Je viens de recevoir la Newsletter de WordPress, in English, intituled New year, new blog ? Make it a great one. Vous comprendrez mieux pourquoi je ne me plais guère sur WordPress : j'aime qu'on me parle en français ! Ceci pour introduire une petite réflexion sur mon blog Papier de Verre, à trois jour du Nouvel An : il me plaît bien comme il est. Je n'ai pas l'intention d'en changer ou de le re-décorer. Mieux : j'ai déniché sur Pinterest un adorable petit vêtement antique pour garçon qui me rappelle le vêtement du n'ours sur mon background. In French : sur mon fond de blog.

Une ravissante fripe ivoire et rose ornée de précieux galons que l'on trouvera chez Philipse Brocante & Vintage, aux Pays-Bas.

Cet ancien vêtement pour enfant fait partie des découvertes fondamentales que j'ai faites en cette année 2014 : le vintage, le rétro, le shabby chic. J'ai toujours eu le goût du passé. Mais cette année, j'ai donné du style à ce passé. Mon coup de foudre pour Le Cottage de Lisa fut la consécration de mon amour pour les vieilles dentelles de nos aïeules.

Et ne m'en veuillez pas si j'ai provisoirement suspendu mes visites et mes réponses à vos commentaires : j'ai la grippe ! et pour consigne de me reposer, si bien que je dors tous les après-midi. Nonobstant ;-) je vous souhaite de bien vivre ces dernières journées de grand froid qui précèdent le Nouvel An. Je vous retrouve bientôt ♥.

Les contes de Noël ont en général pour vocation d'éclairer nos mirettes et de nous faire rêver. Et puis ... il y a des contes de Noël particulièrement cruels, mais qui reflètent (encore ! ) un fait de société. Voltaire n'attend pas le soir de Noël pour tremper, une fois de plus, sa redoutable plume pamphlétaire au fiel des abats fumants de quelque volaille sacrifiée aux Fêtes de fin d'année. Ça donne Dialogue du chapon et de la poularde, petit chef-d'oeuvre d'humour noir et de cruauté, alimenté de détails, hmmm, pas très croustillants. Âmes sensibles s'abstenir !

Et maintenant que j'ai présenté comme il se doit les protagonistes de notre histoire, plongeons-nous dans le fumet peu ragoûtant du plat que nous a préparé Voltaire. Eh non, tous les contes de Noël ne sont pas à faire lire aux enfants !

Dialogue de la poularde et du chapon

~ par Voltaire ~

LE CHAPON.

Eh, mon Dieu! ma poule, te voilà bien triste, qu’as-tu?

LA POULARDE.

Mon cher ami, demande-moi plutôt ce que je n’ai plus. Une maudite servante m’a prise sur ses genoux, m’a plongé une longue aiguille dans le cul, a saisi ma matrice, l’a roulée autour de l’aiguille, l’a arrachée et l’a donnée à manger à son chat. Me voilà incapable de recevoir les faveurs du chantre du jour, et de pondre.

LE CHAPON.

Hélas! ma bonne, j’ai perdu plus que vous; ils m’ont fait une opération doublement cruelle: ni vous ni moi n’aurons plus de consolation dans ce monde; ils vous ont fait poularde, et moi chapon. La seule idée qui adoucit mon état déplorable, c’est que j’entendis ces jours passés, près de mon poulailler, raisonner deux abbés italiens à qui on avait fait le même outrage afin qu’ils pussent chanter devant le pape avec une voix plus claire. Ils disaient que les hommes avaient commencé par circoncire leurs semblables, et qu’ils finissaient par les châtrer: ils maudissaient la destinée et le genre humain.

LA POULARDE.

Quoi! c’est donc pour que nous ayons une voix plus claire qu’on nous a privés de la plus belle partie de nous-mêmes?

LE CHAPON.

Hélas! ma pauvre poularde, C’est pour nous engraisser, et pour nous rendre la chair plus délicate.

LA POULARDE.

Eh bien! quand nous serons plus gras, le seront-ils davantage?

LE CHAPON.

