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Le blog de Thaddée

"Ce qui parle le mieux de nous, ce n'est pas ce que nous disons, c'est ce que nous faisons. Je fais des livres qui parlent de moi sans le dire." TS | Actualité OB Kiwi et plates-formes de blogs, Déco blogs, Balades à Sète, Chroniques lyonnaises et fidésiennes, Escapades, Histoires de chats et d'oiseaux, Littérature, Photographie, Société, Poupées, Tricot, La vie ... Communauté : "Victor & Victoria", esprit shabby chic, romantique et cosy.

lugdunum a tous les temps

L'énigme des arêtes de poisson

Publié le 21 Octobre 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps, Lecture Au coin du feu

L'énigme des arêtes de poisson

Les arêtes de poisson : on appelle ainsi le réseau de tunnels souterrains qui court sous la colline de la Croix-Rousse à Lyon, et dont on ne sait pas encore ni quand ni pourquoi il a été creusé. Vide, sans vestiges, il suscite bien des interrogations et vient de faire l'objet d'un ouvrage intitulé "L'énigme des arêtes de poisson", écrit par Walid Nazim. Je ne l'ai pas lu, je ne l'ai pas entre les mains, mais j'ai pensé qu'il pouvait représenter un intéressant complément d'enquête à mes anciens articles consacrés à l'antique Lugdunum mystérieux et secret.

Quel est ce mystérieux labyrinthe qui prend naissance sous l'église Saint Bernard, et qui s'étend sur des kilomètres dans les profondeurs de la Croix-Rousse ? Sans aucun doute le plus grand mystère de Lyon, peut-être plus encore. Car il semblerait que, dans l'ombre, une puissance occulte oeuvre depuis toujours à maintenir le silence autour des arêtes de Poisson ; aucune trace de construction ou d'utilisation, des milliers d'ossements humains qui disparaissent sans être analysés, un rapport archéologique biaisé...Une enquête unique et passionnante qui vous fera pénétrer les sombres secrets de mille ans d'histoire.

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L'énigme des arêtes de poisson

Longueur connue : 1,4km. Plusieurs hypothèses sur l'utilité de ce réseau souterrain existent. Selon la première, les arêtes permettaient l’accès à la citadelle royale du XVIe siècle, aujourd'hui disparue. La seconde fait de ce réseau un entrepôt du trésor des Templiers. D'autres font remonter la construction de ce réseau à l'époque gallo-romaine. Reste que certaines des arêtes ont peut-être servi de catacombes, des ossements ayant été découverts en 1959, présence attestée dans les archives municipales.

La "colonne vertébrale" supérieure - Grégory Kerouac — Travail personnel

La "colonne vertébrale" supérieure - Grégory Kerouac — Travail personnel

Alors, qu'en est-il ? Peut-être un début de réponse dans l'ouvrage du chercheur Walid Nazim. Mais si cet obscur dédale de galeries a su préserver son impénétrable secret depuis mille ou deux mille ans, n'en sera-t-il pas de même encore pendant les deux mille prochaines années ?

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Participation paroissiale

Publié le 5 Octobre 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Pour peu que vous suiviez ce blog d'assez près vous savez qu'en général je prends soin de vérifier mes sources avant de balancer une information. En ce qui concerne la fermeture et la démolition de notre église de Sainte-Foy Centre c'était chose impossible, puisque aucun article sur le Net ne faisait référence à cet événement. Ma réaction à l'annonce de cette triste nouvelle fut par conséquent toute émotionnelle _▼_.

Or il se trouve qu'il y avait au courrier ce matin une lettre émanant de la Paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon dont le propos réfute l'éventualité d'une fermeture et d'une démolition de notre bonne vieille église : aucune allusion au manque de prêtre ou d'argent ; aucune allusion à la fin programmée des messes paroissiales. Je vous livre ici in extenso le courrier que j'ai en ma possession _▼_.

