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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

Fini de rêver

Publié le 28 Août 2017 par Thaddée dans Une vie comme les autres, Planète tétraèdre ne tourne pas rond

Caravane 4 personnes DETHLEFFS EXCLUSIV 7m avec terrasse bois couverte 6,50m x 2,50m sur emplacement (2700 euros à l'année) au camping Le Nautic à Marseillan Plage. Camping calme, ombragé, familial au bord de l'étang de Thau ouvert du 15 avril au 15 octobre à 5mn des commerces et de la plage.

Ce dimanche 13 août, j'évoquais dans un article mon projet d'acheter une petite caravane d'occasion dans l'Hérault, plus précisément autour de Sète. Comme je n'ai pas de voiture pour la tracter, j'en cherchais une qui soit déjà sur un emplacement de camping. La lecture de centaines d'annonces m'a démontré que les caravanes étaient rarement vendues sur emplacement. Il faut aller les chercher pour les installer soi-même où on veut.
Donc j'ai réorienté mes recherches du côté des mobil-homes d'occasion, plus couramment installés dans les campings avec leur terrasse en bois, leur chalet ... Certains sont en très bon état et pas très chers.
Le problème, c'est que leurs propriétaires demandent expressément qu'on les enlève du camping dans lesquels ils sont installés. Pourquoi ? - Parce que de nombreux campings exigent le renouvellement des mobil-homes trop anciens. Normal : la plupart des campings vendent maintenant leurs propres mobil-homes, neufs ou d'occasion. Et leurs mobil-homes d'occasion ne sont pas au même prix que ceux des particuliers ! Ils coûtent plus de 10 000 €.
Inutile de dire que je n'ai aucune envie d'acheter un "vieux" mobil-home qu'un camping me forcera, dans un an ou deux, à déménager à mes frais. En outre, une parcelle est très chère à l'année, il faut compter plus de 3000 €, surtout dans le Sud où les campings se transforment progressivement en parcs aquatiques avec piscines, pataugeoires et toboggans.
Concrètement : faire l'acquisition d'un mobil-home d'occasion me paraît être une entreprise des plus risquées. Il se pourrait que je me retrouve avec un mobil-home sur les bras, privé de son emplacement, et avoir à payer un transporteur, peut-être même en convoi exceptionnel, et pour le mettre où ? Quant à le revendre ... Des dizaines et des dizaines d'annonces, sur Le Bon Coin, proposent chaque jour à l'achat, dans toutes les régions, caravanes et mobil-homes d'occasion. Les plus anciennes remontent au mois de juin, et les caravanes et mobil-homes n'ont pas trouvé preneur.
La raison veut que j'abandonne, non sans regret, le projet qui m'enthousiasmait toutes ces dernières semaines. Et c'est très difficile, parce que j'y croyais, j'y croyais vraiment. Aujourd'hui je sais que je n'aurai jamais de pied-à-terre à Sète à moins de laisser, à l'heure de la retraite, mon appartement à Sainte-Foy pour en louer un là-bas. 

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La mer en héritage

Publié le 27 Août 2017 par Thaddée dans Une vie comme les autres, Mini-nouvelles, Journal d'un écrivain

Charly de l'Atelier Pompadour, ce dimanche 27 août 2017

Charly de l'Atelier Pompadour, ce dimanche 27 août 2017

Tout d'abord je souhaiterais vous présenter mes excuses pour mon absence et mon silence. Semaines de travail de plus en plus chargées, retour de la canicule, Félix très fatigué, Kiki persistant à présenter des gênes respiratoires, obligations diverses et variées ... font que je manque cruellement de temps, et que je n'ai pas trop la tête à bloguer en ce moment. Par moments c'est la vie qui devient prioritaire, avec son cortège de prises de tête et de contretemps. 
Il y a quinze jours environ j'ai pourtant pondu deux ou trois pages d'un genre que je qualifierai de bâtard, puisque il se situe entre la nouvelle qui finit en queue de poisson et le roman tristement avorté. Je vous le livre tel quel. On y retrouve mes préoccupations du moment, à savoir dégoter LE petit mobil-home installé sur un emplacement de camping en bord de mer, ou de lac, ou de rivière, accessible à pied et ouvert toute l'année. Pour l'heure je fais chou blanc, mais je continue à chercher ... quand j'ai un moment.

