
Ce dimanche 13 août, j'évoquais dans un article mon projet d'acheter une petite caravane d'occasion dans l'Hérault, plus précisément autour de Sète. Comme je n'ai pas de voiture pour la tracter, j'en cherchais une qui soit déjà sur un emplacement de camping. La lecture de centaines d'annonces m'a démontré que les caravanes étaient rarement vendues sur emplacement. Il faut aller les chercher pour les installer soi-même où on veut.
Donc j'ai réorienté mes recherches du côté des mobil-homes d'occasion, plus couramment installés dans les campings avec leur terrasse en bois, leur chalet ... Certains sont en très bon état et pas très chers.
Le problème, c'est que leurs propriétaires demandent expressément qu'on les enlève du camping dans lesquels ils sont installés. Pourquoi ? - Parce que de nombreux campings exigent le renouvellement des mobil-homes trop anciens. Normal : la plupart des campings vendent maintenant leurs propres mobil-homes, neufs ou d'occasion. Et leurs mobil-homes d'occasion ne sont pas au même prix que ceux des particuliers ! Ils coûtent plus de 10 000 €.
Inutile de dire que je n'ai aucune envie d'acheter un "vieux" mobil-home qu'un camping me forcera, dans un an ou deux, à déménager à mes frais. En outre, une parcelle est très chère à l'année, il faut compter plus de 3000 €, surtout dans le Sud où les campings se transforment progressivement en parcs aquatiques avec piscines, pataugeoires et toboggans.
Concrètement : faire l'acquisition d'un mobil-home d'occasion me paraît être une entreprise des plus risquées. Il se pourrait que je me retrouve avec un mobil-home sur les bras, privé de son emplacement, et avoir à payer un transporteur, peut-être même en convoi exceptionnel, et pour le mettre où ? Quant à le revendre ... Des dizaines et des dizaines d'annonces, sur Le Bon Coin, proposent chaque jour à l'achat, dans toutes les régions, caravanes et mobil-homes d'occasion. Les plus anciennes remontent au mois de juin, et les caravanes et mobil-homes n'ont pas trouvé preneur.
La raison veut que j'abandonne, non sans regret, le projet qui m'enthousiasmait toutes ces dernières semaines. Et c'est très difficile, parce que j'y croyais, j'y croyais vraiment. Aujourd'hui je sais que je n'aurai jamais de pied-à-terre à Sète à moins de laisser, à l'heure de la retraite, mon appartement à Sainte-Foy pour en louer un là-bas.