Oui, car ils prétendent nous manger.

LA POULARDE.

Nous manger! ah, les monstres!

LE CHAPON.

C’est leur coutume; ils nous mettent en prison pendant quelques jours, nous font avaler une pâtée dont ils ont le secret, nous crèvent les yeux pour que nous n’ayons point de distraction; enfin, le jour de la fête étant venu, ils nous arrachent les plumes, nous coupent la gorge, et nous font rôtir. On nous apporte devant eux dans une large pièce d’argent; chacun dit de nous ce qu’il pense; on fait notre oraison funèbre: l’un dit que nous sentons la noisette; l’autre vante notre chair succulente; on loue nos cuisses, nos bras, notre croupion; et voilà notre histoire dans ce bas monde finie pour jamais.

LA POULARDE.

Quels abominables coquins! je suis prête à m’évanouir. Quoi! on m’arrachera les yeux! on me coupera le cou! je serai rôtie et mangée! Ces scélérats n’ont donc point de remords?

LE CHAPON.

Non, m’amie; les deux abbés dont je vous ai parlé disaient que les hommes n’ont jamais de remords des choses qu’ils sont dans l’usage de faire.

LA POULARDE.

La détestable engeance! Je parie qu’en nous dévorant ils se mettent encore à rire et à faire des contes plaisants, comme si de rien n’était.

LE CHAPON.

Vous l’avez deviné; mais sachez pour votre consolation (si c’en est une) que ces animaux, qui sont bipèdes comme nous, et qui sont fort au-dessous de nous, puisqu’ils n’ont point de plumes, en ont usé ainsi fort souvent avec leurs semblables. J’ai entendu dire à mes deux abbés que tous les empereurs chrétiens et grecs ne manquaient jamais de crever les deux yeux à leurs cousins et à leurs frères; que même, dans le pays où nous sommes, il y avait eu un nommé Débonnaire qui fit arracher les yeux à son neveu Bernard. Mais pour ce qui est de rôtir des hommes, rien n’a été plus commun parmi cette espèce. Mes deux abbés disaient qu’on en avait rôti plus de vingt mille pour de certaines opinions qu’il serait difficile à un chapon d’expliquer, et qui ne m’importent guère.

LA POULARDE.

C’était apparemment pour les manger qu’on les rôtissait.

LE CHAPON.

Je n’oserais pas l’assurer; mais je me souviens bien d’avoir entendu clairement qu’il y a bien des pays, et entre autres celui des Juifs, où les hommes se sont quelquefois mangés les uns les autres.

LA POULARDE.

Passe pour cela. Il est juste qu’une espèce si perverse se dévore elle-même, et que la terre soit purgée de cette race. Mais moi qui suis paisible, moi qui n’ai jamais fait de mal, moi qui ai même nourri ces monstres en leur donnant mes oeufs, être châtrée, aveuglée, décollée, et rôtie! Nous traite-t-on ainsi dans le reste du monde?

LE CHAPON.

Les deux abbés disent que non. Ils assurent que dans un pays nommé l’Inde, beaucoup plus grand, plus beau, plus fertile que le nôtre, les hommes ont une loi sainte qui depuis des milliers de siècles leur défend de nous manger; que même un nommé Pythagore, ayant voyagé chez ces peuples justes, avait rapporté en Europe cette loi humaine, qui fut suivie par tous ses disciples. Ces bons abbés lisaient Porphyre le Pythagoricien, qui a écrit un beau livre contre les broches.

O le grand homme! le divin homme que ce Porphyre! Avec quelle sagesse, quelle force, quel respect tendre pour la Divinité il prouve que nous sommes les alliés et les parents des hommes; que Dieu nous donna les mêmes organes, les mêmes sentiments, la même mémoire, le même germe inconnu d’entendement qui se développe dans nous jusqu’au point déterminé par les lois éternelles, et que ni les hommes ni nous ne passons jamais! En effet, ma chère poularde, ne serait-ce pas un outrage à la Divinité de dire que nous avons des sens pour ne point sentir, une cervelle pour ne point penser? Cette imagination digne, à ce qu’ils disaient, d’un fou nommé Descartes, ne serait-elle pas le comble du ridicule et la vaine excuse de la barbarie?

