Avec la canicule qui sévit sur la région lyonnaise je n'ai trouvé qu'un moyen de me donner de l'air, rouler à scooter. Ce matin je n'avais plus de jambes suite au rafraîchissement d'hier et de cette nuit. Mais cet après-midi direction Rochetaillée-sur-Saône, réputée pour son musée de l'automobile. Avant ça, halte à l'île Barbe.

Halte à l'Île Barbe

Et ce sera ma dernière photo de l'Île Barbe parce qu'aujourd'hui la partie privative de l'île est fermée ! ... C'est bien la première fois que ça m'arrive. Je reviens donc sur mes pas, retrouver mon vroum-vroum garé de l'autre côté du pont et filer à Rochetaillée-sur-Saône où je n'ai jamais mis les pieds, ni les roues.

Rochetaillée-sur-Saône

Rochetaillée se trouve sur la rive gauche de la Saône, en face de Collonges-au-Mont-d'Or (Paul Bocuse), tout près de Fontaines-sur-Saône. Depuis l'année dernière je me fais fort d'explorer tous les patelins qui bordent la rivière, et je n'ai pas fini. Il y en a une ribambelle, pour certains plus attrayants que d'autres, minuscules bleds éteints en pleine cambrousse. Rochetaillée, c'est un adorable village très bien entretenu, très bien mis en valeur, très calme aussi. Voyez par vous-mêmes.

Un certain nombre de voitures à ciel ouvert, ce qui me surprend car je les croyais à l'intérieur. Plus tard je comprends qu'il y en a aussi dans le château mais comme l'entrée est payante je rebrousse chemin. Ce sera pour une autre fois.

Rochetaillée, fief de l'automobile ancienne, vous quitte ici et moi aussi. Non sans vous souhaiter une bonne semaine, de belles vacances à celles et ceux qui ont la chance de partir, et bon courage à celles et ceux qui travaillent par cette chaleur. A bientôt !

Dimanche dernier, je vous montrais cette photo ▼ d'une machine agricole dont je ne connaissais ni le nom ni l'usage. Certains d'entre vous s'étant pris au jeu m'ont proposé leur réponse. C'est Manou qui s'est le plus approchée du nom de cet engin, et qui a très bien su définir sa fonction. Il s'agit d'un tarare, mais il porte bien des noms différents. Il était fabriqué dans ma région !

Si vous avez envie d'en mettre un dans votre jardin vous savez ce qui vous reste à faire  ▲. A moi il ne me reste qu'à vous souhaiter un merveilleux week-end d'été en espérant que vous n'avez pas à souffrir de la canicule et/ou des orages violents. Je suis en retard dans la visite de vos blogs mais je vous dis à très bientôt !

C'est le dernier article de mes vacances avant de reprendre le travail demain (bouh). Mais quelles vacances ! Il me faudrait presque des vacances pour me reposer de mes vacances ... La journée d'hier fut un jour de félicité puisque je retrouvais mes sœurs  dans leur camping à Saint-Maurice-de-Gourdans, dans l'Ain.

Eglise de Saint-Maurice-de-Goudans datant de la 2ème moitié du 11e siècle

Eglise et fresques d'église que je n'ai point vues puisque nous n'avons pas visité le village, préférant nous prélasser au camping à l'ombre des arbres puis, après déjeuner, partir nous baigner à la rivière.

C'est ici, dans l'Ain, que nous avons fait trempette. Au milieu de la rivière on avait encore pied. Des centaines d'alevins nous tournaient autour au bord de l'eau. Nous avions des chaussures de plage pour marcher sur les galets. Ce fut un moment divin ! A toutes et tous je souhaite un beau dimanche, aujourd'hui je me repose, j'en ai besoin !

Je viens de mettre pied à terre après ma croisière le long des canaux et pour le première fois depuis que je visite Sète, je vais me rendre dans le centre ville. Très vite, je me rends compte que les rues me plaisent autant que les quais et le bord de mer et je me promets une fois de plus de vivre un jour dans cette ville.