Madame, Monsieur, chers amis,
Un très grand merci pour votre participation de 2014 qui était de 37.389 euros.
Grâce à cette participation, nous avons pu compléter la vidéo projection par l'ajout de 2 écrans dans les nefs latérales. Nous avons pu poursuivre la réfection des sacristies. Nous avons également soldé l'achat des bancs de l'église.
Nous espérons rendre les messes plus vivantes et notamment mieux accueillir les enfants et leurs parents pour les messes des familles. La sacristie rénovée est devenue plus accueillante pour les messes de semaine en hiver et pour présenter la liturgie aux tout petits le dimanche.
Nous aimerions poursuivre cette action par la réfection de la 3ème salle jouxtant la sacristie (cette pièce servant aux enfants de chœur, aux équipes liturgiques, aux rangements divers, etc ... ). Notre carillon, en haut du clocher, nécessite, lui aussi, quelques aménagements.
Je vous remercie donc chaleureusement pour votre générosité, ainsi que les membres du Conseil Paroissial aux Affaires Economiques et l'Equipe Travaux qui donnent du temps, de l'énergie, de la compétence pour les appels d'offre, le suivi des travaux et leur réception.
Je sais que pour beaucoup, financièrement, les temps sont difficiles. Ainsi, cette année encore, chacun verra le don qu'il peut envisager. Nous ne pourrons réaliser nos projets que par votre soutien. Ces réfections deviennent une grande nécessité, afin de procurer un meilleur accueil de tous.
Je vous remercie par avance de l'accueil que vous réserverez à cette demande. Merci pour votre générosité, sans vous gêner ou vous culpabiliser.

Le curé avec le conseil paroissial pour les affaires économiques

Si vous avez pris la peine de lire cette lettre, vous aurez conclu comme moi qu'il n'est nulle part question de mise aux normes. Hormis la phrase "Ces réfections deviennent une grande nécessité", rien ne laisse à penser que l'église peut être fermée pour raisons de sécurité. A mon avis ce courrier laisse présager des jours heureux, contrairement à ce qui m'avait été annoncé ce vendredi 2 octobre. Je tenais beaucoup à rétablir la vérité concernant l'avenir de la paroisse de Sainte-Foy Centre. Voilà qui est fait.

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Destin d'une église

Publié le 2 Octobre 2015 par Thaddée dans Planète tétraèdre ne tourne pas rond, Lugdunum à tous les temps

Destin d'une église

C'est le cœur du Village. On l'appelle l'église du bourg. Elle est pleine chaque dimanche. J'y vais à Noël et c'est un grand moment de joie. Elle est très ancienne : à l'origine c'était une humble chapelle avec un escalier de bois qui fut à moité détruite, reconstruite, agrandie. Elle marque l'entrée du Village. C'est notre église, celle du centre de Sainte-Foy. Ça fait des siècles qu'elle est là, on ne pourrait pas imaginer qu'elle n'y soit plus.

Destin d'une église

Pourtant ... je viens de l'apprendre, et je n'ai pas voulu y croire : elle va être démolie. Pas de prêtre, pas assez de paroissiens, manque d'argent pour l'entretenir : elle est condamnée. C'est une rumeur, ai-je répondu. Qu'est-ce que ça peut être d'autre ? - Les bureaux de poste disparaissent, les banques disparaissent, les petites officines disparaissent, mais pas notre église !

Destin d'une église

Hélas. C'est Monseigneur Barbarin en personne qui aurait annoncé la triste nouvelle et Monseigneur Barbarin, ce n'est pas n'importe qui, ce n'est pas quelqu'un qui parle en l'air ou qui pourrait se tromper sur le devenir d'une église.

Ainsi donc, il va falloir vivre avec l'absence d'une église que je vois tous les jours depuis sept ans. Je ne sais pas si ce sera supportable. Je ne sais pas si l'on peut supporter sans broncher qu'on nous prenne tout, notre argent, nos bureaux de poste, nos églises. Il y a bien de l'argent pour bâtir des mosquées. Si ce n'est pas ça l'Apocalypse, la lente apocalypse, l'extinction de tout ce en quoi l'on croit, la fin de tout espoir.

Destin d'une église

Je n'arrive toujours pas à y croire. Je me dis qu'on aura mal compris, mal interprété les paroles de Monseigneur Barbarin, je me dis que l'église est un monument classé, qu'on ne peut pas y toucher, qu'on peut tout au plus lui trouver une autre fonction. Mais la Vierge derrière l'église ? Et les reliques de le jeune Sainte-Foy, suppliciée pour n'avoir pas voulu renier sa foi ?

Aujourd'hui l'église et demain ? - La tour du télégraphe Chappe ? L'aqueduc romain du Gier ? La basilique de Fourvière ? N'y a-t-il vraiment plus d'argent pour préserver les belles choses du passé ? Ou plutôt : où passe l'argent qui devrait servir à protéger notre patrimoine ? Ne suffisait-il pas que Palmyre tombe sous le feu des islamistes, faut-il encore détruire, détruire, détruire, tout ce qui forge notre identité culturelle et religieuse ? - Moi quand je vois tout ça je n'ai plus qu'une envie : partir.