Aussi les plus grands philosophes de l’antiquité ne nous mettaient jamais à la broche. Ils s’occupaient à tâcher d’apprendre notre langage, et de découvrir nos propriétés si supérieures à celles de l’espèce humaine. Nous étions en sûreté avec eux comme dans l’âge d’or. Les sages ne tuent point les animaux, dit Porphyre; il n’y a que les barbares et les prêtres qui les tuent et les mangent. Il fit cet admirable livre pour convertir un de ses disciples qui s’était fait chrétien par gourmandise.

LA POULARDE.

Eh bien! dressa-t-on des autels à ce grand homme qui enseignait la vertu au genre humain, et qui sauvait la vie au genre animal?

LE CHAPON.

Non, il fut en horreur aux chrétiens qui nous mangent, et qui détestent encore aujourd’hui sa mémoire; ils disent qu’il était impie, et que ses vertus étaient fausses, attendu qu’il était païen.

LA POULARDE.

Que la gourmandise a d’affreux préjugés! J’entendais l’autre jour, dans cette espèce de grange qui est près de notre poulailler, un homme qui parlait seul devant d’autres hommes qui ne parlaient point; Il s’écriait que « Dieu avait fait un pacte avec nous et avec ces autres animaux appelés hommes; que Dieu leur avait défendu de se nourrir de notre sang et de notre chair ». Comment peuvent-ils ajouter à cette défense positive la permission de dévorer nos membres bouillis ou rôtis? Il est impossible, quand ils nous ont coupé le cou, qu’il ne reste beaucoup de sang dans nos veines; ce sang se mêle nécessairement à notre chair; ils désobéissent donc visiblement à Dieu en nous mangeant. De plus, n’est-ce pas un sacrilège de tuer et de dévorer des gens avec qui Dieu a fait un pacte? Ce serait un étrange traité que celui dont la seule clause serait de nous livrer à la mort. Ou notre créateur n’a point fait de pacte avec nous, ou c’est un crime de nous tuer et de nous faire cuire il n’y a pas de milieu.

LE CHAPON.

Ce n’est pas la seule contradiction qui règne chez ces monstres, nos éternels ennemis. Il y a longtemps qu’on leur reproche qu’ils ne sont d’accord en rien. Ils ne font des lois que pour les violer; et, ce qu’il y a de pis, c’est qu’ils les violent en conscience. Ils ont inventé cent subterfuges, cent sophismes pour justifier leurs transgressions. Ils ne se servent de la pensée que pour autoriser leurs injustices, et n’emploient les paroles que pour déguiser leurs pensées. Figure-toi que, dans le petit pays où nous vivons, il est défendu de nous manger deux jours de la semaine: ils trouvent bien moyen d’éluder la loi; d’ailleurs cette loi, qui te paraît favorable, est très barbare; elle ordonne que ces jours-là on mangera les habitants des eaux ils vont chercher des victimes au fond des mers et des rivières. Ils dévorent des créatures dont une seule coûte souvent plus de la valeur de cent chapons: ils appellent cela jeûner, se mortifier. Enfin je ne crois pas qu’il soit possible d’imaginer une espèce plus ridicule à la fois et plus abominable, plus extravagante et plus sanguinaire.

LA POULARDE.

Eh, mon Dieu! ne vois-je pas venir ce vilain marmiton de cuisine avec son grand couteau?

LE CHAPON.

C’en est fait, m’amie, notre dernière heure est venue; recommandons notre âme à Dieu.

LA POULARDE.

Que ne puis-je donner au scélérat qui me mangera une indigestion qui le fasse crever! Mais les petits se vengent des puissants par de vains souhaits, et les puissants s’en moquent.

LE CHAPON.

Aïe! on me prend par le cou. Pardonnons à nos ennemis.

LA POULARDE.

Je ne puis; on me serre, on m’emporte. Adieu, mon cher chapon.

LE CHAPON.