Charly, c'est un chat qui change de fauteuil comme de chemise

Charly, c'est un chat qui change de fauteuil comme de chemise

Ces pages d'écriture auront eu toutefois le mérite de me rassurer, et de me convaincre que je savais encore écrire. Si je ne m'attelle pas plus sérieusement à la tâche, il me faut incriminer la fatigue et le manque de temps.
Adèle Rose-Pignon, le réjouissant personnage tout droit sorti des limbes de mon imagination, n'est autre qu'une excroissance boursouflée de moi-même. Et moi qui n'ai mis en scène, ma vie durant, que des hommes ambigus, psychotiques et mortellement dangereux pour eux-mêmes et pour les autres, je tends depuis peu à mettre sur pied des personnages de femmes carrés, pour ne pas dire caricaturaux, dans le genre d'Annie Wilkes dans Misery de Stephen King, ça vous dit quelque chose ? J'ignore totalement à quoi je dois ce retournement de situation qui me déconcerte autant qu'il donne un second souffle à ma création littéraire. Peut-être faut-il y voir une sorte de réconciliation, ultime, avec mon identité.
Mais place à ces quelques lignes sans queue ni tête qui, je l'espère, me donneront l'impulsion nécessaire pour entreprendre une rédaction plus sérieuse et surtout, plus accomplie.

Charly, c'est un chat tiré à quatre épingles

Charly, c'est un chat tiré à quatre épingles

C'est ainsi qu'avec son bibi, ses cabochons nacrés et ses fanfreluches rose poudré Adèle Rose-Pignon, seule survivante de la tuerie responsable de cinq victimes au 613 Longue Rue de Laville-lès-Desvilles, qui fit trois mois d'affilée les gros titres des journaux et le buzz sur les réseaux sociaux, se trouva du jour au lendemain propriétaire d'une caravane confortable et cosy installée au camping Le Picnic du village Morfolle, dont l'emplacement à l'année, calculé sur la base de son âge avancé, lui fut offert par ses généreux donateurs pendant les dix années qui lui restaient à vivre.

S'étant jetée par la fenêtre du deuxième étage pour échapper à ses assassins, lesquels venaient de fracasser sa porte à coups de pied, elle se cassa les ongles et le col du fémur en atterrissant dans le jardin privé des infirmières au rez-de-chaussée. Le fait-divers se produisit le vendredi 11 août 2017 à 21 heures et des poussières et provoqua l'émoi du voisinage. C'est qu'on la voyait souvent remonter la rue pour fumer sa cigarette, échanger quelques mots polis avec les riverains avant de retourner s'engouffrer dans sa montée d'escaliers sans ascenseur.

En ce soir d'été d'une exceptionnelle fraîcheur puisqu'il ne faisait que 19° au thermomètre, il était heureux que la maison de ville fût à moitié désertée par ses occupants. Les deux locaux professionnels du rez-de-chaussée, cabinet d'infirmières et boutique de colifichets, étaient fermés pendant les vacances ; aucune victime, donc, à déplorer. Au premier, l'on comptait un locataire ou propriétaire par appartement ; trois personnes trouvèrent la mort sous les balles des forcenés ; la quatrième séjournait depuis trois mois en maison de repos. Au deuxième vivaient une personne âgée, Adèle Rose-Pignon et une jeune femme d'origine congolaise ou martiniquaise ; au terme des examens de fin d'année l'étudiant venait de rendre les clés de son logement ; la personne âgée et la jeune femme noire perdirent la vie ; l'on sait ce qu'il advint d'Adèle Rose-Pignon qui eut la présence d'esprit de se défenestrer pour se soustraire aux coups de feu. Au troisième et dernier étage habitait une jeune fille, absente lors des faits. En tout : cinq malheureuses victimes déjà mortes quand survinrent, trop tard, les secours.