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Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013

Publié le 30 Août 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013

Hier soir, de retour à Sainte-Foy, une chance ! En terrasse, sur la table d'un bistrot fermé, j'aperçois deux magazines épais. M'en approchant, je découvre alors deux numéros de Lyon People consacrés à Sainte-Foy-lès-Lyon. Je comprendrai plus tard qu'il s'agit en fait du même numéro de juin 2013 avec deux couvertures différentes. Un collector pour tous les Fidésiens de naissance et d'adoption.

Ci-dessous _▼_ quelques pages du magazine Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013

Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013
Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013
Lyon People Patrimoine de Sainte-Foy, Juin 2013

Demeures et châteaux, 242 pages illustrées relatant la petite et grande histoire du patrimoine présent ou disparu. De quoi approfondir ma connaissance des propriétés, rues et jardins de ma commune et trouver matière à nourrir des mois durant ma rubrique Lugdunum à tous les temps.

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Fourvière & Loyasse, du ciel à la terre

Publié le 1 Août 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

La basilique de Fourvière

Il nous accueille à l'entrée de la basilique ... et je ne sais pas qui c'est

Il nous accueille à l'entrée de la basilique ... et je ne sais pas qui c'est

Quelques vues de la célèbre basilique
Quelques vues de la célèbre basilique
Quelques vues de la célèbre basilique
Quelques vues de la célèbre basilique

Quelques vues de la célèbre basilique

Gardien de la crypte

Gardien de la crypte

La tour Eiffel de Lyon, bien plus utile qu'à Paris : c'est l'émetteur de Fourvière

La tour Eiffel de Lyon, bien plus utile qu'à Paris : c'est l'émetteur de Fourvière

Fourvière, vue de la passerelle des Quatre Vents

Fourvière, vue de la passerelle des Quatre Vents

Je voulais descendre au théâtre antique, mais j'ai pris un autre chemin. Ma Fanfan Pirate si tu passes par ici, la suite de cet article est pour toi. Quelques pas de plus dans la poussière blanche et je me retrouve au pays de ceux qui dorment.

Le cimetière de Loyasse

Loyasse est un cimetière qui date du début du 19ème siècle

Loyasse est un cimetière qui date du début du 19ème siècle

Le fort de Loyasse. On ne peut pas le visiter à cause des souterrains et des murs éboulés qui représentent un vrai danger

Le fort de Loyasse. On ne peut pas le visiter à cause des souterrains et des murs éboulés qui représentent un vrai danger

De nombreuses chapelles entrouvrent leur porte sur un autel où demeurent, abandonnés, bouquets secs ou bouts de bougie

De nombreuses chapelles entrouvrent leur porte sur un autel où demeurent, abandonnés, bouquets secs ou bouts de bougie

Atmosphère, enfumée par l'oubli

Atmosphère, enfumée par l'oubli

Le cimetière est fortement marqué par l'inspiration antique

Le cimetière est fortement marqué par l'inspiration antique

Descente de croix sous le ciel brûlant

Descente de croix sous le ciel brûlant

D'étranges tombeaux pyramides, un style que je ne connaissais pas
D'étranges tombeaux pyramides, un style que je ne connaissais pas

D'étranges tombeaux pyramides, un style que je ne connaissais pas

Non moins surprenante, cette statue de la Vierge qui culmine à la pointe du toit

Non moins surprenante, cette statue de la Vierge qui culmine à la pointe du toit

La particularité du cimetière de Loyasse est d'être encore ouvert aux inhumations : ainsi, se côtoient les morts du début du 19ème siècle et les gens récemment décédés
La particularité du cimetière de Loyasse est d'être encore ouvert aux inhumations : ainsi, se côtoient les morts du début du 19ème siècle et les gens récemment décédés

La particularité du cimetière de Loyasse est d'être encore ouvert aux inhumations : ainsi, se côtoient les morts du début du 19ème siècle et les gens récemment décédés

la lumière céleste veille sur la maison des morts

la lumière céleste veille sur la maison des morts

La niche secrète, sans doute le coin le plus beau de ce jardin, devant lequel on tombe facilement en pâmoison. Je ne sais pas ce qui s'est passé, quelque chose m'a échappé, on sent comme une fuite des feuillages et le corps et le visage de l'ange se sont effacés ...
La niche secrète, sans doute le coin le plus beau de ce jardin, devant lequel on tombe facilement en pâmoison. Je ne sais pas ce qui s'est passé, quelque chose m'a échappé, on sent comme une fuite des feuillages et le corps et le visage de l'ange se sont effacés ...

La niche secrète, sans doute le coin le plus beau de ce jardin, devant lequel on tombe facilement en pâmoison. Je ne sais pas ce qui s'est passé, quelque chose m'a échappé, on sent comme une fuite des feuillages et le corps et le visage de l'ange se sont effacés ...