Adieu, pour toute l’éternité, ma chère poularde.

Il a neigé cette nuit ! Témoin mon vroum-vroum, décoré, en plus, d'une feuille morte :-).

Il a fallu ce matin que je retourne à l'église parce que le soir de Noël, je n'ai pas pu la voir : elle est sous l'autel ! Avec le monde fou qui peuplait l'église en ce 24 décembre, je n'ai pu entrevoir que le petit Jésus qui rejoignait sa crèche, bercé par une petite fille entourée d'enfants porteurs de lumignons. C'est l'humble crèche en pierre d'une très vieille église. 

Telle était-elle à ses origines _▲_. Les premières citations d'une église remontent à 1170 !

Comme elle, la fête de Noël a traversé les siècles, accueillant de nombreux fidèles plus ou moins dissipés. Mais tout de même la chaleureuse communauté de mon Village a chanté de toutes ses forces Il est né le Divin Enfant, avant d'applaudir en choeur à la fin de la messe. Ce fut un grand moment de liesse qui restera gravé dans mon coeur. A toutes, à tous, heureux week-end, et bonne fin d'année ♥.

Il était une fois ...

Un Cottage, sur la toile. A l'heure du bilan de fin d'année, c'est ici la plus jolie découverte que j'ai faite cette année. Le Cottage de Lisa a illuminé mon cœur, mon intérieur, et mes jours. Je vais vous conter ici la merveilleuse histoire de Noël, qui fut cette année 2014, éclairée par les créations délicates de Lisa.

Cette année, je ne savais pas trop où me diriger pour acheter mes cadeaux de Noël. Le travail me prend toutes mes journées, par conséquent pas trop le temps de musarder du côté des boutiques et grands magasins, dont je me contente d'admirer et de photographier les vitrines superbement décorées.

Seulement voilà. Le jour de Noël se présente dans quelques jours et je manque d'idées, je manque de temps, et je n'ai guère envie d'aller me battre avec la cohue des grandes surfaces ... pour trouver quoi  ? - Quelque chose qui ne correspondra pas forcément à mon esprit de Noël, si exceptionnellement profond en cette fin d'année.

Alors je me retourne in extremis vers ce site incroyable que j'ai découvert cet été, grâce à mon nouvel engouement pour le shabby chic : j'ai nommé Le Cottage de Lisa. Pourquoi chercher ailleurs ce qui chante dans mon cœur ? - Et c'est ainsi que ce samedi 20 décembre, je passe commande sur le site des cadeaux pour ma famille. Et Lisa se transforme à la seconde même en Père Noël ! en m'assurant qu'elle fera le nécessaire pour que mon colis arrive à temps.

Il faut cependant compter avec les retards possibles d'une Poste surchargée par les nombreux envois de fin d'année ! Recevrai-je mon colis à temps pour offrir mes cadeaux le jour de Noël ? - Eh bien oui ! Dès lundi, Lisa poste le précieux colis qui fera le bonheur de maman et de mes sœurs et dès mercredi, la Poste m'avise qu'un colis est arrivé le matin même ! Colis que je vais retirer en début d'après-midi, et que je déballe avec une immense émotion, à peine de retour à la maison. Et l'excitation, l'émerveillement se mêlent aussitôt à l'émotion, sitôt que j'écarte les précieux tulles enrubannés pour découvrir, nichées à l'intérieur tels de purs trésors, les sublimes créations de Lisa !

Une carte parfumée piquée d'une petite rose en tissu m'annonce la couleur du cadeau que Lisa a joint à ma commande : une épingle à perles de nacre, un cœur généreux tout revêtu de tulle blanc, parsemé de broches dorées, perles de nacre, petites roses, galons de dentelle et rubans satinés ! Un trésor !

Oh je n'ai pas le talent de Lisa pour mettre en scène ses incroyables créations faites main, mes photos ne rendent pas à l'identique leur stupéfiante beauté, mais je tenais quand même à vous montrer les merveilles qu'elle a soigneusement confectionnées pour le plaisir et le ravissement de ses clientes. Ainsi, pouvez-vous admirer sur la photo ci-dessus _▲_ la lampe shabby chic que je me suis offerte il y a quelques mois, accompagnée du petit coussin parfumé que Lisa joignait en cadeau à mon colis. Il ne se passe guère une journée sans que je prenne dans ma main ce délicat petit coussin pour respirer ses pétales et ses fleurs séchés ...