Les pompiers et les ambulanciers eurent beaucoup de difficultés à accéder au jardin privé des infirmières où gisait, sonnée mais consciente, l'héroïque Adèle Rose-Pignon qui réclamait en gémissant des nouvelles de ses compagnons le chat et la perruche kakariki dont elle partageait l'existence depuis maintenant 13 ans. Personne dans l'immeuble n'en détenait la clé. Finalement, les pompiers firent comme les tueurs : ils défoncèrent la porte et l'on put ainsi voler au secours d'Adèle Rose-Pignon à qui l'on dut annoncer la terrible nouvelle, comme quoi : son chat avait profité de la porte ouverte pour s'enfuir, et sa vieille perruche était morte d'une crise cardiaque à l'irruption des hommes armés. Pour la consoler ses généreux donateurs firent installer un couple de jeune kakariki verts dans la nouvelle caravane. Ce qu'ils ne pouvaient pas savoir, c'est qu'Adèle Rose-Pignon attendait depuis deux ou trois ans, sans toutefois le souhaiter expressément, que meure sa vieille perruche pour s'offrir des vacances de plus d'un jour et demi, et qu'ils avaient relancé le compteur pour treize ans de plus alors qu'ils ne donnaient tout au plus à la vieille demoiselle que dix années à vivre ce qui, tout compte fait, ne lui laissait guère l'opportunité de s'évader de son vivant du camping Le Picinic de Morfolle.

Sans en parler pour ne fâcher personne elle se résolut la mort dans l'âme à passer une annonce sur Internet et plaça les jeunes oiseaux chez une grande amatrice de becs crochus qui les racheta, la volière, les accessoires et eux deux, à un prix tout à fait respectable. De toute façon, elle n'aurait pas pu remplacer dans son cœur sa vieille perruche Kiki qui souffrait de gênes respiratoires conséquentes et grinçait abominablement, jour et nuit, depuis plusieurs semaines. Par contre elle garda les plantes vertes qui contribuaient à faire de son petit logement un pimpant nid de verdure.

Lorsque elle eut revendu les kiki, elle s'assit à sa table, la tête entre les mains, et se demanda ce qu'elle allait faire du reste de sa vie.

Terrasse d'un mobil-home installé dans le camping La Garenne, Bas en Basset

Terrasse d'un mobil-home installé dans le camping La Garenne, Bas en Basset

La vie, selon Adèle Rose-Pignon, n'est qu'un accident de parcours entre la naissance et la mort. L'enfance passe encore. L'adolescence, ma foi … Mais ensuite, ne sont que successions de malheurs et de chagrins, de pertes et de désillusions, de deuils, et de douleurs en tous genres. Émaillés de petits bonheurs, certes. Mais, est-ce que quelques petits bonheurs éparpillés de-ci de-là sur une piste non carrossable valent vraiment le coup qu'on se foute en l'air tous les cinq cents mètres ?

La vie c'est un fait du hasard, et c'est insensé en soi. A quoi bon plonger dans les mers ou gravir des montagnes : on retombe toujours à plat. Quand bien même on laisserait derrière soi des enfants, des livres, des ponts, des églises, arrivera la fin du monde. Et quand ce sera la fin de monde les enfants seront morts, les livres brûlés, effondrés les églises et les ponts. Qu'on soit ingénieur, qu'on soit ouvrier, on ne laisse pas trace de son passage. On est venu pour rien. On repart tout seul. Entre temps qu'est-ce qu'on a fait ? - Passer son temps à se sécher sempiternellement sa larme à l’œil. Et la maladie, la dégénérescence, pour quoi faire … Et la souffrance : pourquoi.

