
Que les arbres sont pâles
Anémié le soleil
Fleurs fanées au ruban
Sur le toit des voitures
Un mariage imparfait
Mais pour ce que ça dure
J'ai du mal en automne
A remonter la route
Si retors contre moi
Sont les craintes et le doute
Mais pire que tout autre
L'invisible démon
Qui nous souffle dessus
Pour éteindre la flamme
C'est bien la solitude
Encerclée par le vide
Comme l'île déserte
Sans nulle âme qui vive
J'aurais voulu rester
Mais si loin sont les miens
Surtout toi, ma maman
Qui n'est plus nulle part
Et les portes fermées
Sont mon seul horizon
Qui m'empêche de voir
De plus vertes saisons.
© Thaddée, mardi 19 septembre 2017
Etant donné le caractère personnel et déprimé de ces quelques lignes je préfère fermer l'article aux commentaires pour ne pas avoir à m'expliquer. Ne pas perdre de vue que l'écriture libère ... Merci de votre compréhension.