lugdunum a tous les temps

Mais peut-être vous rappelez-vous la série de photos que j'ai prises de l'événement voilà deux ans. Non ? - Alors je vais en remettre quelques unes, aussi bien pour les anciens que pour les nouveaux visiteurs. Musique !

Et ne m'en veuillez pas si je n'ai pas encore répondu à tous vos commentaires. Mon ordinateur pose problème, il est fatigué, et plante très souvent. Le temps de le relancer ... Sans compter la mise à jour de certains programmes qui rechignaient à s'actualiser, et vous comprendrez mieux que je prenne du retard dans mes réponses. Rien que la rédaction d'un article comme celui-ci me prend plus d'une heure. Celui d'hier m'en a pris trois ! Alors ... il ne me reste plus qu'à vous remercier de votre patience et de votre compréhension. Bon début de semaine !

Quatrième et dernier volet de notre visite à l'Aquarium de Lyon, fleuron de La Mulatière

Le clou du spectacle, qui devait me river sur un banc, en état de stupeur, pendant de longues minutes. Ici, on se croit "dedans". Dans l'eau, avec eux. Le bassin est immense, tout en hauteur, rempli de roches. Y passent en silence des requins blancs. Le décorum est à couper le souffle. Un grand moment de bonheur.

Les requins sont difficiles à prendre en photo. Ils filent vite, et ils sont grands - si bien qu'ils sortent du cadre assez rapidement. Il y en a un, décidément, qui ne bouge pas tout au fond. Il n'a pas bougé depuis le début de ma visite et je m'inquiète un peu. Il est peut-être mort, ou malade, ou déprimé. Comment vivent ces poissons en captivité ? Que ressentent-ils ? Est-ce qu'ils sont heureux ? - Je n'arrêterai pas de me poser la question tout au long de ma promenade entre les bassins. Bien sûr, je n'obtiendrai pas de réponse.

Il y a un de ces peuples là-dedans ! - Petits et grands cohabitent en paix. Chacun sa place et chacun son trajet. Ils se frôlent dans leurs rondes incessantes et le silence du grand bleu.

Avant la sortie, l'Aquarium de Lyon propose à ses visiteurs une "salle des cinq sens". Un gros bruit d'orage nous accueille à l'entrée d'une salle remplie de pénombre qui s'éclaire par intermittences à coups d'éclairs de toutes les couleurs. C'est très impressionnant, mais les poissons ont l'air habitués. Je ne sais pas s'ils entendent le bruit, là-bas dans l'eau. Mais ils voient les flashes. En tout cas, ils restent tranquilles. Et juste avant la fin de la visite on peut caresser des étoiles de mer et des turbots dans un bassin. L'eau est froide ! Les étoiles de mer sont à plat dans le fond, ou repliées sur un coin de rocher. Les turbots sont d'étranges créatures plates, immobiles, ensablées dans le fond. C'est à peine si l'on peut distinguer leur couleur et leur contour qui se fondent dans leur environnement. C'est bien le problème : on ne les voit pas, et on peut malencontreusement toucher leurs yeux. Est-il bien raisonnable de permettre à tout le monde de les caresser ? - Je n'ai eu que des retours favorables, à-propos de cette initiative pour le moins audacieuse. Mais les petites mains maladroites et brutales des enfants ne risquent-elles pas de mettre à mal ces poissons si paisibles, à la longue ? Ne tombent-ils pas malades, à force ? Ne sont-ils pas blessés ? Leur est-il agréable d'être palpés à longueur de journée ? Quand je retournerai là-bas je ne les toucherai pas : ces créatures ont le droit de vivre en paix sans être harcelées à longueur de temps.

Ainsi s'achève notre visite à l'Aquarium de Lyon. Toutes les photos ne sont pas réussies, vous m'en excuserez. J'espère, du moins, que vous aurez pris plaisir à partager avec moi ces instants féeriques et, à ceux qui ne sont encore jamais entrés dans un Aquarium, j'espère avoir donné envie de vite y aller. Pour moi, ce fut une incursion sans précédent dans l'atmosphère troublante des abysses sous-marins. J'ai découvert l'existence ou la physionomie de poissons que je n'avais jamais eu l'occasion de voir de mes yeux. Ma préférence est allée à la rascasse volante, ce drôle de poisson-araignée qui fait un peu "la tronche" ; et au stupéfiant poisson pierre qui bouge si peu que la mousse a le temps de lui pousser sur la tête et sur le dos ! - Mais je les ai tous aimés. Petit peuple de l'eau, merci, tu me laisseras un souvenir impérissable !

