux jeux video, etc. Voilà que ces élèves ont à plancher sur Le tilleul du soir de Jean Anglade pour en faire une dissertation. Je comprends si bien leur désarroi, à tous ces jeunes qui ont tapé dissertation le tilleul du soir jean anglade (qui c'est ça ? ) sur le moteur de recherche Google, que je vais leur faire une fleur. Ici, chers jeunes internautes, vous trouverez le lien vers l'article qui vous intéresse. Mieux : je tolère que vous me copiez dessus à condition, toutefois, de me nommer et de mettre un lien vers mon blog. A la suite de quoi vous me communiquerez la note que vous avez obtenue, histoire de savoir si je suis encore dans le coup. Merci.

Profitez-en pour voir mes articles sur la pagode Thien Minh ici, ici et ici.

Avent, avent... Avant quoi ?

Petite exploration de cet Avent qui nous prépare aux Fêtes de Fin d'Année

Dimanche 27 novembre -  "Mets-toi en chemin, même à tout petits pas" (Calendrier de l'Avent)

Avent - Temps liturgique précédant la fête de Noël. Quatre dimanches de l'Avent. Ce temps de préparation à la célébration de la naissance de Jésus est marqué par la symbolique de l'attente et du désir. Une tradition de l'Avent utilise la symbolique des bougies au long des quatre dimanches. Premier dimanche la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve, Deuxième dimanche la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise. Troisième dimanche la bougie symbolise la joie de David, célébrant l'Alliance avec Dieu. Quatrième dimanche la bougie symbolise l'enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice. Avent : début de l'année liturgique.

Source : Église catholique

Mais Avent, c'est aussi quelques dictions savoureux, qui sentent bon le terroir, et qui ont le bon goût de se contredire quelquefois... surtout à propos de la météo.

• Au temps de l'Avent, - Les coqs chantent par tous les temps.

• Avents fleuris, - Abondance de fruits.

• Chaque  chose en son temps, - Les navets et les choux pour le mois de l'Avent.

• Dans l'Avent le temps chaud - Remplit caves et tonneaux.

• De la Toussaint à la fin de l'Avent, - Jamais trop de pluie ou de vent.

• Entre la Toussaint et l'Avent, - Attends-toi à pluie et vent.

• Il fait bon semer dans les Avents, - Mais il ne faut pas le dire aux enfants.

• Il faut des Avents frais et secs - Si l'on veut boire sec.

• La neige de l'Avent, - Gèle très facilement.

• La neige des Avents, - A de longues dents.

• Le mois de l'Avent est de pluie et de vent, - Tire ton bonnet jusqu'aux dents.

• Quand secs sont les Avents, - Abondant sera l'an.

• Qui plante sa vigne pendant l'Avent - De vin en aura deux fois autant.

• Tel Avent, - Tel printemps.

Ci-dessous ma participation au défi d’écriture « Poètes à Vos Plumes » sur le blog d’Evy, ayant pour thème : Offrandes

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Il y a ce vase avec un globe dedans

Ce globe de verre que lisent les Voyants

Il y a l'océan moussu d'écume rose

La falaise aux étoiles où les oiseaux se posent

Des vasques débordant de feuilles et de plumes

Si l'on voit tout si bien, c'est qu'il y a la lune !

Peut-être un phare ou deux planté sur l'horizon

Dans la brume laiteuse des quatre saisons.

Sur la falaise bleue qui surplombe la mer

Une âme toute seule même en plein hiver

C'est une fille une dame une fée peut-être

Qui tend aux cieux bleu nuit ses deux mains ouvertes

Alors, au froissement de sa jupe violette

Elle crie "Prenez donc ! " en essaimant ses dons

On n'a jamais su ce qu'elle avait dans la tête

Personne au monde ne l'appelle par son nom.

Ces clichés ne sont pas bons. Le temps brouillé, la lumière blafarde ne servaient pas vraiment ma séance photo. Mais comme Columbo et Laurent ont eu l'air de s'intéresser aux dragons d'or du temple j'ai décidé de compléter mon premier article par ces quelques photos de la pagode et de ses bouddhas blancs ou dorés.