Ce pourrait être le jardin d'une maison, tout simplement

Ce pourrait être le jardin d'une maison, tout simplement

If

If

Je connaissais le fort mais pas encore le cimetière de Loyasse. Il vaut le détour, innombrables sont les monuments, les statues, les singularités propres à ce cimetière vieux de deux cents ans. Attention cependant à ne pas s'y promener par fortes chaleurs : comme il est très grand, on peut y prendre un malaise.

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Vieux Lyon, Saint-Jean

Publié le 31 Juillet 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

C'est toujours un plaisir de faire un tour du côté de Saint-Jean, parcourir ses ruelles animées, vivantes, et pittoresques. Haut lieu touristique de Lyon, le quartier de Saint-Jean n'appartient plus guère à ses habitants. Les étrangers, parmi lesquels les Asiatiques avec leurs ombrelles brillantes, l'assiègent littéralement du début à la fin de l'été. Il n'est pas une chaise de terrasse qui ne soit occupée, pas un pavé qui ne s'affaisse sous le pas nonchalant des promeneurs. Enseignes écaillées, niches à statues, bouges obscurs, vitrines rutilantes, marchands de soie, de glaces, de gaufres, d'antiquités, tout participe à l'agitation de la vieille fourmilière. On visite, on achète, on mange, on boit. Les curieux poussent les portes cochères, en quête d'une traboule ou d'une boutique au fond de la cour. Des milliers et des milliers de gens passent par là depuis plusieurs centaines d'années.

Un grand classique : les bords de Saône avant de traverser le pont pour accéder à Saint-Jean

Un grand classique : les bords de Saône avant de traverser le pont pour accéder à Saint-Jean

J'ai traversé le pont : me voici à Saint-Jean par "franc beau" temps

J'ai traversé le pont : me voici à Saint-Jean par "franc beau" temps

Ce qui saute aux yeux tout de suite, ce sont les couleurs bonbon qui font du Vieux Lyon un gâteau bien appétissant. Derrière la grille, un énorme lion.

Ce qui saute aux yeux tout de suite, ce sont les couleurs bonbon qui font du Vieux Lyon un gâteau bien appétissant. Derrière la grille, un énorme lion.

En haut : un bout de la basilique de Fourvière ; au milieu et en bas, un bout de la cathédrale Saint-Jean, connue pour son horloge astronomique
En haut : un bout de la basilique de Fourvière ; au milieu et en bas, un bout de la cathédrale Saint-Jean, connue pour son horloge astronomique
En haut : un bout de la basilique de Fourvière ; au milieu et en bas, un bout de la cathédrale Saint-Jean, connue pour son horloge astronomique

En haut : un bout de la basilique de Fourvière ; au milieu et en bas, un bout de la cathédrale Saint-Jean, connue pour son horloge astronomique

Le genre de petites terrasses affriolantes qui jonchent le parcours : comment résister ?
Le genre de petites terrasses affriolantes qui jonchent le parcours : comment résister ?

Le genre de petites terrasses affriolantes qui jonchent le parcours : comment résister ?

Très populeuse, la rue centrale

Très populeuse, la rue centrale

Le rouge est mis. En bas : Guignol. Ne pas oublier que c'est un enfant du pays !
Le rouge est mis. En bas : Guignol. Ne pas oublier que c'est un enfant du pays !

Le rouge est mis. En bas : Guignol. Ne pas oublier que c'est un enfant du pays !

Incontournable, le bouchon lyonnais où l'on mangera de la tripaille, une spécialité de ce bon vieux Lugdunum

Incontournable, le bouchon lyonnais où l'on mangera de la tripaille, une spécialité de ce bon vieux Lugdunum

Pour ne pas oublier que Saint-Jean est un vieux, très vieux quartier

Pour ne pas oublier que Saint-Jean est un vieux, très vieux quartier

Une guide donne des explications à ses clients

Une guide donne des explications à ses clients

Surprise : au fond d'une cour, de lumineux jardins suspendus

Surprise : au fond d'une cour, de lumineux jardins suspendus

De nombreuses statuettes et statues se nichent dans le coin des maison. Pas toujours des Vierges.
De nombreuses statuettes et statues se nichent dans le coin des maison. Pas toujours des Vierges.

De nombreuses statuettes et statues se nichent dans le coin des maison. Pas toujours des Vierges.