Et plus je retourne au Cottage de Lisa, plus je m'émerveille de ses œuvres et de son esprit romantiques. Oui, c'est bien là ma plus jolie découverte en cette année 2014 qui se termine, un îlot de douceur dans ce monde de brutes, un océan de tendresse en ces temps difficiles. Je vous montre ci-dessous _▼_ les cadeaux que j'ai offerts à ma famille et qui viennent tout droit de sa boutique, ainsi pourrez-vous admirer l'impeccable finition de ses objets décoratifs qui feront merveille dans une chambre, posés par exemple sur une table basse. Ne célèbrent-ils pas comme il se doit, par leurs parures, le merveilleux Esprit de Noël ?

Je tenais absolument, en ce lendemain de Noël, à vous présenter le monde merveilleux de Lisa. J'espère de tout mon cœur vous avoir donné envie de visiter sa boutique et, pourquoi pas, d'y réserver un objet. Lisa se fera un plaisir de mettre de côté la création de votre choix, le temps que vous puissiez l'acheter.

Je vous souhaite à toutes, à tous, une très belle fin d'année auprès de ceux qui vous aimez. La magie des Fêtes brillera au moins jusqu'à la fin du mois de janvier, ne boudons pas notre plaisir et savourons la joie d'être en famille et d'avoir un toit. La vie est le plus beau cadeau qui puisse exister. Je vous embrasse. A bientôt.

Thaddée

Chers amis,

C'est la nuit de Noël. Nuit silencieuse, étoilée, nuit lointaine et millénaire d'où nous viennent l'espoir et le réconfort. Il s'est fait tout petit dans sa mangeoire. Tout petit dans le froid. Fils humain, pour un temps, d'un Dieu sans visage. Il nous tendra la main pour être notre ami. Il scellera cet amour pour nous, par le sacrifice consenti de sa vie terrestre. On y croit. On n'y croit pas. Les bêtes n'étaient pas encore rentrées et paissaient dehors ; c'était en octobre. Il serait né en octobre. Nous célébrons sa naissance le 24 décembre de chaque année. Qu'importe, au fond, la date de sa naissance. Il est venu au monde, il est venu vers nous, pour nous tendre la main, c'est tout ce qui importe. Et pour un homme qui meurt c'est un enfant qui naît tous les ans, qui est né deux mille fois, qui meurt, et qui ressuscite. Pour un homme qui meurt, il tend la main, fils miséricordieux d'un Dieu sans visage. Il est né pour nous aider, pour nous sauver, pour faire de cette nuit de Noël la nuit la plus silencieuse et la plus étoilée.

Et les petits enfants regardent vers le ciel, tandis que les parents cachent les joujoux dans les petits souliers. Cependant que je vous souhaite à toutes, à tous, un très Joyeux Noël auprès de ceux que vous aimez. Je vous embrasse,

Thaddée

Les contes et histoires de Noël racontés le soir au coin du feu

Il était une fois, il y a longtemps, habitaient de petits moutons argentés dans le ciel ! Saint-Pierre les avait adoptés pour passer le temps ! Il les surnommait flow ou flo ! Cela voulait dire "enfants" car ceux-ci n'arrêtaient pas de courir et de jouer partout.

Ils étaient très doux mais aussi très capricieux. Parfois, ils allaient courir dans le ciel. Mais de petites étoiles restaient accrochées à leur laine. Un jour, Dieu décida d'apporter le froid dans le monde !

Mais les petits moutons, très capricieux et nécessitant un petit confort chaud et douillet, se mirent à courir dans tous sens sur les nuages ! Si vite que les étoiles se décollèrent de leur laine et tombèrent du ciel !

