En premier lieu, je tiens à remercier celles et ceux qui m'ont laissé un petit mot en mon absence, à qui j'ai manqué, et qui se sont inquiétés de ma santé. Ça réchauffe le cœur, en revenant sur son blog, d'y trouver des marques de sympathie. J'écrivais hier que ça m'était difficile d'expliquer pourquoi je m'étais accordé une pause. La vraie raison, peut-être, est que je ne peux pas tout écrire sur ce blog. Je ne peux pas associer le nom de Thaddée Sylvant à certains écrits personnels que ne doivent absolument pas lire ceux qui me connaissent. C'est une frustration de tous les instants, mais c'est ainsi. Pouvoir publier mes textes littéraires, c'est déjà pas mal. Et je regrettais ces derniers jours que le blog soit aussi brouillon. Parce qu'à force d'être fourre-tout il éclipse ma production poétique et mes réflexions sur l'écriture. C'est dommage. Mais que faut-il faire ? - Aller publier tous mes poèmes sur un autre blog ? - Cela représenterait un travail par trop fastidieux pour, à mon sens, peu de résultats. Car à moins de parler de cuisine ou de tricot, à moins d'être politique ou porno, un nouveau blog n'a aucune chance de percer. Si le mien roule à peu près, c'est parce qu'il existe depuis longtemps et que j'ai pu fidéliser quelques lecteurs - vous en l'occurrence. Ainsi, je ne tiens pas particulièrement à perdre le peu de temps dont je dispose à gérer un second blog purement littéraire qui n'aurait aucune chance d'être lu, et qui courrait plus certainement le risque d'être vandalisé parce qu'on le sait, les copieurs sont une espèce en voie de développement. Par ailleurs, la photo reste un de mes moyens d'expression préférés, je trouverais dommage de m'en priver pour me consacrer exclusivement à ma littérature, laquelle connaît, par la force des choses, des hauts et des bas.
Depuis hier, le blog est accessible par les moteurs de recherche. J'ai pensé que cela me donnerait l'occasion d'élargir mon lectorat. Non que je veuille recevoir cent cinquante commentaires par jour, j'ai déjà du mal à répondre aux vôtres, mais c'est un peu le but d'un blog en partie littéraire de se faire lire. Alors je tente le coup. Si ça m'attire trop de désagréments, il sera toujours possible de revenir en arrière et d'empêcher que le blog soit indexé par Google et compagnie.
Et pour le reste ... je vais m'en tenir à l'idée qui m'était venue il y a quelques semaines de ça, à savoir : publier ici les textes-phares de mon recueil poétique Crypties (le premier de tous). Ce qui me permettra par ailleurs d'en classer certains dans une nouvelle Catégorie intitulée Ex-il. Je reviendrai peut-être un jour sur le sens profond d'Ex-il. Sur le nouvel Overblog, ce qu'il y a de bien, c'est qu'on peut ranger un article dans plusieurs catégories. Ainsi, mon poème d'hier Calvaire est classé à la fois dans Quintus, poésie 2014, et Ex-il.
Bon. Assez parlé. Je vous souhaite un bon dimanche, chez moi il fait un temps radieux un peu gâché par un vent du Nord tout ce qu'il y a de glacé mais on ne va pas se plaindre de revoir enfin le ciel bleu après des mois et des mois de grisaille et de pluie. Bien sûr, j'ai une pensée pour tous ceux qui habitent en Bretagne et qui se battent contre la montée des eaux. C'est quelque chose de terrible d'avoir sa maison inondée, et je leur souhaite bon courage.
PS - J'ai recommencé à visiter quelques blogs. Patience. Je n'oublie personne.