De bien curieux personnages anachroniques. En bas, un chevalier dans son armure garde l'entrée d'une boutique médiévale où joue une petite musique inspirée du Moyen-Âge.
De bien curieux personnages anachroniques. En bas, un chevalier dans son armure garde l'entrée d'une boutique médiévale où joue une petite musique inspirée du Moyen-Âge.

De bien curieux personnages anachroniques. En bas, un chevalier dans son armure garde l'entrée d'une boutique médiévale où joue une petite musique inspirée du Moyen-Âge.

Ruines antiques couronnées de pigeons. J'aime, à droite en bas, l'ombre de l'oiseau qui vole

Ruines antiques couronnées de pigeons. J'aime, à droite en bas, l'ombre de l'oiseau qui vole

Sue la place, nombreux sont ceux qui prennent des photos de Fourvière et de la cathédrale pendant que d'autres, incommodés par la chaleur, se rafraîchissent à la fontaine

Sue la place, nombreux sont ceux qui prennent des photos de Fourvière et de la cathédrale pendant que d'autres, incommodés par la chaleur, se rafraîchissent à la fontaine

Une jolie fleur dans une peau de vache
Une jolie fleur dans une peau de vache

Une jolie fleur dans une peau de vache

Pour le cadran solaire, en allant vers Saint-Georges

Pour le cadran solaire, en allant vers Saint-Georges

Pourquoi ils allument les lanternes en plein jour ?

Pourquoi ils allument les lanternes en plein jour ?

Détour par la cascade de Saint-Jean. Je crois qu'elle fut créée pour éviter les inondations dans le quartier. Si l'on monte encore on arrive au Parc des Hauteurs, à la passerelle des Quatre-Vents, et enfin à Fourvière

Détour par la cascade de Saint-Jean. Je crois qu'elle fut créée pour éviter les inondations dans le quartier. Si l'on monte encore on arrive au Parc des Hauteurs, à la passerelle des Quatre-Vents, et enfin à Fourvière

Retour par les quais de Saône
Retour par les quais de Saône

Retour par les quais de Saône

Tout ce mois de juillet nous avons bénéficié d'un franc beau temps, mis à part un épisode caniculaire (38°) éminemment pénible, surtout pour les personnes âgées. Depuis quelques jours les températures se sont rafraîchies, ce qui permet à tout le monde de se reprendre et de mieux dormir la nuit. Peu d'orages. Le mercredi 29 juillet fut un jour de pluie. Contrairement aux femmes occidentales qui n'osent pas ouvrir leur parapluie sous le soleil, les femmes asiatiques sont toutes munies de leur ombrelle, en général de très jolies ombrelles brillantes venues tout droit, je pense,du Pays du Soleil Levant.

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Île Barbe, loin d'être barbare

Publié le 30 Juillet 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Une grande première sur ce blog : l'Île Barbe. En dépit d'une étymologie plus qu'inquiétante, l'île Barbe est tout sauf barbare. Accueillante, généreuse, nichée dans son incroyable écrin de verdure, elle promet à tous ses visiteurs un dépaysement formidable. A l'Île Barbe on se croit en vacances. A 20 mn environ du centre de Lyon (Bellecour) en direction de Vaise, elle cache au creux de ses arbres bien verts un minuscule village médiéval, âpre et sauvage. Le ciel bleu, l'eau d'un vert profond sont une invitation à flâner sans souci du lendemain. Le soir, bienheureusement fatigué par le plaisir de la promenade on pourra déguster, sur un ponton en bord de Saône, de délicieuses fritures. Si le bonheur existe, il est passé par ici.

Ce merveilleux pont enjambe la Saône. A mi-chemin, des escaliers puis un sentier descendent vers l'île verdoyante. La partie privative de l'île, habitée, est soumise aux horaires d'ouverture.
Ce merveilleux pont enjambe la Saône. A mi-chemin, des escaliers puis un sentier descendent vers l'île verdoyante. La partie privative de l'île, habitée, est soumise aux horaires d'ouverture.

Ce merveilleux pont enjambe la Saône. A mi-chemin, des escaliers puis un sentier descendent vers l'île verdoyante. La partie privative de l'île, habitée, est soumise aux horaires d'ouverture.

Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare
Île Barbe, loin d'être barbare

L'Île Barbe, on en a vite fait le tour. Place à la nature, elle est très peu construite. L'énorme rocher sur lequel s'enracine une vétuste bâtisse aurait des vertus aphrodisiaques, ce qui expliquerait que l'Île Barbe soit le lieu de rencontre privilégié des couples échangistes.