Adèle Rose-Pignon n'est plus suicidaire depuis longtemps. Elle est venue à bout de tous ses traumatismes. Elle s'était bâtie une petite vie tranquille et sans prétention qui lui donnait la chance de pouvoir attendre sa dernière heure sans trop s'en faire, quand ces fichus tueurs sont venus bouleverser tous ses plans. Elle qui déteste être redevable ! Qui étouffe rien qu'à l'idée de rendre service à quelqu'un. Qui ne comprend rien au bénévolat. Qui, par pudeur ou par lâcheté, ne sait pas appeler un chat un chat. Voilà qu'elle doit tout ce qu'elle possède à de sinistres inconnus qui ont eu pitié d'elle sous couvert d'admiration : « cette pauvre dame quand même, avec tout ce qu'elle a traversé ... » Et y'a pas que ses généreux donateurs qui posent problème. Y'a sa bonne étoile, son ange sur l'épaule, qui ont eu la fâcheuse idée de lui démontrer qu'en se montrant plus forte que la fatalité, elle était rendue à la vie qui la laissait tellement perplexe. Quelle idée j'ai pas eue, moi, de me jeter par la fenêtre, se dit-elle. Il ne lui reste plus qu'à vivre, maintenant, et comme qui dirait, se trouver des raisons de vivre, faire en sorte de ne pas être en vie pour des prunes, et si possible faire le bien autour d'elle pour remercier son ange gardien d'avoir été magnanime en lui permettant d'atterrir sans dommage dans l'herbe mouillée du petit jardin.

Et la retraite, non, ça existe ! A l'âge qu'elle a, Rose-Pignon, elle a quand même le droit de prétendre à l'oisiveté ! Les caravanes se prêtent plutôt bien à se genre de projet. Et la mer … A perte de vue, la mer ne lui promet rien d'autre que la rêverie, la promenade, et le repos. Adèle Rose-Pignon n'aspire à rien d'autre, surtout depuis que sa vieille perruche ne lui grince plus aux tympans, que son chat ne lui saute plus dans les mollets. Depuis que plus rien, dans cette vie, ne la retient sur terre. Ni parents, ni mari, ni enfants, ni amis. Rose-Pignon, elle ne sera pas moins seule sous la terre qu'elle ne l'est par dessus. Alors pourquoi s'est-elle sauvée quand les tueurs ont débarqué chez elle ? Il suffisait de les laisser tirer ! Elle serait en paix, réincarnée dans une baleine. Elle voguerait, endormie, sur l'immense océan.

Autre mobil-home, installé dans le camping municipal de Bas en Basset

Autre mobil-home, installé dans le camping municipal de Bas en Basset

Étant jeune, Adèle Rose-Pignon voyageait, ce qui donnait raison d'être à son corps. Elle écrivait, et ça donnait un sens à son existence. Tant elle écrivit qu'elle en omit délibérément de vivre. Quand la frappa de plein fouet le syndrome de la page blanche, elle ne savait plus comment vivre, elle en avait perdu les moyens. Jeunesse, santé, beauté, la joie, l'argent, appartenaient désormais au passé. L'avenir qui se présentait à elle était vide. Tout juste si, de temps en temps, elle descendait dans le Sud au bord de la mer, régénérer le peu qui restait de ses forces vives. C'est d'ailleurs pourquoi ses généreux donateurs lui offrirent cette caravane sur la Méditerranée.

Oh c'était une jolie caravane. De petits rideaux froissés aux carreaux, de gentils motifs gris-blancs sur les murs, de mini-rangements bien pratiques, et toute équipée, la cuisine comme le cabinet de toilette, avec eau courante, électricité, le téléphone, le wifi. L'auvent, bien tendu, abritait un frigidaire, des tables et des chaises pliantes, un lit d'appoint pour y faire la sieste. Du faux gazon bien vert crissait sous la semelle. Elle aurait bien voulu apporter sa touche personnelle mais de rage de l'avoir manquée les tueurs étaient revenus foutre le feu à son appartement deux jours après le massacre. Rien n'avait résisté, pas plus les photos que les papiers, pas plus les bibelots que les meubles. Ses manuscrits, ses fichiers informatiques, avaient péri dans l'incendie. Il ne restait plus trace de quarante ans d'écriture à l'exception de deux textes, un romanesque, un poétique, déposés sur un site d'auto-édition, qu'elle s'était empressée de faire imprimer pour avoir quelque chose d'elle entre les mains. Ses autres souvenirs étaient devenus aussi invisibles que l'air qu'on respire. En dehors de sa caravane, elle ne possédait plus rien.