Le Théâtre de la Mer de Jean Vilar, enterré au cimetière marin avec Paul Valéry. Georges Brassens, lui, est inhumé au cimetière des pauvres.

Monument aux martyrs de la résistance et de la déportation, inauguré le 13 septembre 1975, sculpture de Pierre Nicouleau.

Ici, naguère, se tenait un accueil, un refuge, pour jeunes en difficulté. Ce lieu faisant polémique, je ne sais pas si c'est encore le cas. Il semble que d'autres enseignes (bien-être et beauté) aient pris la relève. Et impossible de traverser pour aller vérifier. Mesdames les touristes à vélo vous enguirlandent dès que vous vous avisez de poser le pied sur leur piste cyclable. A croire qu'elles sont chez elles, et que nous les piétons sommes de pauvres étrangers inconséquents.

Le phare du Mont Saint-Clair, au-dessus du cimetière marin. Il se présente sous la forme d'une tour octogonale en pierre d'une hauteur de 23 mètres légèrement pyramidale.

Vous voyez le fourgon gris tout à gauche de la photo ? Son conducteur a klaxonné tellement fort pendant que je prenais ma photo que j'ai fait un bond d'un mètre. Son excuse : monsieur travaille ! Je l'ai bien assaisonné. On n'a pas idée d'être si brutal. 

J'arrive à la gare. Mon train ne part que dans une heure et quelque. En plus il affiche un retard de 15min. D'habitude je m'assieds en attendant le départ. Mais en ce jour je déborde d'une énergie folle et je repars faire un tour à la Pointe Courte.

Toutes les rues de la Pointe Courte sont rectilignes comme celles-ci, et elles sont rigoureusement parallèles.

En cette journée du mardi 17 juillet 2018 je quitte mon île bleue en me promettant d'y revenir d'ici la fin de l'année quand les touristes seront partis, les Sétois plus détendus, l'étang de Thau plus sombre. Sans doute était-ce là le plus beau jour de mes vacances. Normal, quand on est où l'on aime être. Et je remercie celles et ceux qui ont bien voulu accompagner chacune de mes promenades, chacun de mes voyages de cet été. Ce blog n'existerait pas sans vous. Sans vous, je trouverais bien inutile de prendre des photos. Lundi je reprends le travail. Peut-être m'accorderai-je encore une sortie, s'il ne fait pas trop mauvais. A bientôt en tout cas. Les titis, Félix et moi on vous embrasse.

Ce beau titre romain pour introduire mes retrouvailles avec l'île bleue, j'ai nommé Sète anciennement Cette, que je n'avais pu revoir cette année à cause des grèves SNCF. Et qu'elle m'a manqué ! Parce que où que j'aille, même si c'est en bord de mer, c'est complètement différent de ce que je ressens à Sète. A Sète, la mer est à moi. A Sète je me sens chez moi. Et c'est vrai depuis le premier jour où je l'ai revue, c'était en 2013, et j'en parlais déjà sur le blog.

En cette journée de la mi-juillet j'ai l’œil et l'esprit particulièrement acérés. Je verrai des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. De même, il me prendra l'envie de pousser plus avant ma visite de Sète, par exemple le parc Simone Veil et le centre ville.

J'aime vraiment beaucoup les immeubles anciens de Sète, je me verrais bien y vivre.

Une réplique de La Santa Maria, la caravelle à bord de laquelle Christophe Collomb a découvert l'Amérique, fait escale en plein cœur de Sète pendant dix jours.

Le phare Saint-Louis, à deux couleurs : rouge pour prévenir des obstacles et blanc pour signaler l'entrée du port.

A cet endroit-là de l'étang de Thau, le vent du Nord-Ouest commence à rudement soulever les flots. L'eau nous gicle au visage. Au fait, savez-vous qu'on parle de trois mouvements concernant un bateau ? Il y a le roulis, qui est un mouvement d'oscillation transversal sous l'effet de la houle. Ensuite il y a le tangage, mouvement d'avant en arrière. Et quand il y a à la fois le roulis et le tangage, c'est le naufrage.