En face de l'île, de petites tavernes alléchantes avec terrasse et ponton pour prendre le frais et profiter d'une vue imprenable sur la Saône. Les bateaux de touristes passent devant.
En face de l'île, de petites tavernes alléchantes avec terrasse et ponton pour prendre le frais et profiter d'une vue imprenable sur la Saône. Les bateaux de touristes passent devant.
En face de l'île, de petites tavernes alléchantes avec terrasse et ponton pour prendre le frais et profiter d'une vue imprenable sur la Saône. Les bateaux de touristes passent devant.
En face de l'île, de petites tavernes alléchantes avec terrasse et ponton pour prendre le frais et profiter d'une vue imprenable sur la Saône. Les bateaux de touristes passent devant.

En face de l'île, de petites tavernes alléchantes avec terrasse et ponton pour prendre le frais et profiter d'une vue imprenable sur la Saône. Les bateaux de touristes passent devant.

L'idyllique Île Barbe vue depuis le quai
L'idyllique Île Barbe vue depuis le quai
L'idyllique Île Barbe vue depuis le quai

L'idyllique Île Barbe vue depuis le quai

Tout autour de l'île on peut également admirer de très vieilles pierres
Tout autour de l'île on peut également admirer de très vieilles pierres

Tout autour de l'île on peut également admirer de très vieilles pierres

Vue de l'autre quai, fraîchement arborée, l'Île Barbe, à ne pas manquer
Vue de l'autre quai, fraîchement arborée, l'Île Barbe, à ne pas manquer
Vue de l'autre quai, fraîchement arborée, l'Île Barbe, à ne pas manquer

Vue de l'autre quai, fraîchement arborée, l'Île Barbe, à ne pas manquer

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Collonges-au-Mont-d'Or, Paul Bocuse

Publié le 28 Juillet 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Jamais encore je n'avais approché cette petite merveille de friandise à dominantes rouge, vert, orange et rose. Paul Bocuse, un nom bien français pour un style étrangement oriental. Le restaurant se trouve à Collonges-au-Mont-d'Or, à 20mn environ de Lyon centre, en direction de Vaise. Même s'il s'agit là du restaurant le plus renommé de la région lyonnaise, même si c'est un délicieux bâtiment haut en couleurs, et même s'il se trouve en bord de Saône en face de l'ïle Roy, je trouve dommage qu'il ne bénéficie pas d'un cadre plus boisé. En effet, passe juste devant une route très bruyante avec d'incessants passages de camions, et ses abords sont tristement déserts et vaguement flippants.

Le célèbre Paul Bocuse nous accueille à sa fenêtre

Le célèbre Paul Bocuse nous accueille à sa fenêtre

Nombreuses sont les petites figures érodées tout autour du restaurant

Nombreuses sont les petites figures érodées tout autour du restaurant

Je remercie le personnel qui m'a permis d'entrer dans la cour, prendre des photos

Je remercie le personnel qui m'a permis d'entrer dans la cour, prendre des photos

On ne peut guère ignorer le caractère oriental de la décoration
On ne peut guère ignorer le caractère oriental de la décoration
On ne peut guère ignorer le caractère oriental de la décoration

On ne peut guère ignorer le caractère oriental de la décoration

Une autre petite figure usée par le temps

Une autre petite figure usée par le temps

Vue d'ensemble du restaurant Paul Bocuse
Vue d'ensemble du restaurant Paul Bocuse

Vue d'ensemble du restaurant Paul Bocuse

Un gros chat qui joue les sphinx garde le bâtiment
Un gros chat qui joue les sphinx garde le bâtiment

Un gros chat qui joue les sphinx garde le bâtiment

En face du restaurant, l'île Roy, prise du sentier des Castors. Il y a trois sortes de castors protégés qu'on n'aperçoit qu'au petit matin. Sur la Saône, naviguent les plaisanciers.

En face du restaurant, l'île Roy, prise du sentier des Castors. Il y a trois sortes de castors protégés qu'on n'aperçoit qu'au petit matin. Sur la Saône, naviguent les plaisanciers.

Le restaurant de Paul Bocuse n'est pas le seul à s'être implanté du côté de Collonges-au-Mont-d'Or. Quelques mètres plus loin, on peut admirer la terrasse blanche, ombragée de parasols et et peuplée de statues du restaurant Comme en Provence.

Collonges-au-Mont-d'Or, Paul Bocuse

La mauvaise lumière d'un ciel par trop couvert a quelque peu gâché la qualité des photos, j'en ai bien conscience et je le regrette, bien que le rafraîchissement de l'air soit plus que bienvenu après des semaines de canicule et de forte chaleur.

