Vendredi 2 décembre 2011, 20:53 - La reconstruction du roman est en bonne voie. Je pensais intercaler des passages référant au passé des
personnages mais ça freinait considérablement le rythme des évènements en cours. J'ai donc fait autrement. Le roman compte actuellement 40 pages mais n'est pas encore formaté selon les désiderata
de l'éditeur. Je m'occuperai de la mise en page une fois que le texte aura été entièrement revu et corrigé. J'ai prévu d'éradiquer certaines longueurs un peu ronflantes. En contrepartie, d'entrer
plus avant dans la description physique des personnages, du fait qu'ils ont été décrits dans "la très longue première partie" qui n'existe plus dans la version finale. L'intrigue et les prénoms
ont été conservés.
Les deux années qui se sont passées depuis l'écriture du roman me permettent aujourd'hui d'avoir le recul nécessaire pour poser sur lui un regard neuf et le relire
à tête reposée. Je m'en souvenais très bien. Il ne m'apparaît pas plus hard que dans ma mémoire. Au contraire, même. Je lui trouve une "dimension humaine", si je puis m'exprimer
ainsi, qui ne m'avait pas réellement sauté aux yeux lors du premier jet.
Le texte ainsi resserré met en avant sur la scène , en pleine lumière, deux personnages que d'inutiles tours et détours narratifs retenaient à l'arrière-plan. Leur
relation tendue prend ici tout son sens, puisque l'histoire s'est vue expurgée de ses anecdotes antérieures et parallèles.
Il s'est passé quand même quelque chose de tout à fait surprenant à la nième relecture du roman : j'ai ri. Sur un des passages dont je me souvenais comme étant l'un
des plus tragiques, j'ai ri. Ça m'a rappelé une phrase de l'article de Wikipédia dont j'ai copié, hier les grands axes : "L'élément whodunit (du Giallo) est conservé mais combiné
au slasher, filtré par la longue tradition italienne de l'opéra et du grand guignol".
De fait, il me semblait que ce passage en particulier, mais peut-être bien même l'ensemble du livre, pouvait aisément passer pour une farce grotesque (et dégoûtante à bien des égards).
Peut-être bien que mon goût inné pour la théâtralisation, qu'on pourra qualifier de redondances , de style ampoulé , voire de pleurnicheries
(une de mes lectrices ne pas fait de cadeau dans sa critique de mon récit Fragments d'une vie brisée) va pouvoir enfin porter ses fruits : je ne suis pas le Dario
Argento de la littérature française, loin s'en faut, mais si j'arrive à faire rire (nerveusement) au moins un lecteur, ce sera toujours ça de pris.
Origines du slasher
movie
L’étymologie vient du verbe to slash, qui signifie « taillader », allusion au fait que l’assassin utilise
souvent des objets tranchants pour commettre ses meurtres.
L’origine du slasher movie est peut-être à chercher du côté de Psychose
(1960) d’Alfred Hitchcock, de Le Voyeur de Michael Powell (1960), et du giallo.
Mais le genre naîtra véritablement dans les années 1970, avec Black Christmas (1974), qui inspirera directement
Halloween (1978), Massacre à la tronçonneuse (1974), énorme succès qui va bouleverser le film d’horreur en établissant les codes du slasher. (Source : Wikipédia)
Dans mon roman, pas de tronçonneuse. Mais il n'y a pas que les tronçonneuses qui.