Une caravane d'occasion, sur cales, qui ne roulerait jamais, qui regarderait la mer pour toujours, et qui lui reviendrait environ deux mille euros l'emplacement à l'année une fois que seraient écoulés les dix ans de gratuité car, vernie comme elle était, Adèle Rose-Pignon voyait gros comme une maison qu'elle allait devenir centenaire comme sa grand-mère qui les avait quittés à l'âge avancé de cent deux ans. A la différence que la grand-mère était encore en pleine forme à la veille de sa mort naturelle, et qu'Adèle traînaillait depuis une vingtaine d'années de ces maladies pas graves mais emmerdantes qui vous pourrissent la vie et qu'on ne guérit pas : hypothyroïdie, kyste ovarien, colopathie fonctionnelle, arthroses cervicale et dorsale, lombalgie chronique, qui l'obligeaient à ingurgiter pas mal de drogues vraiment pas terribles pour son estomac.

Des bobos inguérissables, voilà tout ce que lui avaient laissé les tueurs. Un corps ventripotent, rempli de gaz et dysfonctionnant. Ce qu'on devient, quand même … Quand, seule à seule avec elle-même elle mesurait l'étendue du désastre en s'examinant de profil dans la glace, avant de vite se recouvrir de vastes tuniques à fanfreluches lui tombant sur les mollets, qu'elle ceinturait d'étoles voluptueuses assorties à des sacs et chaussures tout mous qui donnaient encore plus d'ampleur à son maintien et son mouvement, de sorte que ceux qui la croisaient pour la première fois la trouvaient impressionnante, alors que ses anciennes connaissances la plaignaient sournoisement d'avoir pris tant de poids. Il faut dire qu'elle aimait tellement les glaces, le chocolat, les pistaches, et tout ce qui fait grossir les femmes après cinquante ans. Péchés mignons qui, l'espace d'une dégustation, lui rappelaient le bon goût de la vie.

Le ventre prend sa place. Rose-Pignon est une baleine qui se raconte des histoires.

© Thaddée Sylvant, vendredi 11 août 2017

Certains soir, je m'imagine baleine ; cela m'aide à m'endormir

Aujourd'hui, cela fait huit mois que notre maman nous a quittés. Je ne comprends pas que le temps passe aussi vite. Elle est au bout du chemin, c'est ainsi que je la vois. Je souhaite la voir encore longtemps. 
Passez toutes et tous un bon dimanche avec vos petits compagnons. Kiki, Félix et moi on vous embrasse affectueusement.

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Quelques nouvelles

Publié le 20 Août 2017 par Thaddée dans Photo et Vidéo, Une vie comme les autres

Charly dans la vitrine de l'Atelier Pompadour, dimanche 20 août 2017

Charly dans la vitrine de l'Atelier Pompadour, dimanche 20 août 2017

Bonjour à toutes et tous, voici une photo de Charly, de l'Atelier Pompadour, qui a bien supporté les travaux de la rue et les travaux de rénovation de l'atelier. Je ne pense pas pouvoir vous rendre visite ce week-end. En effet ma petite perruche Kiki respire très mal depuis vendredi et multiplie les crise d'éternuement et de suffocation. Conséquence : je ne dors plus depuis deux nuits et je vais essayer de me reposer un peu cet après-midi. J'attends le retour de mon vétérinaire, seul à même de lui fournir les antibiotiques qu'il lui faut. Je pense à vous, je vous embrasse et je vous dis à plus tard.

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Aqueduc de Beaunant, Sainte-Foy-lès-Lyon

Publié le 15 Août 2017 par Thaddée dans Photo et Vidéo, Lecture Au coin du feu

Aqueduc de Beaunant, Sainte-Foy-lès-Lyon

Que faire un 15 août alors que tout est fermé ? - Retourner voir l'aqueduc de Beaunant bien sûr ! Ca faisait une paye que je ne l'avais pas photographié. Mais, allez-vous me dire, d'où t'est venue cette idée ? - Eh bien tout simplement parce qu'hier matin j'ai travaillé dans une maison qui donne sur les vestiges de l'aqueduc.