Et voilà, ça commence. Nous passons sous les ponts. Plus ça va, plus ils sont bas, plus il faudra se pencher en avant, au même niveau que la barrière à gauche : c'est la limite supérieure à ne pas dépasser si l'on ne veut pas se faire décapiter !

Vieux immeubles haussmanniens se succèdent aux constructions modernes. Nous arrivons en vue du quartier des SDF.

Savez-vous que si vous achetez un bateau vous n'achetez pas la place qui va avec, la place étant la propriété de la Ville. Vous serez inscrit sur une liste d'attente, et il faudra patienter entre 5 et 10 ans pour avoir un anneau (sans l'eau, sans l'électricité) que vous payerez 150€ l'année. D'ici là, vous garez le bateau dans le jardin.

Dans l'étang de Thau il y a un trou de 30 mètres de profondeur. Le fond de l'étang de Thau, ce n'est que du sable et de la vase.

Et la croisière de trois-quarts d'heure se termine dans la joie et la bonne humeur. Le commentateur était très sympa, très marrant, et tout ce qu'il nous a dit était très instructif. Il nous a beaucoup parlé de Brassens dont il nous a montré le bateau, le Gyss. Il nous aussi indiqué la maison de son amie et la rue où il est né. Georges Brassens ne naviguait pas trop en mer. Il allait sur l'étang de Thau. Sa fameuse mare aux canards ... c'est l'étang de Thau.
Nous nous retrouvons très vite pour la suite et fin de cette journée mémorable, entre souvenirs et découvertes. Moi je ne me lasse pas de cette ville où je fais des trouvailles à chaque visite. J'espère qu'il en est de même pour vous !

De retour de (devinez ! ) où j'ai passé la journée de mardi. J'ai pris tellement de photos qu'il va me falloir du temps pour les trier et sélectionner celles qui valent la peine d'être vues. Donc pas d'article avant demain, voire après-demain. Je vous souhaite à toutes et tous une belle journée d'été. Bon courage à ceux qui travaillent !

En me rendant à Annecy le 31 décembre de l'année dernière j'avais remarqué, sur le trajet, la présence d'un lac immense, aussi grand qu'une mer intérieure, et j'avais bien l'intention d'aller voir ça de plus prés. C'est chose faite. En cette journée du vendredi 13 juillet je reprends le train pour Aix-les-Bains, en Savoie, visiter la ville et naviguer sur le lac du Bourget.
Les massifs rocheux, sur le trajet, sont de toute beauté. Des maisons sont implantées le long d'une rivière, tellement isolées que je me demande comment le facteur peut arriver jusque là pour leur distribuer leurs courrier. Puis le TER arrive sur Aix-les-Bains, longeant le très grand lac du Bourget à moins de deux mètres du bord de l'eau. C'est un paysage à couper le souffle.

Aix-les-Bains est une petite ville au centre piétonnier agréable mais ce qui la distingue de la plus plupart des villes, à mon avis, c'est qu'il n'y a aucun feu. Du coup les automobilistes, obligés d'être prudents, roulent lentement et s'arrêtent automatiquement lorsqu'un piéton veut traverser. C'est une très bonne initiative. Par contre les voitures se garent n'importe où !

Je m'achemine (c'est le mot) vers le lac. Au contraire d'Annecy, dont le lac est à dix minutes à pied du centre, le lac du Bourget se trouve à trois-quarts d'heure - une heure de marche de la ville d'Aix. Heureusement, par de larges avenues bordées de grands arbres feuillus qui donnent un peu d'ombre à la marche forcée.

Dès mon arrivée, je prends mes renseignements  auprès de la Compagnie du lac du Bourget et du Haut-Rhône. Les croisières-restaurants sont trop chères pour ma bourse. Les croisières-promenades partent trop tard pour me permettre de rejoindre le centre d'Aix et la gare SNCF dans les temps impartis. L'hôtesse me propose alors un tour du lac en quarante minutes, en musique, à 6 euros. Je signe une décharge comme quoi je ne me jetterai pas à l'eau et dans l'attente de mon bateau qui part à 13 heures de l'embarcadère n°1 je flâne sur les quais.

