Je vous dois quelques explications. D'abord, pour vous rassurer, je tiens à vous dire que j'ai fait un merveilleux voyage, même s'il pleuvait des cordes. J'en ai rapporté 74 photos. Hier en fin
de matinée j'ai commencé à mettre en ligne les premières, il m'en restait plus de 50 à vous montrer. Quand j'étais là-bas je pensais à vous, ça me mettait en joie de partager bientôt avec vous
ces moments hors du commun. La rédaction du premier article m'a pris 1 heure 1/2. Ce n'était que le début de l'histoire. A peine était-il publié qu'un commentaire est venu me casser le moral. Ma
réaction fut de fermer le blog et de retirer l'article en question.
Je suis sur les blogs pour passer de bons moments. Je l'ai souvent dit : un blog est un espace de libre expression personnelle où l'on peut écrire ce que l'on ressent. S'il faut calculer le poids
de chaque mot pour éviter de s'attirer des remarques désagréables, ce n'est plus une vie. Ces dernières semaines j'ai passé beaucoup trop de temps à me défendre. Mes tags ça n'allait pas. Mon
écriture ça n'allait pas. Ce que j'ai dit hier dans mon article ça n'allait pas non plus. Bref, rien ne va plus. Je me demande ce qu'il faudrait publier pour ne pas risquer à tout instant de
passer à la trappe.
J'ai assez de soucis personnels comme ça pour ne pas m'en rajouter sur les blogs. Aujourd'hui je rentre aux urgences. J'espère ne pas devoir rester à l'hôpital pour me faire opérer. Ce voyage
c'était une bouffée d'air pur avant d'affronter la réalité. Partager ce voyage ici même avec vous, c'était un moyen de prolonger mon rêve éveillé. J'oubliais que depuis quelque temps, je ne peux
strictement rien écrire sur ce blog sans qu'on me fasse la morale. Et j'en ai plus que marre de m'entendre traiter comme le dernier des imbéciles. A croire que certains ont tout compris de la
vie, et que les autres pataugent dans leur connerie bêtifiante.
Le plaisir de certains blogueurs consiste à démonter systématiquement tout ce font les autres. Le plaisir de certains blogueurs consiste à déconcerter, déstabiliser, mettre en colère et blesser
les autres blogueurs. Ils ne disent pas bonjour, ni au-revoir, ni bonne journée, ni bon week-end. Jamais. Ils y vont de leurs tirades destructrices et repartent comme ils sont venus. Se
demandent-ils à un moment donné s'ils n'y sont pas allés trop fort ? - Non je ne pense pas. C'est dans leur caractère de prendre le contrepied de tout ce qu'ils peuvent lire et voir chez leurs
voisins. Peut-être croient-ils être des ténors de l'humour. L'ironie mordante, la moquerie, la raillerie, ce n'est pas de l'humour. Ce sont des armes qui servent à blesser. Quand on est blessé
comme on a pu me blesser hier encore une fois, on s'en va, parce qu'il n'y a pas d'arrangement possible ni d'espoir que ça cesse un jour.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de réfléchir à l'avenir de ce blog, un peu compromis par la future mise à jour (entendez la migration). En effet il n'y a pas de gestion de documents sur le
nouvel Overblog et ça me pose problème. Si mon disque dur me lâche, je perds toutes mes photos, c'est à dire presque la moitié de mon contenu. Pour bien faire il faudrait passer par un hébergeur
d'images mais cela représente une manipulation de plus qui complique les choses et prend du temps. Du coup je ne sais plus quoi faire. Il est possible que je continue à publier ici mes textes
littéraires et mes réflexions sur l'écriture, mais désormais les commentaires seront fermés pour me protéger des interventions qui remettent en question tout ce que j'écris. Quant aux photos je
ne veux pas courir le risque de les publier ici sur OB pour les perdre irrémédiablement. Et puis honnêtement : je ne veux pas qu'on salisse mon rêve. C'est la seule chose qui me permette de tenir
en ce moment, je ne voudrais pas qu'un mot de travers du style "elle va pas partir la mer" me rende encore plus triste que je ne suis. Donc les photos sont réservées pour l'instant. Si besoin, si
l'occasion s'en présente, je vous tiendrai au courant au cas par cas, sous certaines conditions, puisque je veux m'éclipser de cette plate-forme sans laisser de trace.
En effet, je crois avoir donné beaucoup de nouvelles d'ordre personnel sur ce blog (ma santé, mes projets, etc) et j'ai peur que ces confidences donnent du pouvoir à certains. Il n'est jamais bon
de trop en dire sur un blog. Et je suis à un tournant de ma vie où je manque peut-être d'interlocuteur, alors je résiste mal au besoin d'en toucher un mot ici même quand je n'ai pas trop le
moral. Dorénavant, je m'abstiendrai.
D'ici que je prenne ma décision le blog reste fermé. Franchement, ça me désole pour toutes celles et pour tous ceux qui ne m'ont jamais causé de problème, mais ça devient trop dur pour moi de me
faire asticoter comme un pauvre toutou.
Je vous souhaite un bon début de semaine. Je reste joignable par email. Inutile de préciser qu'aux emails émanant de mes détracteurs, je ne répondrai pas.