Parenthèse

Pages 8 & 9 du de "miaou, le guide du parler chat"

Pages 8 & 9 du de "miaou, le guide du parler chat"

Sitôt debout je fonce acheter des piles (seul le bureau de tabac est ouvert aujourd'hui), car celles de mon appareil ont lâché il y a quelques jours tandis que je m'apprêtais à vous concocter un petit article bien senti sur miaou, le guide du parler chat écrit par le Docteur Jean Cuvelier. Un adorable petit livre souple et blanc, rempli d'illustrations toutes plus attendrissantes et marrantes les unes que les autres. Ce "manuel de décodage" ne s'adresse pas à vous qui connaissez la gent féline depuis des lustres, mais bien plutôt aux débutants qui se demanderaient ce que ça veut dire quand le matou fait le gros dos. Mais il est agréable et très amusant de le feuilleter pour se remettre en mémoire quelques attitudes et réactions moins connues du chat, et regarder les jolies images dessinées par Jean-Yves Grall. C'est un guide recommandé par 100% des chats !

Mais revenons à nos moutons notre aqueduc

J'en ai déjà beaucoup parlé sur le blog alors, si ça vous intéresse d'en savoir plus à son sujet, je vous laisse consulter les articles classés dans la rubrique Lugdunum à tous les temps.

Il fait beau, ni trop chaud, ni trop froid, tout le monde est parti, la route est  à moi

Il fait beau, ni trop chaud, ni trop froid, tout le monde est parti, la route est  à moi

De certaines arches il ne reste pas grand-chose ...

De certaines arches il ne reste pas grand-chose ...

Quelle grandeur, n'est-ce pas ?

Quelle grandeur, n'est-ce pas ?

Aqueduc de Beaunant, Sainte-Foy-lès-Lyon

Les vestiges de l'aqueduc de Beaunant, à Sainte-Foy-lès-Lyon, se divisent en deux parties. Le site est traversé par une route à grande circulation, et une petite passerelle qui enjambe la rivière Yzeron, à sec pour le moment.

La rivière Yzeron est à sec

La rivière Yzeron est à sec

Stop ! 3 images !
Stop ! 3 images !
Stop ! 3 images !

Stop ! 3 images !

Une petite arche s'ouvre sous la grande arche

Une petite arche s'ouvre sous la grande arche

Lumière naturellement dorée s'il vous plaît !

Lumière naturellement dorée s'il vous plaît !

Stop ! 2 images !
Stop ! 2 images !

Stop ! 2 images !

Stop ! 2 images !
Stop ! 2 images !

Stop ! 2 images !

Photo estampillée Thaddée par son scooter présent sur le site ! Vous le voyez ?

Photo estampillée Thaddée par son scooter présent sur le site ! Vous le voyez ?

J'aime particulièrement ce petit coin-là, et ce depuis que je connais Sainte-Foy

J'aime particulièrement ce petit coin-là, et ce depuis que je connais Sainte-Foy

Comme vous pouvez en juger, certains se blottissent dans les arches !

Comme vous pouvez en juger, certains se blottissent dans les arches !

Pour le reste, je poursuis vaillamment mes recherches d'une petite caravane d'occasion. J'ai pensé les élargir aux départements les plus proches du Rhône, avec une préférence pour l'Ardèche, la Drôme, le Gard et l'Isère que je connais relativement bien et que j'affectionne ... ce qui, réflexion faite, est plutôt absurde étant donné que c'est dans le Sud que j'ai coutume de descendre dès que j'ai quelques jours de congés. Que ferais-je d'une caravane à Pont-Saint-Esprit alors que mon rêve est d'avoir un pied-à-terre à Sète !?

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Projets

Publié le 13 Août 2017 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Tout d'abord : ne vous inquiétez pas de mon absence et de mon silence. J'ai recommencé à écrire ; en plus de ça je suis en train de rechercher une caravane sur un emplacement de camping à Marseillan-plage, c'est à dire à quelques kilomètres de Sète.

Caravane DETHLEFFS EXCLUSIV avec terrasse bois couverte sur emplacement au camping Le Nautic à Marseillan Plage. Camping calme, ombragé, familial au bord de l'étang de Thau → Le rêve ! mais pas dans mes moyens ...

Caravane DETHLEFFS EXCLUSIV avec terrasse bois couverte sur emplacement au camping Le Nautic à Marseillan Plage. Camping calme, ombragé, familial au bord de l'étang de Thau → Le rêve ! mais pas dans mes moyens ...