Je mange mon bol de pastèque

J'écris ma carte postale quand ...

... arrive à quai le bateau que je dois prendre. Des gens dansent sur le pont supérieur au son d'un tam-tam épouvantable. Entre sourire et perplexité je me demande si j'ai fait le bon choix et je vous le dis tout de suite, je n'étais pas du tout à ma place sur cette croisière-DJ, les basses m'ont cassé les oreilles pendant tout le trajet, je regardais s'éclater les autres en petite tenue et pourtant Dieu sait que j'ai dansé, je danse même encore pour mes zanimo, mais cette ambiance de discothèque en plein air au beau milieu de l'après-midi, entre soleil et bouteilles de rosé, ce n'était pas du tout fait pour moi !

Voilà le DJ en tee-shirt rose. Autant je trépigne d'impatience en attendant le départ, autant je prierai pour que ce sacré bateau-tintamarre ait enfin bouclé sa tournée. Mes pauvres oreilles n'en peuvent plus, pas de siège où s'asseoir, pas un seul coin d'ombre et ma seule distraction, c'est de regarder voler les mouettes et les voyageurs dénudés jeter des glaçons dans l'eau. Vous parlez d'une croisière-cauchemar ...

Après avoir mis pied à terre il m'a fallu m'asseoir un moment sur un banc pour reprendre mes esprits puis regagner à pied, sous un soleil écrasant, le centre de la ville d'Aix. Conclusion ? - Je ne regrette pas d'avoir choisi Aix-les-Bains pour destination mais le lac du Bourget reste loin de la ville et les horaires des croisières ne correspondent pas forcément aux impératifs d'une personne qui passe juste une journée sur place. 

Ils sont nombreux, dans les gares, à vous défriser les voyageurs pressés qui courent prendre leur train ou bien, surgissant follement de la gare, courent prendre leur métro. Ceux qui quémandent leur cigarette. Ceux qui mettent leur musique à donf. Les pick-pockets qui reluquent vos poches et vos bagages. Les Miss Soleil en décoletté provoquant. Les toujours-pressés, les jamais-contents.

Et puis il y a l'accordéoniste de la gare de la Part-Dieu, assis sur son tabouret, qui joue ses petits airs de bal musette, nostalgiques et dansants comme dans les bals de village d'antan. En échange d'un sou dans son écuelle je lui ai demandé une photo. Il a bien voulu se laisser prendre et c'est mon premier portrait. Celui d'un homme sans nom, qui réjouit le cœur de ceux qui passent, et ralentit un peu le rythme fou de ceux qui courent. Merci Monsieur de nous jouer votre petite musique entraînante et doucement rétro.

Le petit village de Saint-Romain-au-Mont-d'Or vivait paisiblement de la renommée de son église et de son cadre verdoyant quand brusquement, en 1999, s'installe ce fou de Thierry Ehrmann qui transforme aussi sec l'ancien relais de poste du XVIIe siècle, là où étaient tenus prêts des chevaux frais pour les cavaliers, en dépotoir géant. L'aspect initial du noble relais de poste en est profondément modifié : murs éventrés et calcinés, adjonction d'éléments architecturaux, façades peintes avec des teintes sombres, un décor post-apocalyptique, sorte de no man's land militaire, où se côtoient de nombreuses installations : vestige de météorite, hélicoptère écrasé au sol, squelettes calcinés de voitures, inscriptions géantes peintes sur les murs, les sols et les toits, sculptures menaçantes de ferrailles rouillées, vestiges d'incendies, poutrelles et structures de béton de blockhaus, têtes de mort monumentales dans les arbres ... A l'intérieur, un musée d'art contemporain, l'Organe, dont l'entrée est gratuite. Depuis des années, la Justice condamne Thierry Ehrmann a des amendes phénoménales, de l'ordre de 200 000€, et le somme de restituer les façades dans leur état d'origine. La pétition de soutien à la Demeure du Chaos ne compte guère de signatures ... A vous de juger maintenant si vous seriez prêt à signer cette pétition, ou bien au contraire à rejoindre le Collectif des Saromagnots, devenu par la suite Collectif Saint Romain, qui exige la fermeture de la DDC.