Dieu, ravi ! donna à ces petites étoiles blanches le nom de flocon (mélange de flow et de moutons). C'est depuis ce jour qu'on peut apercevoir des petits flocons tomber du ciel !!!

Anonyme, adapté par mes soins ;-)

Et si vous manquez d'idées-cadeaux, si vous voulez éviter de courir les magasins et d'affronter la cohue des fêtes de fins d'année, je vous recommande particulièrement ce site en ligne : Le Cottage de Lisa. Ses créations originales, faites à la main, et de belle qualité, sont tout simplement enchanteresses ! D'inspiration shabby chic (esprit ancien remis au goût du jour, vieux objets recouverts et décorés de tulle, rubans, perles et petites roses ...) les créations de Lisa, uniques et délicates, sont à ravir et feront plaisir tant à offrir qu'à recevoir. 

Pompons de porte, aumônières, abat-jour, coussins, boîtes à mouchoirs, flacons de parfum, livres et vieilles clés revisités ... Fonctionnels ou délicieusement décoratifs, ils feront votre bonheur et celui de votre famille et de vos amis. Commandez en ligne en toute sécurité. J'ai déjà acheté sur ce site : aucun souci, colis reçu en bon état, avec la petite touche artisanale et personnelle qui fait plaisir (Lisa apporte un soin tout particulier à la confection de ses colis) articles précieux, qui rehaussent le charme d'un coin de pièce, d'un chevet de chambre. Le shabby chic c'est tendance et romantique à souhait. Made in France s'il vous plaît, il ranimera dans vos chaumières illuminées pour les Fêtes de Noël l'âme de vos grands-mères et l'esprit du bon vieux temps.

Et hop ! A peine Overblog a-t-il annoncé l'arrivée de son nouveau Portail que mon article Le cardon, la vedette lyonnaise, est à l'honneur sur le dit-portail à la Rubrique Loisirs & Culture ! Ce que ça fait plaisir ! Toutes ces années, à attendre un petit signe de reconnaissance, et ce soir enfin mon blog monte sur le podium :-) C'est super.

Ajoutez à cela que les sections ont fait peau neuve et qu'il est beaucoup plus facile et rapide désormais de mettre en forme ses articles. C'est Noël : Overblog nous couvre de cadeaux !!!

Je vous rends visite sans faute le week-end prochain. Samedi dernier, je n'ai pu commenter que sept d'entre vous avant que mon PC plante. Alors ... encore une journée de travail, demain, et dès samedi je vous consacre du temps. A très bientôt donc ♥.

Cerise et Potiron, la Gazette

Ce légume (le cardon) consommé de décembre à mars, est un proche parent de l'artichaut, tant par l'aspect que par le goût. Il ressemble à bien des égards à leur ancêtre commun, le chardon, dont il est une forme géante avec des pétioles larges et charnus. Cultivé dès l'Antiquité, le cardon était particulièrement prisé par les Romains qui dégustaient le pied et la tête de ce légume dont on retrouve trace dans un banquet officiel donné par la ville de Lyon en février 1548 ! A Vaux-en-Velin, les maraîchers, qui bénéficient d'un sol idéal composé des limons calcaires et sableux des alluvions de Rhône, se sont spécialisés dans sa culture. Et ils célèbrent sa fête le 8 décembre, comme à Lyon celle des Lumières. Le cardon contient très peu de calories (10 Kcal) et a un excellent apport en minéraux et en fibres. Il participe au bon équilibre phosphore-calcium qui est important pour la croissance des enfants. Son apport sodium-potassium est également intéressant car il est favorable à l'équilibre de la tension chez l'adulte. Ce légume oublié accompagnera parfaitement vos viandes pour vos fêtes de fin d'année.

Bonjour à tous !

On continue avec les jolies vitrines de Sainte-Foy Village, qui nous semble-t-il à tous, nous les Fidésiens, sont encore plus belles et réussies que l'année dernière. 