La pagode de Thien Minh, une curiosité de Sainte-Foy-lès-Lyon (69) est un temple bouddhiste construit entre 1985 et 1990, grâce à des dons de la communauté vietnamienne, inauguré le 9 mai 1990. De nos jours, au terme "pagode" on préfère celui de "temple".

Pour en savoir plus sur l'histoire et l'architecture de ce temple, rendez-vous sur le site de Sainte-Foy-lès-Lyon en cliquant ici

Vous savez comment je suis : toujours à récriminer. Toujours à râler contre quelque chose ou quelqu'un. Aujourd'hui je vais faire le point sur la Newsletter qui s'avère être un échecomplet  (le mot devrait exister : échecomplet ).

Le premier rôle de la Newsletter est bien sûr d'informer les abonnés des dernières parutions. De ce côté-là ça fonctionne plutôt bien : certains d'entre ces abonnés sont plus réactifs que des fusées. A peine l'article est-il publié que bzzzz fend-la-bise arrive et fait monter le compteur d'un chiffre (je ne sais pas qui c'est).

Là où ça cloche : je me sers aussi de la Newsletter pour envoyer des poèmes inédits qu'il ne me semble pas opportun de publier sur le blog étant donné leur caractère très personnel (faisant allusion à ma vie privée). Ces poèmes je ne peux raisonnablement les délivrer qu'auprès de personnes, blogueuses ou non, en qui j'ai toute confiance, et dont je sais qu'elles n'iront pas reprendre sur leur propre blog, où ailleurs, les sujets que j'aborde en toute discrétion. Question discrétion, je n'ai pas à me plaindre : il n'y a pas d'abonné au numéro que vous demandez...

Je m'explique.

Très peu de réactions sur les deux premières Newsletters. Aucune sur la dernière au point que j'ai dû réclamer un "accusé de réception". Une seule blogueuse, que je remercie, m'a confirmé avoir bien reçu la Newsletter en question et donc le poème associé.

Ce n'est pas de la grande poésie. Je ne demande pas qu'on m'en fasse des commentaires de trente lignes. Mais un petit signe m'aurait donné de bonnes raisons de poursuivre dans ce sens. Le sujet du dernier poème inédit était un sujet "sensible", d'ordre très personnel, à teneur dramatique. J'attendais, non pas qu'on sorte les kleenex, non pas qu'on pousse de hauts cris, mais tout au moins qu'on m'écrive : "Bien reçu, merci".

Ce n'est pas que j'ai l'impression de perdre mon temps. On le perd de toutes les façons possibles à chaque jour de sa vie. Mais ça me serre le coeur d'avoir parlé à mes abonnés de cet épisode tragique, et de n'avoir aucun retour sur mes confidences. Je me fiche de donner sans recevoir ce n'est pas le problème. Mais dans les commentaires que j'ai reçus après l'envoi de cette Newsletter, j'aurais aimé trouver glissés quelques mots de sympathie, qui m'auraient prouvé et d'une : que mes abonnés avaient bien reçu la News en question ; et de deux : qu'ils l'avaient ouverte et lue ; et de trois : qu'ils avaient pris en compte ce que je racontais.

Trois coups d'essai, trois essais plus ou moins manqués : c'est plus qu'il n'en faut pour  me convaincre d'arrêter d'envoyer des poèmes inédits via la Newsletter. Ce ne sera une perte pour personne. Dorénavant j'avertirai sur mon blog que je tiens un poème inédit à disposition des personnes intéressées ; celles qui voudront bien le lire n'auront qu'à demander. Je le leur enverrai par e-mail, c'est plus simple et ça m'évitera d'attendre, attendre, attendre, en me demandant ce que j'ai bien pu écrire pour que personne, personne, personne ne me réponde.

PS - Du coup j'accepte que s'inscrivent à la Newsletter même les pseudos que je ne connais pas, même les gens qui ne souhaitent pas révéler leur identité. Merci.