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| L'actualité de votre Histoire |

Publié le 5 Juillet 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Jeudi 2 juillet 2015 - Ce matin chez la pâtissière, surprise : je découvre le journal Autrefois, gratuit, qui relate la grande Histoire de Lyon et du Lyonnais à travers les faits divers marquants du début du 20ème siècle, la chronique des campagnes et faubourgs de Lyon. Retour dans le passé grâce à de savoureux articles rédigés dans le style pur des années 1900, très pointilleux sur les détails, et teintés de ces redondances d'antan qui nous font sourire aujourd'hui. {Ex : Comme on peut bien le croire, l'infortunée famille est dans la plus affreuse des désolations.}.

Journal Autrefois, n°9, Juillet 2015
Journal Autrefois, n°9, Juillet 2015
La reproduction, même partielle, des articles, illustrations, photos 
parus dans le journal Autrefois étant interdite, 
sauf autorisation écrite préalable de la direction, 
je ne publierai pas sur ce blog d'extraits de la macabre découverte 
faite à Francheville en Janvier 1900 
et je me bornerai à vous indiquer les adresses 
où vous pourrez trouver les articles du journal, l'annonce des parutions, etc.

Retrouvez à partir de lundi 29 juin, dans votre boîte aux lettres ou en dépôt, le numéro 9 de votre journal Autrefois.
Au sommaire ce mois-ci :
- Une macabre découverte à Francheville en janvier 1900,
- La deuxième partie de l'autopsie du cerveau de Vacher,
- Nos chroniques de la campagne, des faubourgs et de la ville de Lyon,
- Une présentation de Saint-Genis-les-Ollières en 1892,
- L'Arbresle dans l'almanach de 1760
etc...

Journal Autrefois / Page Facebook

Ça fait un bien fou de lire ce qui s'est passé il y a bien longtemps dans la région. Comme une parenthèse dans le temps ces meurtres, ces enquêtes, ces arrestations, nous détournent un moment de l'horreur que nous vivons au quotidien depuis quelques mois. Non, le crime n'est pas une invention du 21ème siècle, ni des islamistes. On tuait aussi d'innocentes victimes en 1900. Ce n'était pas moins épouvantable. Et c'est rassurant à plus d'un titre : déjà, parce que nous ne remporterons pas la palme de l'horreur, nous, les gens d'aujourd'hui ; mais encore parce que les historiens n'ont pas oublié ces vieux faits divers, ni le nom des victimes, et qu'ils se font un devoir de partager avec nous, lecteurs, Lyonnais, la mémoire d'une ville et de sa région. C'est un peu la grarantie que les générations futures se souviendront de nous aussi.

Mais encore : il faut lire cet excellent journal gracieusement mis à disposition dans les petits commerces de la région lyonnaise, disponible aussi sur Internet, car il nous immerge immédiatement dans l'époque reculée, révolue, de nos arrière-grand-mères. On y retrouve la petite orpheline devenue servante dans quelque bonne famille, bien traitée, et qui se sent un peu comme une jeune fille qu'on aurait adoptée. Et que dire de la marchande ambulante de lacets, des laitiers, de la maison de vieillards et de la fameuse boutasse qui, à la faveur des événements, s'érige en scène de crime... Mais au fait,  qu'est-ce qu'une boutasse ?

Boutasse (http://forum.mabassecour.com/canards-f12/canard-dans-marre-t381.html)

Boutasse (http://forum.mabassecour.com/canards-f12/canard-dans-marre-t381.html)

Boutasse - Dans le pays lyonnais, espèce de citerne à ciel ouvert et peu profonde, où s'amassent les eaux pluviales dans les jardins privés.

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

C'est tout le passé qui ressuscite dans ces lignes éminemment soignées. Un témoignage instructif, vivant, passionnant, émouvant, des mœurs de nos ancêtres dans les villages et les campagnes du Lyonnais.

Si vous aussi ...
... Vous considérez que votre Histoire est universelle,
Si vous aussi ...
... Vous considérez que votre Histoire doit être mise à la disposition du plus grand nombre,
Si vous aussi ...
... Vous souhaitez qu'Autrefois inscrive votre Histoire 
dans le fil du temps,
Abonnez-vous pour permettre au journal Autrefois
de pérenniser ses travaux de recherche.
| L'actualité de votre Histoire |
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Dress code pour maison

Publié le 18 Avril 2015 par Thaddée dans Lugdunum à tous les temps

Il faut beaucoup de chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse.

Nietzsche

La maison, c'est mon dada. Je suis très : déco intérieure. Toujours à la recherche du petit objet qui apportera sa touche de fantaisie à mon chez-moi, je fréquente assidûment brocantes et vide-greniers. Mais j'aime aussi les façades, portes et volets, qui pour certains donnent à voir l'âme de ceux qui vivent derrière.