Voilà bien quelque temps que je n'ai pas fait un tour sur vos blogs, la faute à des journées très-très chargées. Et comme l'ordinateur, en plus, n'en fait qu'à sa tête. Dis, petit Papa Noël, tu ne voudrais pas mettre un nouveau PC dans mon petit soulier ? - Mais un tout comme celui que j'ai, pour ne pas avoir à chercher pendant des lustres comment ça fonctionne. On a ses habitudes !!!

LA boutique de mode de la Grande Rue, qui a su fidéliser sa clientèle en dépit de la crise. J'aime beaucoup ce qu'ils font, mais ce n'est pas toujours dans mes moyens - sauf les jours de braderie ! Théâtrale se veut la vitrine en chaque fin d'année, c'est sa signature.

Blanc sur blanc : on ne le voit guère mais il s'agit d'un petit écureuil. Ne dirait-on pas une petite boule de givre ? - N'est-il pas craquant ?

Le bonhomme de neige en fil de fer scintillant qui lève et met son chapeau. Petit automate festif d'une des trois boulangeries de la Grande Rue. Il salue les passants ! ... des fois qu'on aurait envie de craquer, ce samedi matin, pour un petit croissant. Miam.

La devanture de la librairie avec ses chalets et ses souris. Les animaux sont à l'honneur cette année dans les vitrines de Noël : une chouette chez la fleuriste, un petit écureuil ... je ne sais plus où. Et pourquoi ne fêterait-on pas le petit monde animal qui nous attendrit et nous réjouit en toutes circonstances ? - Nous leur devons bien ça !

Même dehors, au sol, c'est beau. Ici, des branches rouges et blanches de Fêtes, à poser debout dans le coin d'une pièce tels de précieux fagots. La maison va s'enrichir de toutes sortes d'idées déco !

Et dans la foulée, je vous promets de me bloquer un moment ce week-end pour tous venir vous visiter et vous commenter. J'ai eu un aperçu des articles de mes Obiens favoris sur mon Reader, ça me met l'eau à la bouche ! Alors à très bientôt, et passez un excellent week-end !

C'est le plus beau, le plus gai, le plus chaud 8 décembre que j'aie vécu à Sainte-Foy. Dès 19 heures, la Grande Rue se remplit de monde, surtout d'enfants, mais les personnes âgées sont également au rendez-vous, marchant vite au bras d'une personne plus jeune, ou s'appuyant sur une béquille. C'est la fête aux miraculés.

De grands cônes translucides, de plusieurs couleurs, jalonnent le chemin. Buvettes et stands de jeux se regroupent sur les places et des scènes ont été dressées pour accueillir des orchestres.

Les commerçants ont ressorti leurs personnages de Noël pour ajouter à la féerie de cette soirée pas ordinaire. J'ai toujours grand plaisir à les retrouver année après année.

Le clou du spectacle. On les a entendu venir de loin, au son du tambour, les baladins endiablés, dansant comme des flammes ! escortés par les adolescents porteurs de flambeaux, puis les enfants portant des lanternes. Je marche avec eux, je danse avec eux, nous sommes au 16ème siècle, et nous ne sommes qu'un seul corps, un seul mouvement ! Nous scandons le rythme barbare de la batterie, tout à l'esprit des origines et du sacré tribal, j'ai toujours aimé suivre les cortèges, les fanfares, et me fondre avec eux dans la transe extatique de la danse et de la musique.

Et des centaines de gens sont là ce soir, noircissant la Grande Rue, regardant passer le défilé qui danse et qui brille, j'éprouve pour ces gens de la chaleur humaine, comme jamais. Je les connais peut-être. Peut-être que je les croise tous les jours. J'en ai reconnu quelques uns. Nous sommes au Village.

Et le Père Noël attend son heure, les bras croisés. Il y en avait un vrai sous une tente. Et je vous le demande : quel besoin d'aller à Lyon se faire étouffer par la foule anonyme, quand tout ici est fait pour notre plaisir !? - Oui, vraiment, mon plus joli 8 décembre à Sainte-Foy. A l'heure où j'écris ces lignes, il me semble que j'ai encore la musique dans la peau, et les paillettes des Illuminations au fond des yeux. Bonsoir mes amis. Je viendrai vous voir bientôt. Patience ♥ !