J'ai tout pris en compte, en termes de budget. L'achat de la caravane, le forfait à l'année dans un camping, les tarifs aller-retour en train.
Il est vrai ... que depuis quelques années je voulais acheter un appartement à Sète, dans l'idée  (farfelue) que j'aurais un jour assez d'argent pour me l'offrir. J'ai déchanté ces derniers mois, en prenant conscience que l'achat d'un appartement, même à Sète où ils ne reviennent pas très cher, était très largement au dessus de mes moyens. J'ai donc vaguement pensé à en louer un, mais la location de deux appartements avec électricité et eau, le premier à Sainte-Foy-lès-Lyon, le second à Sète, n'entrait pas non plus dans mon budget.
La semaine dernière, je m'intéressais de plus près à l'achat d'un mobil-home, qui reste hors de prix au regard de mes revenus modestes. Finalement j'ai porté mon choix sur l'achat d''une caravane d'occasion déjà installée dans son camping, puisque je n'ai pas de voiture pour la tracter.

Caravane CARAVELAIR située au Moulin des Prés a Maroilles (Nord) → Si cosy, mais pas dans le secteur recherché !

Caravane CARAVELAIR située au Moulin des Prés a Maroilles (Nord) → Si cosy, mais pas dans le secteur recherché !

Jusqu'alors mes coups de cœur n'ont rien donné de concret. Trop cher, pas dans le secteur désiré, pas sur emplacement de camping ... Ceci dit : j'ai beaucoup réfléchi à la question, bien pesé le pour et le contre, mais certains aspects de mon projet ont pu m'échapper, c'est pourquoi je compte sur vous pour me dire honnêtement ce que vous en pensez, si c'est une bonne idée, et si c'est réalisable. Je ne voudrais pas foncer tête baissée dans ce qui somme toute ne serait qu'une lubie (de plus). Et bien sûr si vous avez entendu parler d'une caravane à vendre dans un camping de Marseillan-Plage n'hésitez pas à me le signaler que je prenne mes dispositions (sachant que j'accepte d'élargir mes recherches aux campings d'Agde).

camping, Le Nautic, Marseillan
Le Camping Le Nautic, situé à mi-chemin entre Marseillan et Marseillan-Plage, est le point de départ idéal pour qui veut profiter à la fois des plaisirs de la mer et des charmes de la région

Prix maximum de la caravane : 1500 € (grand max: 2000 €)
Auvent souhaité
Aucune importance si elle n'est pas roulante puisque elle est destinée à ne pas quitter son emplacement au camping
Ma préférence va au camping Le Nautic à Marseillan
J'effectue mes recherches sur Le Bon Coin, Paru Vendu, Top Annonces. Connaissez-vous d'autres sites où je pourrais trouver une caravane d'occasion ?

Merci !!!

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D'adorables chats à adopter !

Publié le 6 Août 2017 par Thaddée dans Echange et Partage

La somptueuse Elinor compte sur vous pour prendre soin de ses bébés !

La somptueuse Elinor compte sur vous pour prendre soin de ses bébés !

Les chatons Django, Salomé, Fantômette, et Léia la minette sacrée de Birmanie

Les chatons Django, Salomé, Fantômette, et Léia la minette sacrée de Birmanie

Allez : on craque pour eux et même on fond de tendresse pour eux et si possible ... on en prend un chez soi ! Ne sont-ils pas à croquer ces petits noir et blanc ? Et la minette sacrée de Birmanie ! Et il y a encore deux autres bébés qui vous attendent ! Alors si vous avez un peu de place chez vous, un peu de temps pour vous en occuper, et beaucoup-beaucoup d'amour à donner à ces boules de poils toutes plus irrésistibles les unes que les autres n'hésitez plus, donnez-leur le foyer qu'ils espèrent et qu'ils méritent comme tout félin qui se respecte.

▲ Deux annonces ont été passées par l'association SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan pour les trois bébés noir et blanc, la minette sacrée de Birmanie et les deux bébés abandonnés placés temporairement en accueil.

▲ Retrouvez-les aussi sur le site des Chats Pitres. Ils cherchent tous une bonne famille, un foyer aimant qui saura leur consacrer du temps et leur apporter ce dont ils ont besoin. Ces chats sont adoptables dans le Roussillon et en région toulousaine mais toute proposition sérieuse sera étudiée avec le plus vif intérêt. Plus d'infos auprès de Jean-Marc de l'association SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan. Merci à toutes et tous de votre attention !