De messages provocants en défis ultimes, la DDC affirme sa volonté de vaincre et de survivre. Je ne sais pas vous, mais je trouve dans cet art urbain brut de brut quelque chose d'hypnotique.

Entre casse et chantier de démolition, la DDC c'est aussi le pays des rêves brisés, des illusions perdues. Le cri féroce et désespéré d'un idéaliste frustré. 

J'avoue. On est un peu saisi de stupeur et d'effroi devant ces murs sombrement tagués, ces installations destroy, cette volonté affichée de renverser l'ordre et choquer les esprits bien pensants. Thierry Ehrmann a fait une trouée rouge et noire dans le vert pays des Monts d'Or. Il a piraté la douceur de vivre des habitants de Saint-Romain en leur imposant le spectacle affligeant, désolant, de son propre désarroi devant un monde qui bascule tous les jours un peu plus dans le néant. Au lieu de penser ça dans son coin et de se tirer une balle dans la tête il en a fait un musée des horreurs, un cabinet de curiosités. La Demeure du Chaos c'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or à la sortie du village vous ne pouvez pas la louper. Un fastueux trésor d'inventivité cruelle et décalée.

Par temps frais (18°) nous prenons la route de Saint-Romain-au-Mont-d'Or, à quelques kilomètres du célèbre Restaurant de Paul Bocuse sis à Collonges-au-Mont-d'Or auquel j'avais dédié un article au mois de juillet 2015.

Le trajet se fait par les berges de Saône encore une fois, via l'Île Barbe que je vous ai fait découvrir au fil de mes balades. Vous le savez peut-être, c'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or que se trouve la Demeure du Chaos, très controversée par les Saromagnots (c'est à dire les habitants de Saint-Romain-au-Mont-d'Or), j'en reparlerai plus tard car je préfère commencer par les vues du village.

Un charmant petit village, paisible, posé dans un écrin de verdure. Ci-dessus, voilà ce que je vois dès que je pose pied à terre après trois-quarts d'heure de route environ. Saint-Romain se trouve à peu près en face de Fontaines-sur-Saône dont je vous ai parlé l'année dernière au mois de mars.

Vous commencez à comprendre pourquoi la Demeure du Chaos (dont le nom ne ment pas) est perçue comme une tache dans le paysage.

Quelques dessinateurs se sont postés dans les plus beaux coins de Saint-Romain. Le plus grand nombre est assis sur la place derrière le mur.

Une très vieille ville : à l'époque romaine, une villa semble avoir existé sur les pentes du Mont Thou ...

Les personnalités liées à la commune sont Pierre Poivre, administrateur colonial et agronome français, qui fut propriétaire du Château de la Freta ; et Thierry Ehrmann, artiste et homme d'affaires français.

Passage de la Poterne* (* Porte dérobée dans la muraille d'enceinte d'un château, de fortifications).

Bien que je n'ai croisé aucune sorte de commerce il y en a : une épicerie ouverte six jours sur sept, qui fait aussi bureau de tabac, relais postal, dépôt de bouteilles de gaz, une taverne qui vend notamment des produits biologiques, un bar restaurant et un institut de beauté ouverts tous deux à l'été 2010, et sur le quai, en lien avec la route départementale, un restaurant, un carrossier, une entreprise de bâtiment, un vendeur de combustibles de chauffage.

Source : Wikipédia

Ici prend fin ma promenade dans le très joli village de Saint-Romain. Je vous retrouve à Tchernoville-au-Mont-d'Or, dans un monde fracassé qui, je n'en doute pas, suscitera les plus vives réactions. Qu'on aime ou qu'on soit détracteur convaincu, la Demeure du Chaos ne laisse personne indifférent. Et vous l'aurez compris, cette oeuvre débridée sujette à controverse est une des curiosités du paisible village de Saint-Romain-au-Mont-d'Or.