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Nous avons tous un parc dans le cœur. Moi c'est le parc Jouvet de Valence (26) où j'ai passé mon enfance en compagnie de ma famille avec ma pelle et mon seau. Puis j'ai adopté le parc Chabrières d'Oulins (69).
Depuis l'année dernière je vais une ou deux fois par mois au Jardin de La Bonne Maison à La Mulatière. Plus récemment, j'ai noué des liens affectifs avec le Parc de La Tête d'Or auquel j'ai consacré déjà quelques articles assez détaillés. Car j'ai besoin de verdure et de fleurs autant que j'ai besoin de la mer. Désir inassouvi qui me fait retourner sans cesse où j'aime à flâner, loin du stress de la circulation. Au Parc de La Tête d'Or ce que je préfère c'est le Jardin mexicain avec ses plantes tropicales et subtropicales, mais je n'en suis qu'au début de mes découvertes.
Plus de cages aux Parc de La Tête d'Or mais des espaces ouverts et des habitats adaptés
Un cerf fait sa sieste sous l’œil attendri des visiteurs
Non, pas un cerf me dit Jean-Marc, un daim. Honte à moi !
Jardin mexicain | Plantes tropicales et subtropicales
Le Jardin mexicain, tout près de l'Entrée du Lycée avec les Grandes Serres, regorge de cactées qui composent des tableaux extraordinaires, d'une rare élégance. J'ai un faible pour les cactées, moi qui ne sait pas garder un cactus en vie plus de trois semaines. Ces espèces tropicales ont été acclimatées en serre pendant deux ou trois ans pour arriver à supporter nos climats.
Les coulisses du parc - Accès interdit
Entrée du Lycée - Ici, plutôt la sortie
Le pavillon des expositions temporaires
C'est à ce moment qu'une averse se prépare. Je devrais parler de giboulées, vu que nous passons du franc soleil aux averses les plus drues. Sur le point de quitter le parc, j'hésite à reprendre la route sous la pluie, et d'instinct j'emboîte le pas aux gens qui se réfugient massivement au pavillon des expositions temporaires dont je crois, tout d'abord, qu'il s'agit d'expositions photographiques comme indiqué sur la pancarte verte. Mais dès mon entrée : stupeur.
Serres tropicales
Je me retrouve dans une serre, qui donne sur une autre serre, laquelle donne sur une autre serre, ainsi de suite. Et je m'y pers, tandis que crépite violemment, sur les verrières, une averse des plus déchaînées. Il fait au moins 35° là dedans. C'est humide et chaud. Des becs vaporisent en permanence de la bruine sur les plantes tropicales qui transpirent, tandis que résonnent, par dessous le féroce tambourinement de la pluie, des cris d'animaux exotiques, je ne sais trop lesquels. Je m'attendais à tout, sauf à ça.
Serres tropicales
J'avance à travers un voile d'eau. Dans la pénombre des bassins, nagent de minces poissons rouges. Atmosphère hallucinante où j'ai l'impression d'errer dans une jungle détrempée remplie de bêtes invisibles et bercée par des palmes géantes. D'énormes troncs d'arbre montent jusqu'au toit de verre. La pluie s'infiltre de partout. Les gens déboussolés, sans doute aussi perdus que moi, marchent en silence dans les allées de sable, jetant autour d'eux des regards incrédules et fascinés. Je n'ai jamais rien vécu d'aussi troublant que cette visite des serres tropicales, due aux conditions climatiques particulièrement capricieuses de ce dimanche 22 octobre 2017. Puis j'entre dans une autre serre, encore une ...
Plante tropicale
Pavillon des orchidées, toutes à l'abri derrière des vitres
Les amoureux des orchidées seront comblés : des dizaines et des dizaines de variétés, de toutes les couleurs, exposées sous verre comme des papillons fantastiques ...
Ma visite se boucle ici, je profite du retour du beau temps pour enfourcher mon scooter et rentrer chez moi. Vous me pardonnerez j'espère mon absence des blogs et mon silence : j'ai des semaines de travail extrêmement chargées, de nombreux rendez-vous médicaux, des affaires à régler toutes affaires cessantes. Là je reviens tout juste du cimetière où j'ai porté des fleurs sur la tombe de papa et maman.
Dimanche 29 octobre 2017 - Côté Levothyrox : sur le conseil de ma doctoresse j'ai fait le choix de garder la nouvelle formule (avec effets secondaires). En effet je commence à m'y habituer et il n'est pas bon de changer de traitement tout le temps. Je rappelle qu'il est dangereux d'interrompre ou d'arrêter le traitement, que la nouvelle formule paraît-il sans effets secondaires n'est certainement pas un médicament miracle, et que le retour à l'ancienne formule du Levothyrox ne revient qu'à reculer pour mieux sauter puisque l'ancienne formule est appelée à être retirée du marché d'ici quelques mois. Il vaut mieux prendre son mal en patience, attendre de s'habituer à la nouvelle formule, et faire une prise de sang dont le résultat permettra, le cas échéant, d'adapter le dosage. Bon courage à toutes celles et tous ceux qui prennent du Levothyrox. Bon dimanche à tout le monde !