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Comme si vous y étiez

Publié le 5 Août 2017 par Thaddée dans Une vie comme les autres

Saint-Suliac, place de l'Eglise et rue de Jerzual - Photo Stéphane Compoint | Virtual tour generated by Panotour

Saint-Suliac, place de l'Eglise et rue de Jerzual - Photo Stéphane Compoint | Virtual tour generated by Panotour

Pélerin 360

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Vue du site à 360°, cliquez sur le lien pour en voir davantage !

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Passez toutes et tous un beau week-end. Il fait vraiment très chaud dans certaines régions alors bon courage à vous. Pour vous donner un coup de fraîcheur : "A la différence des autres villages des bords de Rance, le bourg de Saint-Suliac ne se situe pas dans les terres. Ici, l'église qui porte le nom de ce moine gallois du VIe siècle se dresse à 200 mètres à peine de l'eau."

Comme si vous y étiez

Et ci-dessus ▲ c'est une carte postale que m'a envoyée mon frère lors d'un déplacement professionnel. Elle représente la Vierge de Grainfollet qui domine l'estuaire. Très bon week-end à tous !

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La petite Pompéi viennoise

Publié le 3 Août 2017 par Thaddée dans Echange et Partage

Pour faire suite à mes deux articles récents sur Vienne ▼

Jean-Marc, de l'association SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan, m'a fait lire un article passionnant sur d'incroyables découvertes qu'on vient de faire à Vienne ; plus précisément à Sainte-Colombe qui se trouve en face de Vienne, sur la rive droite du Rhône. Alors qu'on préparait le terrain pour la construction d'un immeuble, on a mis à jour des mosaïques ainsi que des maisons romaines, dont une intacte ! 

Crédit photo : AFP

 

Jugé comme une “découverte exceptionnelle” par le Ministère de la culture, le site d’une superficie de 7000 mètres carrés peut encore révéler ses secrets jusqu’en décembre prochain. Une exposition des vestiges retrouvés aura lieu en 2019 au musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal.

Si vous souhaitez lire l'article relatif à ces fouilles qui comptent parmi les plus importantes de l'époque romaine depuis 40 ou 50 ans, suivez le lien que je vous indique ci-dessus ▲.

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L'éventail est dans le vent

Publié le 2 Août 2017 par Thaddée dans Photo et Vidéo

L'éventail est dans le vent

Été 2017 : l'éventail revient à la mode. J'en vois partout : dans les transports en commun ; dans les vieux quartiers, les touristes asiatiques se donnent de l'air avec de pimpants éventails, et de l'ombre sous leurs fines ombrelles. J'avais décidé de m'en acheter un ... Mais où ? Et les couleurs, les motifs que je voyais de gauche et de droite ne me plaisaient pas. Je suis difficile, c'est parce que je sais ce que je veux !  Alors me direz-vous : où ai-je trouvé celui-ci ? 

L'éventail est dans le vent

Ne cherchez plus : c'est une de mes connaissances, d'origine italienne, qui m'en a fait cadeau. C'est un éventail de Florence. Il est bordé de dentelles. Sur la gauche, on aperçoit le David de Michel-Ange.

L'éventail est dans le vent

 

Admirez la finesse du travail, le souci du détail dans les motifs

C'est dans la région lyonnaise,  au 15 rue des Draperies à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or plus précisément, qu'on trouvera LA boutique de l'éventail : "Du plus classique au plus excentrique, l’éventail quitte enfin les cercles mondains pour vous accompagner telle que vous êtes, où que vous soyez. Véra Pilo, une collection d’idées cadeaux pour soi et pour tous ceux qu’on aime." Que vous en vouliez ... des graphiques, des culturels, des exotiques, des traditionnels, des palmes, des unis, des chics, des originaux, des collectors, du moins cher au plus cher ! ... C'est très certainement là que vous dégoterez le vôtre. A moins qu'on ne vous en offre un à vous aussi. C'est une belle idée cadeau non ?

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