Les murs de poussière, Francis Cabrel
Bonjour, vaillant petit lectorat ! ... chers lectrices et lecteurs d'hier et d'aujourd'hui. Et de demain j'espère ! Voilà je reviens comme toujours après deux mois
d'absence. Finalement je suis assez fidèle à mon rythme. En vérité je ne pensais pas revenir cette fois. Je voulais boucler ce blog une fois pour toutes et me refaire un nom, un autre nom,
ailleurs. Mais Thaddée Sylvant me poursuit comme une ombre et me rattrape, me retient et me ramène au bercail.
Comme d'habitude (disait la chanson) j'ai fait le tour de la Terre. J'ai posé mon vaisseau (anonyme ou plutôt re-nommé - tiens ??? renommé...)
sur bien d'aures planètes. Et j'ai vu s'écrouler des terres et des astres. La plateforme canadienne Monblogue.com ferme ses portes le 19 décembre à venir. Notre Charlie national,
au coeur des scandales et des plus sauvages déchaînements de violence, incendié, menacé de mort, s'est fait virer de Facebook et méchamment hacker sur son site officiel. Bon. Ça s'est un
peu arrangé ces derniers jours. Facebook l'a "à moitié" repris. Et ce SDF du Net a pu se réfugier sur WordPress.
Lors de mes pérégrinations j'ai croisé, sur la toile infinie, les pas de Rimbaud vivant. C'est grâce à cette rencontre
virtuelle que je suis de retour aujourd'hui. Sans doute pour défendre et réhabiliter, s'il est encore temps, si c'est encore possible, "l'écrivant" que je suis. Mon silence, il me semble, a porté
quelques fruits...
Et maintenant je voudrais vous saluer, vous embrasser, toutes et tous. Parce que là où j'étais, je ne recevais pas de commentaires, et les visites étaient fort
rares. Imaginez, mes amis, qu'en une nuit, mon blogrank est passé de 0 à 48 ! Ici, oui, ici ! Sur cet OB que je tiens pour ma terre d'accueil mais que j'ai
bien souvent dénigré, dans mon sentiment rageur de solitude et de non-reconnaissance.
OB, pour moi comme pour la plupart d'entre vous, c'est une longue histoire qui ne veut pas finir. De Sarah Frane à Clerval, de Jean-Mich' à Chana, du départ de Muad' à la mort d'Ysengrin, du fin fond des conflits jusqu'aux éloignements furieux, des blessures d'amour-propre mal refermées au sang coagulé
sur mes pages blanches je vous dis ce matin : c'est un immense bonheur de vous avoir retrouvés, et je vous remercie d'avoir fait un pas vers moi quand je
vous tournais le dos, je vous serre aujourd'hui sur mon coeur, parce que vous êtes de vraies personnes derrière l'écran, sur vos claviers, vous avez du coeur, et je dois bien reconnaître que
c'est ici, nulle part ailleurs, que j'existe et que je m'exprime pour de vrai.
Donnez- moi un peu de temps pour vous rendre visite à toutes, à tous ; rétablir les liens que j'avais effacés par la force des choses ; et me réinstaller sur ce
blog qui reste ma résidence principale.
Passez toutes et tous un merveilleux dimanche. Je vous embrasse.