Le blog de Thaddée

Le grand jour est arrivé

Elles étaient là. Peut-être une dizaine. Comme d'habitude, pas beaucoup d'amateurs. Tout au plus quelques personnes qui se connaissaient et profitaient de l'occasion pour papoter.

Il faut courir après l’événement

Je déplore que tous les événements fidésiens ne soient pas annoncés clairement. Encore aujourd'hui, la plus grande confusion régnait autour de l'heure et du lieu de rendez-vous. Difficile de s'y retrouver. Heureusement, pour peu qu'on sorte et qu'on établisse la communication, le téléphone arabe fonctionne à merveille et rattrape le coup.

J'ai la plus grande sympathie pour ces gens qui bichonnent amoureusement leurs véhicules âgés de plusieurs dizaines d'années. Ce sont des gens qui résistent à la pression de la pub et de l'air du temps qui veut qu'on consomme et qu'on remplace systématiquement le vieux modèle par le plus récent. Ce sont des fidèles et des passionnés grâce à qui nous pouvons approcher des automobiles de l'ancien temps.

Coup de cœur. Je me verrais bien au volant de cette tuture jaune. Peut-être parce que j'aime le jaune. Que j'aime bien ses lignes. Peut-être aussi parce que le propriétaire de ce joli tacot fait un clin d’œil au public avec son poussin géant tranquillement installé sur la banquette arrière.

La seule moto ancienne présente sur l'exposition. Dommage. Parce qu'il y en a bien d'autres sur la commune qui valent le détour, mais elles n'ont pas répondu à l'appel. Peut-être une prochaine fois ...

Ce samedi 28 juin, exposition de voitures de collection à Sainte-Foy-lès-Lyon. Quelques photos de juin 2011 pour en avoir un avant-goût ...

Rien de spécial aujourd'hui. Gros orage, tôt ce matin. Ensuite un temps lourd, irrespirable. Les deux photos ont été prises en hauteur. La première donne sur la Calmeraie, une résidence de grand standing à Sainte-Foy. La seconde offre une vue sur les mûriers du parc du Brûlet.

Faut pas croire : ze suis pas touzours coucé. En ce moment ze le suis très souvent parce qu'il fait çaud et que z'aime pas ça. Mais des fois ze zoue, ze cours et ze saute dans tous les sens, tellement que c'est pas possible de me prendre en photo, ce serait tout flou, tout raté, y'aurait même pas de Félix sur les photos. Bon ze reprends ma sieste. Bisou les copinous.

Ça sent la crise

On la sent venir et sévir depuis des mois, la crise. Elle s'illustre au quotidien dans les grandes surfaces, par l'absence flagrante des articles premier prix. Ruptures de stock. Des rayons vides. Mais je ne pensais pas qu'ils toucheraient à la fête de la musique quoique, à la réflexion, je n'aie vu aucune annonce officielle d'un quelconque événement festif placardée sur les vitrines du Village. Pour en avoir le cœur net j'ai regardé le programme des festivités sur Internet et j'ai découvert que tout se concentrait à La Gravière, un des quartiers les plus mal famés de Sainte-Foy que la Mairie s'évertue à faire revivre après des travaux qui ont duré trop longtemps et ont porté préjudice aux commerces riverains. Pourtant, je n'ai pas douté une seule seconde qu'un ou deux orchestres allaient se produire comme à leur habitude sur les places du centre. Il m'a fallu voir de mes yeux la rue tristement apathique pour me faire à l'idée que cette année, ceinture, et dodo : pas d'orchestre, pas de musique, pas de fête.

Alors vous allez me dire, et vous aurez raison : "Ben t'avais qu'à aller à Lyon". Certes. J'aurais pu. Par les transports en commun si bondés que c'en est irrespirable. Et tout ça pour aller piétiner dans des rues complètement bouchées par la foule, comme le 8 décembre.

La conclusion, la voilà : c'est trop ou pas assez. Trop à Lyon, pas assez à Sainte-Foy.

On comprendra mieux qu'en ce moment je n'ai qu'une idée en tête : tout plaquer pour tout recommencer ailleurs. Dans une ville où deux fois plus de surface habitable me reviendrait en moyenne cent euros en moins que ce que je paie actuellement tous les mois. En rentrant chez moi tout à l'heure je me suis dit que j'avais envie de vivre, et que je passais depuis trop longtemps à côté de la vie. Mais de ce côté-là aussi ça coince : depuis des jours je voudrais prendre un train pour sortir d'ici, et il n'y a pas de train. Je me demande, s'il y avait eu la fête, si j'aurais eu le coeur à danser. Le seul concert, ce soir, c'était les oiseaux du ciel qui le donnaient.

Dans un tout autre ordre d'esprit ... j'en profite pour toucher un mot d'Antony Micaleff, photojournaliste, que j'ai découvert, lui aussi, récemment. Antony Micallef est né en 1975 à Swindon (Angleterre). Artiste de renommée internationale Antony Micallef est apparu sur la scène artistique en 2000 en remportant le deuxième prix au concours BP Portrait Award. Son imagerie politique fusionnée avec un expressionnisme contemporain lui vaut un large succès mondial. Sa peinture explore, entre autres, la relation entre le consumérisme et l'image de marque. Il examine les «frivolités» de la culture pop dans un processus surnommé «pop critique».