Dress code pour maison
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C'est sans doute aussi pour ça que je me soucie d'habiller mon blog aux couleurs de mon humeur. Mon blog, c'est aussi ma maison. Dans laquelle je reçois des visiteurs. Qui regardent autour d'eux, je j'espère, la peinture et la tapisserie, les meubles et les tableaux.

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Un blog c'est comme une maison qui entrouvre sa fenêtre et jette un regard sur le monde. Et les gens qui passent devant, perçoivent qu'y vivent des gens peut-être sociables, en tout cas, qui se sentent bien chez eux.

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Les fenêtres fermées, surtout quand elles sont équipées de vieux volets de couleur, m'évoquent la paix intérieure. Un logement civilise l'homme. Le nomade est plus sauvage. Et le Sans Domicile Fixe, un être humain dont l'identité se ruine peu à peu, dans les tourmentes de l'errance et des errements ...

Le mauvais genre

A Londres, une propriétaire revancharde se venge de ses voisins en couvrant sa maison de rayures blanches et rouges. Bien joué : le voisinage est scandalisé.

"C'est très, très criard. Sans vouloir paraître prétentieuse, ce n'est pas du tout le genre de Kensington", s'est plaint Saskia Moyle, 18 ans, qui vit en face de cette maison avec son père, auprès du quotidien The Gardian. "Je pense que c'est une monstruosité de mauvais goût", a-t-elle ajouté. {Europe1}

"C'est très, très criard. Sans vouloir paraître prétentieuse, ce n'est pas du tout le genre de Kensington", s'est plaint Saskia Moyle, 18 ans, qui vit en face de cette maison avec son père, auprès du quotidien The Gardian. "Je pense que c'est une monstruosité de mauvais goût", a-t-elle ajouté. {Europe1}

Vous aussi vous pensez que "c'est épouvantable, absolument épouvantable" ? - Moi non. Bien sûr, il manque un peu la mer ..

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Mais la couleur c'est riant. Pourquoi les maisons ne s'habilleraient-elles pas elles aussi de rayures ou de petits pois ? Faut-il que ce soit toujours uniforme, aux normes, et standard ? - On n'a pas tous envie d'habiter dans un lotissement.

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A Saint-Romain-au-Mont-d’Or, un musée d'Art contemporain, à ciel ouvert et gratuit, avec un parcours muséal de 9000 m2 pour découvrir 5400 œuvres. La Demeure du Chaos Alchimique inspirée des Demeures philosophales de Fulcanelli.

La Demeure du Chaos (parfois abrégé DDC) est un ancien relais de poste du xviie siècle, situé à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, entièrement transformé et déstructuré sous l'impulsion de Thierry Ehrmann son actuel propriétaire. La Demeure du Chaos est aussi devenue un musée d'art contemporain, sous le nom de Musée L'Organe, dont l'entrée est gratuite.

► Petit village paisible de l'Ouest lyonnais, Saint-Romain-au-Mont-d'Or abrite bien malgré lui un habitant des plus turbulents: l'artiste plasticien Thierry Ehrmann qui, bouleversé par les attentats du 11 septembre 2001, a entrepris de transformer sa propriété d'un hectare en «Demeure du Chaos». Soit un vaste chantier de murs calcinés, de cratères et coulées de béton, de ferrailles rouillées, de carcasses de voitures, d'hélicoptère, de tank, au milieu desquels se mêlent têtes de mort, portraits de Ben Laden, de Baudelaire ou même - il vient d'y faire son entrée - de Jérôme Cahuzac.

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On ne peut pas tous aimer les mêmes choses. Mais trop souvent, la majorité se ligue contre un seul. Un marginal, original, excentrique, qui fait les frais du conformisme et des usages en vigueur. On veut bien mettre une antenne parabolique sur son balcon, mais pas avoir de rayures sous les yeux. On accepte que son chien transforme la rue en toilettes publiques, mais on ne veut pas avoir de rayures sous les yeux. On s'autorise à secouer la cendre de sa cigarette par la fenêtre, mais on ne veut pas avoir de rayures sous les yeux. On vit dans le béton, les graffiti, dans le vacarme et dans la pollution. Mais on ne veut pas avoir de rayures sous les yeux. C'est pas le genre de Kensington. C'est pas le genre de Saint-Romain-au-Mont d'Or. C'est pas le genre des gens chics. C'est moche, et ça choque. Vivre devant les ruines fumantes des twin towers à New-York, ça c'était moche. Vraiment moche. Mais tout est relatif n'est-ce pas.

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