Troisième et avant-dernier volet de notre visite à l'Aquarium de Lyon, fleuron de La Mulatière

Je vous présente ici la rascasse volante, un de mes coups de cœur avec le poisson pierre. La rascasse volante est rayée noir et bleu, avec une drôle de figure assez grosse, triste et sévère. Ses nageoires très dentelées, presque déchiquetées, lui donnent l'air d'avoir de nombreuses pattes. Ainsi, j'ai entendu une maman dire à son petit : "Viens vite voir, regarde, une araignée ! " Et le gamin bien sûr de s'esclaffer. Où je ne vois que du merveilleux qui m'arrache des exclamations de surprise et d’admiration, les enfants, eux, ne voient qu'une raison de plus de rire et de crier. 

Petit épisode réjouissant : les poissons connaissent eux aussi les accidents de la route. Regardez-moi l'expression de déconvenue de ce petit poisson jaune, "à cheval" sur un plus gros qui passe en-dessous de lui !

Clap de fin pour ce troisième volet avec de gros poissons-ballons qui se baladent l'air de rien "le nez en l'air". Les reflets rouges, derrière, c'est l'enseigne des boutiques. J'ai tout fait pour prendre des photos sans flash ainsi qu'il nous l'était recommandé à l'entrée de l'Aquarium. Malheureusement le flash se déclenche tout seul quand il fait trop sombre et c'était souvent le cas. J'espère ne pas avoir fait de mal à ces merveilleuses créatures qui m'ont fait rêver pendant toute la durée de ma visite.

Suite de l'Aquarium de Lyon avec ce numéro 2 ... qui ne présente pas que des poissons ! Deux autres numéros sont encore à venir. En tout j'ai pris 64 photos mais toutes n'étaient pas bonnes : trop sombres ou trop floues. Je n'ai gardé que le meilleur. Pour la petite histoire, à chaque fois que j'appuyais sur le déclencheur, je me demandais s'il y aurait un poisson sur le cliché : ils sont si vifs ! ... et quelquefois ne laissent derrière eux qu'un sillage de couleur.

Tellement plats qu'ils se faufilent dans les failles les plus étroites. Et j'en ai vu d'autres faire la culbute, ou danser ! - Quel spectacle merveilleux ! - J'y retournerai.

Vole poisson vole ! Suspendus dans l'eau comme dans l'air, fourmillants de couleurs et de lumière, un ravissement pour les yeux ! - Menu fretin mais fascinant !

Tiens, des tortues. Des dizaines de tortues crapahutant sur leurs galets, d'un beau noir lustré. Les autres animaux qui n'étaient pas des poissons ... c'était un petit hippocampe tout menu, tout transparent, à peine entrevu avant qu'il disparaisse pour ne plus reparaître. De tout façon je ne l'aurais pas photographié : trop petit, trop fragile, j'aurais eu peur de l'éblouir, de l'aveugler et de le tuer avec un coup de flash malvenu. De même que le poisson pierre, l'un de mes préférés avec la rascasse volante que je vous montrerai plus tard. Le poisson pierre, il bouge si peu que la mousse a le temps de lui pousser dessus. Au début je croyais que c'était une pierre ! ... mais il a faiblement bougé, et puis j'ai vu sa bouche, et j'ai compris. Lui non plus je ne l'ai pas photographié : trop immobile ; un malencontreux coup de flash aurait pu lui être fatal.

Les dents de la mer - Il est clair que cette mâchoire n'appartient pas à un poisson rouge. On imagine assez facilement la taille du requin qui se cachait derrière. Un requin de cette taille doit pouvoir avaler un homme comme un homme avale une pilule.

Tout cet univers vivant, dans son mystère crépusculaire est d'une attraction pratiquement irrésistible. J'aurais envie d'être avec eux, de voir ce qu'ils voient par leurs yeux. Qu'est-ce qu'il entendent, là, dans l'eau. Comment vivent-ils dans les recoins du corail, dans leurs grottes sublimes. C'est un univers enchanteur. Encore deux numéros à venir, consacrés à l'Aquarium de Lyon.

Programmé depuis deux ans ! - sans avoir jamais été réalisé, mon projet d'aller voir l'Aquarium de Lyon a vu le jour aujourd'hui. L'Aquarium de la Mulatière, on a bien failli le perdre il y a quelques années. Mise en faillite et fermeture annoncée, il a été racheté in extremis pour le plus grand soulagement de tous et c'est ainsi que petits et grands ont encore la chance de pouvoir admirer pour 15 euros (plein tarif) les quelque cinq mille poissons qui s'ébattent dans un million de litres d'eau - Des chiffres à donner le tournis. Je n'ai pu m'empêcher d'envisager le scénario-catastrophe : et si ... les vitres explosaient ? - Un million de litres d'eau déversés dans les rues ! ... et les requins avec. Mais ça n'arrivera pas. Je vous convie donc à découvrir aujourd'hui quelques petites têtes de clown tout simplement féeriques, et je vous souhaite bonne visite.

Ce n'est pas facile de photographier les feux d'artifice, mais alors les poissons ! ... d'autant plus qu'il règne une semi-obscurité dans l'Aquarium, et qu'il est interdit de diriger le flash sur les bassins. En plus, ils sont toujours en mouvement. Du moins, la plupart d'entre eux.

Les poissons ne sont pas les seuls à ravir nos yeux : ils évoluent dans un décorum de rêve. Roches, coraux, cordes, coffres de corsaire ... Un univers étrange et fascinant qui ajoute au charme infini de ces ballets sous-marins.

Il y en a qui dorment, tout au fond de leur bassin. Tout comme pour les animaux détenus dans des zoos je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ces poissons trouvaient peut-être pénible toute cette agitation dans la journée. Tous ces regards qui les scrutent, ces doigts qui se collent aux vitres. Et je me suis dit que la nuit ils se retrouvaient entre eux, bien tranquilles, à faire ce qu'ils voulaient.

Ces couleurs, c'est quelque chose. Il en émane un sentiment de quiétude incroyable. Des bancs sont installés devant les bassins. J'en ai profité plus qu'à mon tour en me laissant pénétrer par cette atmosphère envoûtante, et j'avais l'impression de baigner dans le bleu ...

... ou dans le vert. La suite au prochain numéro si vous le voulez bien. Aujourd'hui il fait très chaud, demain aussi, puis le mauvais temps revient. L'Aquarium est climatisé, on peut y boire des boissons fraîches, acheter des peluches-poissons, mais je vous en dirai plus au fil des articles, quatre en tout, consacrés à l'Aquarium de Lyon.

Le lavoir

En 1879, le commune décide de construire un lavoir municipal ; les plans sont dressés par le géomètre Jacob de Saint-Genis-Laval. Le lavoir, construit par l'entreprise Piatte de Chaponost, est achevé en 1885. Il est alimenté par la "Font du Vivier", une des sources du Merdanson.

En 1909, il est restauré par le maître maçon Bouty de Chaponost selon les plans de l'arhitecte Feuga. Il est fermé en 1960 et transformé en local municipal. Le bâtiment est alors entièrement clos et le bassin est enseveli sous un important niveau de sable. Il est de nouveau restauré en 2007 selon le projet de M. Goulois, architecte du patrimoine, visant à lui redonner son aspect originel (à l'exception de l'ajout de la grille pour des raisons de sécurité). Le bassin est alors mis au jour et réhabilité.

Présentation du matériel utilisé dans le cadre des activités rurales à Chaponost du 18ème siècle au 20ème siècle. Le paysage agricole de la commune a été marqué notamment par la vigne, les céréales, l'arboriculture fruitière, la culture des fraises et l'élevage.

Dans un commentaire très récent je faisais allusion à un jardin mystérieusement fermé en été. Je n'ai donc pas été en mesure d'en prendre des photos. Je vous invite à le découvrir en suivant les trois liens suivants, si vous le souhaitez. A noter que le jardin de la Bonne Maison ainsi que les deux maisons que je vous ai montrées ce matin se trouvent à la Mulatière et non pas à Sainte-Foy comme j'ai pu le laisser croire.

2014 : le Vieux Lyon fête ses 50 ans de classement

18 juin : Inauguration de l'exposition sur les grilles du Palais de Justice historique : "Le Vieux Lyon au Palais". Afin d’associer le grand public aux manifestations du cinquantième anniversaire, des images sont installées sur les grilles du Palais de Justice, Rue Saint Jean, Rue du Palais de Justice, Rue de la Bombarde. Et ceci jusqu'à fin décembre. Ci-dessous, quelques photos que j'ai prises de l'exposition, ce dimanche 6 juillet.

Observez, sur l'image ci-dessous (clic pour agrandir) la photo de droite et le pigeon qui fait sa toilette sur le pilier de pierre : il me voyait prendre en photo la photographie prise par un photographe, d'une personne en train de prendre en photo la dame au balcon rouge.